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Gentilbordelais
324 abonnés
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Critique de la saison 3
3,5
Publiée le 28 septembre 2021
C'est avec un plaisir non dissimulé que l'on retrouve tous les personnages de moordale. Une saison plus adulte, développant des thèmes plus graves aussi. Toujours juste, même si parfois un brin caricaturale, on passe du rire à l'émotion, sur une écriture et une réalisation de qualité.
Un peu déçu de cette dernière saison Quelques chouettes personnages disparaissent totalement sans raison. Les intrigues se fatiguent et on ne croit plus trop au couple-héros Otis/Maeve. ET puis on tombe un peu dans l'éxcès LGBT+ qui fait qu'on perd sans doute en crédibilité. Après restent des beaux moments et des personnages ultra attachants.
Une série bien intéressante. Le scénario est bon avec des adolescents en pleine découverte de la sexualité, de l'orientation sexuelle et de mieux se connaître. Le jeune casting est de qualité, la mise en scène est de qualité même si par moment, c'est un peu dans l'excès. C'est une bonne série à découvrir avec une bonne fin cohérente.
Une saison 2 qui ne faiblit pas. Du même niveau que la première saison avec en plus un vrai attachement pour tous ses personnages. Scène bien écrit, et interpretatione juste. Je poursuis donc !
Très bonne surprise que cette première saison. C'est intelligent, gonflé et surtout c'est drôle ! Un vrai attachement pour les protagonistes et du rythme.Je vais sans aucun doute me mater la suite...
La première saison était excellente elle méritait facilement 4 étoiles, malheureusement la série se délite un peu au fur et à mesure des saisons pour finir sur une saison 4 un peu décevante. La direction artistique sur cette série est bluffante, tant dans les costumes que les décors, c'est magnifique. Les musiques emballantes et l'écriture qui laisse aussi une part très importante aux personnages secondaires (qui volent souvent la vedette aux persos principaux) sont très réussis. La série est innovante, très originale, elle captive et on s'attache aux personnages. Il faut bien entendu avoir l'esprit très ouvert tant les sujets complexes et sensibles sont abordés, c'est une ode à la tolérance cette série. Malheureusement les scénaristes, peut-être en panne d'inspiration, iront peu à peu trop loin dans le progressisme qui devient dans les dernières saisons un peu caricatural et cliché. Mais ça reste une bonne série à découvrir, une sorte de bonbon très coloré et très feel-good.
On m'avait averti que cette 4ème saison était irritante tant le côté queer était omniprésent. Il est très présent c'est vrai. Cependant cette saison ne peut pas se résumer à ça et les intrigues sont toujours aussi touchantes et les personnages se complexifient. Cette saison est très bonne.
Ça faisait longtemps que j'avais regardé la seconde saison de la série ; ici, j’ai binge watché cette troisième saison. Et dans l’ensemble, j’ai trouvé la saison plutôt pas mal. Les histoires sont relativement intéressantes mais peut-être trop niaise et la réalisation est carré avec une belle composition d’image.
Par rapport aux intrigues, je trouve qu’elles sont peut-être un peu trop nombreuses ; au final, la fin de la saison contient trop de portes encore ouvertes. D’autant plus que les histoires peuvent se répéter au fil des épisodes. Sans compter que certains personnages sont excessivement caricaturaux et frôlent la parodie. Les sujets traités sont évidemment très intéressants avec une moralité honorable mais traités de manière utopiste. En clair, les récits sont prenants et dialectiques mais parfois les personnages rentrent trop dans le registre comique plus que dramatique.
La réalisation est vraiment très propre et millimétrée dans l’image. Concernant l’univers sonore est relativement oubliable malgré de chouettes musiques qui reviennent régulièrement. Mais l’image est vraiment soignée. En effet, chaque plan est maîtrisé et a une véritable signification ; la photographie est très belle (peut-être qu’elle n’est pas si marquante), il y a notamment des jeux avec les miroirs et les reflets qui sont très intelligents, naturels et fluides. Dans l’ensemble, la mise en scène est plus que maîtrisée ; elle manque éventuellement d’un “waouh effect” ou de séquences plus marquantes ; mais elle est d’une réelle qualité.
Malgré un récit très enfantin, j'estime que la réalisation est vraiment carré. Pour cela, je conseille cette saison en espérant que la suivante nous offrira une conclusion à la hauteur.
D'une quasi perfection, on en arrive à un final aussi court (9 épisodes) que peu dynamique. Un cast toujours bon ok mais mais qui ne parviens pas du tout à insuffler l'énergie que doit procurée une saison finale. Justement pour le cast, il est clair net et précis que la seule à avoir sût royalement évoluer, changer de charactère et tenter des approches multiples, déroutantes et parfois avec un certains succès, spoiler: c'est bien Ruby (impeccable Mimi Keene) qui, dans ses tenues aussi sublimes que son parler toujours franc, sait comment devenir la femme qu'elle n'avait pas sût devenir. Sa phase transitoire avec ses vieilles peurs ont été géniales. Otis (Asa Butterfield) à l'inverse complet n'est jamais parvenu à devenir l'homme que ses camarades ont sût devenir. Toujours réserver, toujours "peureux" et incapable d'avoir eut le "crans" de parler "vulgairement" et surtout, incapable de se séparer de sa mère sur le plan psychologique. C'est d'ailleurs ça l'erreur massive du scénario global, comment imaginer un ados aussi timide et réserver se ventant au fil des saisons comme "prêtre" du sexe, meilleur sexologue du lycée alors qu'il est incapable d'avoir une relation, incapable de se décider sur sa vie... Lunaire cette fois, Erci (Ncuti Gatwa) aura affronter ses peurs personnelles en avouant haut et fort son homosexualité et aura encore une fois sût performer de ses tenues assez hautes en couleurs, comme Ruby. Adam (Connor Swindells) s'est découvert une passion, loin du scolaire l'ayant "tuer" moralement et de l'ambiance parentale morose. Ses nouvelles conquêtes lui auront ouvert des portes pour le moins inespérées. Maeve (Emma Mackey) finie son parcours par une disparition mise particulièrement et bizarrement en scène, reflet d'une jeunesse troublée et la découverte de son frère ne fait que confirmer tous ça. Longue vie à la nouvelle britannique. Côté guest, Jean (Gillian Anderson) confirme qu'être mère à 50 ans passer est une longue route pas du tout tranquille, éprouvante psychologiquement et que mêler vie perso et nouvelle pro sont juste infernale, à moins d'en imposer son style . Une saison finale bien moyenne qui ne respecte ni son affiche ni son slogan : "Un final jouissif", mais qui à le mérite de dire adieux à ses personnages qu'on à si bien sût adorer que détester, avec pour certains, des évolutions diamétralement opposées.
Autre ambiance cette année, nouvelles directives et nouveaux objectifs. Alors que le pays connait l'existence de " l'école du sexe", spoiler: c'est une nouvelle direction prend les reines sous les traits de la jeune et "rock" Jemima Kirke dont les méthodes pourraient tellement faire penser au Moyen-Age ou avec des avis bien trancher sur les mentalités des ados, humiliations publique sur les charactères et styles vestimentaires... Au fond, on pourrait presque penser doublement sur ça, ne serait-ce pas finalement le ministère qui décida cette vision au lieu de cette femme, quoique bien participante à cela. Un jeu percutant et canon. Nos ados persécuter tentant la rébellion contre vent et marée, Otis (toujours si réserver avec certains mais évoluant à son rythme) officiellement "séparer" de Maeve (plus en retrait cette saison, bien dommage mais les évènements sont légitimes) mais bizarrement toujours les yeux un peu rivés sur elle mais, et c'est là la bonne surprise de la saison, son début relationnel avec la belle et populaire Ruby (excellente Mimi Keene performant les filles à papa et girly). Cette romance d'abord sexuelle (scènes en questions d'ailleurs très gentilles au vu du caractère rende dans de la miss) devenant sérieuse n'est pas sans rappeler une autre romance officielle d'une série opposée, "90 210" S3 entre l'autre populaire AnnaLynne McCord (Naomi) & Josh Zuckerman (Max) qui est devenue également totalement "What ?" tant les charactères et mode de vie sont opposés. Même si cette dernière semble s'être conclu en toute fin, allons savoir s'il va y avoir du renouveau ensuite ? Nouvelle direction et règles, nouvelle romance "expresse", au tour de la maman de devenir, mère, à plus de 45 ans si ça n'est plus. Une évolution scénaristique radicale qui va à peu près dans le sens du programme voulant déboiter les clichés et malaise sexuels, prouvant que même à cet âge très avancer rien n'est impossible, mais bien dangereux. Un final par contre décevant qui ne spoile que très peu voir rien de la suite et dernière virée sexuelle éducative, unique horizon, les States.
Très courte (6 épisodes) mais toujours si développée, un casting toujours royal des 2 côtés générationnels, un scénario global évoluant drastiquement et qui met en lumière ce qui aurait été impensable précédemment. 2 salles 2 ambiance ou notamment, Asa Butterfield & Gillian Anderson ainsi que Connor Swindells & Alistair Petrie qui, chacun de leur côtés, ont trouver le point commun qui d'une manière simplement concrète et réaliste, nous avons là 2 relations parentales qui explosent clairement. spoiler: L'une, mère et sexologue, l'autre, père et proviseur dont ces mêmes derniers vont finirent par travailler dans le même lieu jusqu'à ce celle-ci découvre l' "opération clandestine" lancée par sa progéniture. L'autre se voit renvoyé de là ou son père là inscrit, de force, pour redorer le blason familiale, pour finalement, aucun résultat. 2 relations explosives qui entoure cette saison ou tous les coups sont permis, une nouveauté de taille avec cette "agression" sexuelle qui n'en fut pas une mais dont la morale est tout aussi importante. Aimee Lou Wood incarne les milliers, millions de femmes qui à travers le monde, découvre, d'abord avec interrogation puis dégoût morale et personnel, les regards pervers et attouchements sexistes faisant de ces hommes de vrais "charognards" . 6 épisodes riches mais qui restent bien trop express à l'image de cette série devenue phénomène. Espérant que la prochaine sera plus fournie.
Rarement une série n'aura aussi bien portée son nom, le sexe et sa psychologie dans tous ses états avec ses morales et scènes cocaces. Une distribution bien inconnue qui aura notamment permis à la française spoiler: Emma Mackey de se faire un nom et d'obtenir le premier rôle féminin du côté des ados avec un personnage aussi rebel que direct. De son côté, Asa Butterfield ("La Stratégie Ender", "Miss Peregrine et les enfants particuliers"...) performe dans la peau de cet ado sans aucune expérience physique et morale, une timidité extrême bien poussée qui vaut à son rôle d'avoir une particularité que l'on pourrait limite jugée d'impensable, sa mère est sexologue. Un avantage massif qui lui permettra tout au long de cette première slave d'expérimenter moralement toutes les facettes du sexe. La mère justement, Gillian Anderson en double jeu, mère assez envahissante dans la vie de son fils et psy / écrivaine dont la franchise verbale est naturellement étonnante. Un casting secondaire impeccable explorant tour à tour les différentes vies et comportements des ados, leur but en plus de leur scolarité, un proviseur superbement jouer par Alistair Petrie qui perfectionne l'autorité d'autan en plus d'être un père bien absent pour son fils, gros caïd du lycée . 8 épisodes riches et passionnants qui ouvrent facilement la voie sur la suite à vivre sans modération.
Un peu moins bien que la première, cette fois-ci la saison utilise un peu trop la technique d'une histoire par épisode et c'est dommage, par contre la série va plus loin dans son propos progressiste et c'est juste génial.
Dans le lycée de Moordale, les élèves se posent énormément de questions par rapport à la vie sexuelle, à leurs pratiques et à leurs blocages divers et variés. Fils d'une éminente thérapeute sexuelle, Otis décide de mettre à disposition ses connaissances sur le sujet et propose des séances de thérapie. Il se fait aider par Maeve pour trouver des clients. Disponible sur netflix.
spoiler: cette saison 4 de "sex education" est la conclusion de la série. Exit le milieu inhibé du lycée de Moordale et bienvenue dans l'environnement opposé : un lycée où la bienveillance est la norme et où les nouveaux arrivés ne s'y intègrent pas tous. J'ai aimé ce nouveau parti-pris qui montre qu'un environnement exclusivement positif ne résoud pas tous les problèmes, et que tout est une affaire de juste milieu. Le concept de la série est génial mais commence à s'essouffler, il était temps de conclure. Certaines histoires comme celles d'Aimee, Eric ou Joana sont très inspirantes alors que d'autres sentent un peu le réchauffé comme celles d'Adam et Maeve.
Très bien, même si l'image la série peut paraître "vulgaire" pour une série qui a pour principale but de faire de l'éducation sexuelle le scénario reste vraiment bien. Je recommande.