Avis Sex Education - Page 9

Mais cette série ! Comment s'en lasser.
Quasiment tous les personnages sont attachants, chacun ce petit truc qui le rend exceptionnel. Mention spéciale pour Éric, Aimée et Mr Hendricks.
On peut se poser milles questions rien qu'au titre. Et pourtant, au delà de la sexualité, la série encourage le dialogue, la tolérance, la complexité de l'amour, la solidité de l'amitié.
À voir et à revoir !

Rare sont les séries où la deuxième saison est meilleurs que la première mais celle la, ouah une grosse claque surtout à la fin. C'est l'une des seuls séries qui m'a fait couler une larme à la fin pour un peu tout les personnages. Une très bonne série qui fait du bien à voir sur nos écrans !

Il peut arriver qu’on se fasse berner par American Pie et compagnie pour l’absence de contrepied, car le désir reste le maître mot du début à la fin. La comédie américaine s’essouffle ainsi, car les sujets tabous comme le sexe sont souvent à la portée de drame et de ce côté-là ils s’avèrent efficace, en admettant quelques retenues sur les points de vue qui manquent parfois de nuances. Or, pour Netflix et Laurie Nunn, pas question de prendre un détour. Nul ne déviera sur des détails qui nous alarment dès un pilote qui pose ses lignes de conduites. Ainsi, on se détache rapidement des modèles dont nous avons l’habitude d’entrevoir, tard le soir, lorsque plus rien ne va ou lorsqu’il faut sur reposer sa tête le temps d’un parcours maintes et maintes fois anticipé. La dramaturgie rassurera ceux qui ont un niveau de tolérance acceptable pour ce format de série qui minimise les échanges, mais qui dans le fond regorge de sensibilité.

Le décor n’est pas inconnu des spectateurs qui ont encore des racines avec l’adolescence. Le lycée est une souche de liberté pour certains, mais cette étape vitale constitue également la toile de fond idéale afin de mieux se connaître. D’un point de vue scolaire et sportif, les orientations se précisent et d’un point de vue passionnel, c’est le chaos qui régie sa loi. Il ne faudra donc pas très longtemps pour que des caricatures ressortent de cet établissement où la rigueur est au minimum. De ce fait, l’environnement est propice au dévergondage et au rapprochement sexuel frontal, comme le souligne rapidement les premiers épisodes. On initialise par une scène plus ou moins torride, car il y en a pour tous les goûts, mais cela ne dépasser jamais la surenchère et pose immédiatement le contexte et la problématique qui va ensuite être traité et peut-être résolu en fin d’épisode. Evidemment, les protagonistes sont nombreux et il est impossible d’accorder le même temps de thérapie pour chacun, c’est pourquoi certaines personnalités surfent sur un fil rouge pointilleux, car ce sera auprès d’eux que l’attachement émotionnel sera sollicité.

Avant tout introduit dans un contexte démonstratif, chacun aura ses mimiques, qui certes divertissent le spectateur, mais qui sont souvent réplétives. La démarche fragile d’Otis Milburn (Asa Butterfield) et son incapacité à traiter la sexualité comme elle vient lui accorde les meilleurs comiques de situation, mais sans ses partenaires de fortune, ce personnage continuerait de ramper vers l’adolescence sans jamais l’atteindre. Or, c’est dans un effet miroir avec la réalité que la série dépeint des traits particuliers dans les couples qui s’exposent trop ou qui se renferment sur leur souci respectif. On nous amène alors toujours à remédier à ce phénomène psychologique, qui touche la plupart des jeunes, n’ayant pas encore la maturité nécessaire pour faire les bons choix ou de prendre le recul nécessaire sur les déceptions amoureuses. Cependant, l’Homme est créé ainsi et les sentiments qui lui sont chers ne sont que le reflet de son âme, animé par le désir de satisfaire ses amis. Maeve Wiley (Emma Mackey) n’écope donc pas de la meilleure notoriété possible, mais les nuances qu’on lui apporte sont parfois superficiels, jusqu’à ce que son passé la rattrape. Eric Effiong (Ncuti Gatwa), l’ami d’Otis est quant à lui un sublime orateur qui vie dans la simplicité. Cependant, on lui greffe la pancarte de la différence et c’est pourquoi son évolution psychologique n’en sera que plus pertinente. Et pour finir, Jean Milburn (Gillian Anderson), la mère d’Otis est cette sexologue, libérée et trop possessive vis-à-vis de son fils. Elle est une mère qui faillit à ses responsabilités alors qu’elle possède le catalogue parfait pour l’aider. Et voilà en quoi le côté humain ressort de ses personnages dont on pourrait habilement s’identifier, sans pour autant se moquer de leur condition.

L’œuvre a beau souffrir d’imperfections, dues à des personnages très clichés, au premier abord. Mais la plupart vont évoluer afin de soulever des débats humains, tout en gardant le sujet tabou comme trame de fond. De plus, il y a cet aspect parental qui renvoie à l’univers adulte qui semble avoir du mal à s’adapter au rythme des enfants, une fois de plus le sujet tutoie les faits. L’absence de paternité ou bien l’absence de sa générosité est d’ailleurs une facette très prononcée chez ces adolescents qui découvre le siège des responsabilités et de l’autorité vide. C’est pourquoi chaque épisode nous amène à rebondir sur l’influence sociale, le harcèlement et autres persécutions du genre. Le lycée fait office de maison secondaire chez eux et chez qui il est important de négocier la cohabitation. Ainsi, loin de la débauche américaine et de son idéologie de l’humour sans profondeur, « Sex Education » nous rappelle ô combien la sensation des réalisations anglaises a plus d’impacts dans l’émotion et le divertissement à la fois fun et ludique.

Une saison 2 qui reprend ses codes audacieux, sa liberté de ton pour évoquer les désordres amoureux, le questionnement autour du sexe, la psychologie adolescente. Peut être un peu moins profonde et moins aboutie que le raz de marée de la 1ère saison, à vouloir trop étoffer sa palette de personnages. Toutefois, il est aisé de s'attacher à eux (certains se révèlent même), et l'on suit ces tranches de vies avec une gourmandise non dissimulée.

Une idée culotée (c'est le cas de le dire !) d'aborder un sujet comme cela dans une série d'ado lycéenne. Et c'est réussi avec une série qui a le bon ton dans l'ère 2020 en évoquant le sujet toujours de manière à éduquer, mais n'hésitant pas à créer des scènes comiques, d'autres de malaises, et bien sur de relations amoureuses. Même si globalement on vise un public de jeunes adultes, l'ensemble est bien fait et pourra être apprécier par plus.

La vérité semble parfois se retrouver plus loin, dans l’âge dans les sentiments. Chaque jour d’école passé et un perpétuel recommencement. L’espace d’un moment le temps semble s’être figé. Cependant la vérité n’est pas forcément ailleurs (clin d’œil à Gillian Anderson). Quand douceur et mal-être sont si bien écrit à travers une première saison on ne peut que s’extasier à l’idée d’un second chapitre. Sauf que non, pas le même syndrome, cependant que « 13 reasons why » mais la même déconfiture, pour les personnages de la série. Ici on entasse les problèmes de société sur le sexe et bien d’autres points, les unes sur les autres sans vraiment prendre son temps de construire quelque chose de fort et concret à travers ces personnages. Mais survole sans finesse ni intelligence le tout, sans véritable solution. Cette deuxième saison, ressemble plus à un manuel parfait sur le sexe version papier, tout le charme de cette agréable première saison n’existe plus surement un problème de puberté. Boulevardducinema.com

Quand j étais ado, j'ai eu droit àu film american pie pour assouvir mon penchant voyeurisme et de la comédie premier degré. Le film a marqué ma generation. C'était drôle, on avait de la nudité et certaines scènes pouvait nous rappeler des moments intimes de l'âge si complexe qu'est l'adolescence. Mais niveau émotion, on n'allait pas loin. Les personnages n'étaient pas trop développés et la plupart etait stéréotypés. Le but : divertir en faisant rire.

C'est ce qui differencie la serie netflix sex education. Il y a des stéréotypes bien entendu, comme la bande de snob, le sportif, la brut etc.... mais la serie ne fait pas que se servir de ses critères pour s'en amuser. Les personnages sont mis à nus sans exception et ainsi donne une vraie profondeur au récit. Cette dernière démontre que les émotions des personnages rendent ces derniers touchants et évite ainsi de nous offrir seulement une série pour ados avec gags zizi pipi caca.

Les rebondissements sont nombreux, les gags sont efficaces et bien menés mais l'ensemble tient la route grâce au soin donné aux personnages. Touchants par leur faiblesse, ils portent véritablement la serie. Et comme les acteurs sont extrêmement doués ( et formidablement dirigés ) sex education fait rire tout en nous touchant.

Sur une note plus personnelle, c'est la serie que jai pu voir sur netflix la plus aboutie.

On démarre sur les chapeaux de roue et le délire est amusant mais côté réalisme on n'y croit de moins en moins au fur et à mesure des épisodes. Tout est trop gros et la série perd de son charme malheureusement.

Du très haut niveau, les répliques délicieuses et les problèmes sexuels des ados sont passées en revues.
La série mêle humour et sexe, la série a rencontré un énorme succès et c'est merité.

On est dans une série écossaise plutôt à l'humour anglaise et un drame, sur l'orientation sexuel des adolescents et des adultes. En premier lieu j'aurais pensé que c'était des enquêtes qu'un petit génie de seize ans en sexologie peut résoudre leur problème, mais on se retrouve plutôt sur la vie en générale avec ces hauts et ces bats, ce n'est pas toujours très intéressant. Mais les questions que l'on se pause ont réellement une réponse ce qui me pousse à regarder les deux saisons. Le plaisir de retrouver également Gillian Anderson qui a réussi de passer d'agent de FBI à sexologue plutôt décontracter et qui a su briser l'image de l'enquêtrice paranormal, Asa Butterfield, Emma Mackey, aimée loo wood, et le reste du casting sont correcte pas exceptionnel mais ça passe bien. Alors parfois oui, c'est un peu longuet et ennuyeux et parfois c'est assez divertissant car cest drôle et on peut s'identifier à tous le monde dans ce show.

Je ne suis totalement pas d'accord avec toutes ces critiques alors oui c'est vraiment bien interprété et sympathique à regarder avec des fins qui font enchaîner les épisodes mais c'est totalement prévisible je n'arrête pas de deviner ce qui va se passer. Donc si ils font une S2 il y a intérêt à ce que le scénario me surprenne.

Voilà pourquoi impossible de mettre plus de 3 étoiles

En ayant vu les deux saisons je met 3. La 1er saison étant mieux que la 2ème. Le début est marrant, un peu innovant, les personnages sont attachants, la relation entre Otis et Maeve marche bien. Le problème c'est que le fond ne tient pas toujours la route et on a vite tous les clichés des films ou séries d'ado romantique. On a le menteur revéle, le triangle amoureux et tant d'autres. Le côté bien pensant de Netflix ne m'a pas choqué sur la 1er saison, mais dans la 2ème saison c'est un peu too much. Ils sont quasiment tous gay, lesbiennes ou bi dans la série et le disent ouvertement à la Terre entière à un âge où l'on a tendance à ne pas attirer l'attention ça me parait peu crédible (mais ça fait longtemps que je ne suis plus un ado c'est peut-être pour ça). L'humour oscille de "assez fin" à "vraiment lourd". La fin de la saison 2 est encore plus graveleuse que American Pie. Voilà la série à un bon potentiel, mais qui n'est vraiment pas utilisé et finalement se contente des grosses ficelles que l'on peut voir dans toutes les séries de teenagers ou comédies romantiques. Dommage

J'ai adoré cette série est vraiment super. L'histoire derrière chaque personnage est vraiment super, ils sont vraiment attachant, I've ment la suite de la série.et je trouve que une série qui prévient de beaucoup de chose pour les plus jeune.

Y a rien à dire à part un gros MERCI.
C'est juste un chef-d'oeuvre plutôt drôle et tellement émouvant sans en faire des tonnes non plus. Et pour autant engagée et moralisatrice de façon discrète.

MAEVE : la meilleure personnage de série tout genre confondu et toute époque. La meilleure.

Relation MAEVE - OTIS : forcément la plus belle relation de série que je n'avais jamais vu, et de loin. Extrêmement touchante et captivante. Notemment par la vulnérabilité cachée de Maeve par rapport à Otis. Je croise les doigts en espérant vous savez quoi pour ces 2 personnages. 🙃

À voir ! 20/20.

Saison 1 & 2 : Sex Education est une des séries les plus rafraîchissantes du moment. Rythmée, tendre, mature, avec un humour british des plus délectables, même si parfois stéréotypée. C’est en épousant les clichés inhérents à son genre et son sujet que ses 2 saisons réussissent leur pari, se révélant moins bas du front qu’au premier abord. En parlant de ça, la saison 1 pose très bien les bases de la série, se concentrant avant tout sur une poignée de protagonistes principaux (avec toujours Otis au centre) avant de poursuivre le tout dans la saison 2. Si cette dernière exploite plus l’ensemble des persos et est toujours aussi honnête, l’intrigue est un chouilla plus titubante et moins ficelée. 3,5/5