Hippocrate, saison 2, ou comment les internes Chloé, Alyson, Hugo et Arben se retrouvent pris dans la tourmente des urgences suite à l’évacuation de ce service en médecine interne. Chloé est l’ombre d’elle-même, Alyson se découvre, Hugo s’interroge et Arben est empêché. Beaucoup de rythme dans les premiers épisodes de cette saison qui nous rappellent ceux du mythique « Urgences », et beaucoup de noirceur, fatigue des protagonistes et saison hivernale aidants. Bouli Lanners, impeccable dans le rôle du Dteur Brun (patron des urgences), malgré son soutien et son humanité, va d’une certaine manière faillir. Nous emmenant vers une fin de saison poignante et laissant des soignants extenués physiquement et psychologiquement qui devront pourtant commencer à affronter la pandémie Covid. Rattrapé par l’actualité, cette saison 2 d’Hippocrate est un vrai hommage au personnel soignant dans son ensemble, et réussi à mettre néanmoins du romanesque pour en faire une fiction pleine de tension et d’intérêt. Une réussite !
Une série qui nous emmène au cœur des services hospitaliers,bien construite, bien rythmée avec des personnages qu'on a envie de suivre et bien interprétés. Elle sait nous accrocher d'épisode en épisode.
Cette deuxième saison, dans la continuité de la première, est toute aussi vive et prenante dans sa mise en scène. Une inondation contraint les urgences à prendre les locaux du service interne, le personnel soignant étant par la force des choses obligé de se plier à de nouvelles et fortes nécessités. On retrouve donc nos personnages principaux Chloé, Alyson et Hugo au prise avec le chef des urgences, Olivier Brun, individu brut de décoffrage, bourru, et excellant dans son domaine. Ce volet d’« Hippocrate », soulignant que l’hôpital français tient encore debout seulement par l’abnégation héroïque du personnel soignant, fait écho à la période de la COVID19: en ligne de fond, peut-être trop superficiellement abordée, est montrée la cécité des différents gouvernants sur l’état catastrophique des hôpitaux publics avec ses situations ubuesques (pour preuve, les difficultés administratives pour réparer une canalisation aux urgences n’en est qu’une des illustrations). Saison qui comme la première, se veut ultra-réaliste, l’action primant avant tout, peut-être parfois un peu trop au détriment de la psychologie des personnages: autant la saison 1 avait une forte identité « française », notamment en décrivant les rapports compliqués avec l’administration (qui est un mal hexagonal), autant la saison 2 se rapproche des séries médicales américaines comme « Urgences » avec une succession d’actions. Egalement, il ne faut pas être praticien pour deviner qu’Harben qui exerce sans diplôme n’est pas une situation très crédible…mis à part ces deux petits reproches, cette saison demeure très bonne dans son ensemble : le dernier épisode, très fort émotionnellement, ouvre la porte à un troisième chapitre sur la pandémie de la COVID-19, que je regarderai sans faute.
Cette série m'a plu. Après le 1er épisode, j'étais un peu hésitant et finalement on rentre bien dedans. Il y a beaucoup de réalisme je pense et je pense que le fait qu'un ancien médecin soit au cœur de ce projet n'y est pas étranger. On peut se dire que c'est un peu malsain de regarder ce genre de série, du Urgences à la française en fait, car on n'y voit que des gens qui soufrent mais c'est en fait le même genre de défouloir que le cinéma et la télévision en général, à moins d'éviter tous les films policiers pour se concentrer que sur les films romantiques. Les 4 personnages principaux sont excellents. Bourgoin fait peur par son autorité naturelle et sa volonté maladive de réussir tandis que les 3 autres font peur aussi par leur manque d'expérience. Le début de l’histoire est original: un service laissé à l'abandon par les titulaires et qui doit être repris en main par les internes, et les infirmières. A noter qu'il y a quand même 2 infirmiers dans l'équipe. Consigny est excellente aussi en chef de service, qui doit gérer tous les problèmes, de l'humain, de l'humain et encore de l'humain. La rivalité entre les 4 jeunes docteurs va s'estomper, notamment à la fin où ils vont vraiment former une équipe suite à l'évènement fatal qui va se produire. C'est Leklou qui va devenir le nouveau "chef", l'homme à la madeleine ou la brioche chocolatée sous cellophane. Une bonne série, qui doit se rapprocher sous certains aspects de la réalité, mais qui pour les besoins de la télévision, doit mettre beaucoup de rebondissements.
Série médicale française très réussie : à flux tendu, suivant le rythme effréné des équipes d’un hôpital de la banlieue parisienne, la saison 1 d’« Hippocrate » est bien plus qu’une série sur le milieu hospitalier, mais aussi un témoignage poignant par le prisme des internes sur le manque de moyens que subissent nos soignants, dans un environnement vétuste où la logique comptable (combien au final coûte un malade ?) domine . Servie par un jeu d’acteurs tous aussi excellents les uns que les autres (avec le sourire craquant d’Alice Belaïdi), la série réussit amplement à prendre à parti le spectateur dans cet univers où le don de soi est le maître-mot, et fait qu’on ne peut que s’incliner face à tant d’abnégation et de résilience du personnel hospitalier. Il y a bien un côté romance et une pointe d’humour (je pense notamment aux médecins remplaçants retraités), mais celui-ci est bien dosé et ne plombe pas la narration globale : ne se voulant pas un documentaire sur le milieu médical, « Hippocrate » cela reste bien toutefois une fiction ultra-réaliste, et le suspense est maintenu jusqu’au dernier épisode. Au-delà du fait qu’Hippocrate fait un constat angoissant de l’état déficient des hôpitaux, le trait ne semble jamais forcé en dépit de scènes un peu « gore » : la subtilité et l’humanité du propos général, la relation particulière et tout en pudeurs qu’entretient le personnel avec les malades, font qu’Hippocrate est une série médicale exceptionnelle, bien au-delà des séries américaines versant dans le sensationnalisme. C’est vraiment passionnant de bout en bout : un véritable bijou ! Vivement la saison 2 !
Franchement une très bonne série avec des acteurs attachant aves un vu sur l'hôpital non édulcorer . C'est vraiment hyper bien joué !!!!!! je recommande !!!
Super série hyperréalisme très bien joué très fière de voir une série française à ce niveau Je suis complètement rentrée dans les personnages et le parallélisme avec la crise actuelle peut nous faire réfléchir sur le devenir de l'hôpital à la française
Ambiance plutôt réaliste du monde hospitalier et carabin, avec des acteurs très justes. Malheureusement, le réalisateur s’oblige à intégrer des énormités dans son scénario pour apporter un semblant de suspens. C’est ainsi que des séquences quasi documentaires et plutôt bien senties alternent avec des scènes caricaturales voire totalement grotesques. Ça gâche, c’est dommage.
Je persiste et signe . Magistral. Aujourd'hui je fais parti de ceux qu'on a malmené depuis des années .... Oui l'hôpital est malade mais les soignants continuent de soigner et de guérir. Merci M.Lilti pour avoir réalisé une de meilleures séries jamais produite .
Séduit par le réalisme au début ainsi que par la qualité des acteurs, cette série vire malheureusement à un melo médico-administratif d’une profonde vacuité. Quel ennui ! Et la musique à suspens qui précède des phrases comme : « J’ai laissé le dossier de Robert sur votre bureau ». Ridicule.
Excellente série1 et 2. j ai pu voir la saison 2 integralement sur my canal je n ai pas été déçu. Ca sonne juste on sent le vécu de Thomas Lilti. J ai travaillé 40 ans en milieu hospitalier et les galères de l APHP sont assez bien rendues, bien qu'édulcorées.Beaucoup plus réaliste que les séries US. Casting de choix !
Quelle série !!! Je me suis carrément laisser embarquer par cette histoire inédite. Louise BOURGOIN est parfaite. Un vrai médecin et que dire des autres acteurs... J'attends la suite puisqu'il parait qu'une suite est prévue !