Avis The End Of The F***ing World - Page 3

En principe je n'aime pas les séries à "humour noir", "humour décalé", mais j'ai accroché à celle-ci. J'ai fini les 2 premières saisons depuis un moment déjà, et j'attends la 3ème. J'espère qu'il y aura un récapitulatif des 2 premières saisons lors de la 3ème, car j'ai un peu oublié.

Une des meilleurs séries Netflix ! Un scénario très originale et incroyable ! C'est très Trash, et sa part dans tous les sens ! Véritable pépite ! (c'était à l'époque quand Netflix savait s'arrêter)

Road movie de 2 adolescents paumés qui vont enfreindre la loi à plusieurs reprises et plus ou moins gravement.
La narration faîte par eux nous indique leurs pensées, leurs questionnements, leurs incertitudes.
Tout cela dans une ambiance étrange liée à leurs situations psychologiques qui ne sont pas au beau fixe.

Le format d'épisodes courts (vingtaine de minutes chaque) est appréciable et on ne s'ennuie pas.

La b.o est excellente.

Une série britannique super originale mettant en scène deux ados marginaux au cours d'un road trip. Une aventure riche en émotion et en humour noir et avec une excellente interprétation des deux jeunes acteurs. Le format court convient bien à ce style de série. J'ai adoré !

Une série typiquement anglaise, avec tout le cynisme et le flegme dont ils sont capables. J'aime beaucoup aussi le côté humour noir et ironique de certaines situations. La première saison m'a paru quelque peu brouillonne, mais pour la seconde ils ont mis le paquet pour qu'elle soit tour a tour drôle et émotionnellement intense.

Très bonne petite série que j'ai beaucoup apprécié. C'est l'histoire de deux ados (James et Alyssia) assez spécials qui partent à l'aventure. Il a en même temps une touche d'humour et une histoire d'amour. Je conseille!

la suite tant atendue , et j'ai été plutôt étonné . la série est par contre beaucoup moins humoristique que la premiere . elle a toujours son ambiance plutôt pesante . mais elle est quand même plus trash . la saison 2 est donc trés agréable a regarder mais moinsque la première .

Un bijoux d'humour à la sauce britannique autour de deux adolescents pas comme les autres.
Je suis littéralement tombé follement amoureuse de cette série qui confirme une fois de plus pour moi la supériorité des séries UK sur les séries US (ou en tout cas celles ci me correspondent mieux). C'est drôle, c'est très touchant, c'est original, c'est beau bref tout pour plaire.
Premièrement, les personnages sont incroyablement touchant, attachants, bien construits, ils semblent réels ils sont complètement crédibles. Bon comme énormément d'oeuvres destinées à un public adolescent, on utilise le postulats de personnages décrits comme différents ou à part qui ont du mal à sociabiliser et qui vont très logiquement se retrouver dans leur différence par rapports aux autres jeunes de leur âge. James se décrit (à tort) dès le départ comme ce qu'il pense être un psychopathe et commence à se rapprocher de la jeune Alyssa de son lycée parce qu'il considère qu'elle pourrait être une bonne première victime de ses pulsions meurtrières. Or, ce qui est assez ironique c'est que finalement la jeune fille semble beaucoup plus dérangée que lui par bien des aspects, elle est très franche (voire trop parfois), inexpressive, semble ne sentir pas énormément de sentiments, elle est très sarcastique, n'aime pas les autres et a une vision du monde très pessimiste et mature pour son âge. Il va très vite tomber sous le charme de cette fille atypique avec qui il va entamer un périple pleins de rebondissements. Leur relation est touchante justement par sa différence par rapport aux codes classiques des couples d'adolescents dans le cinéma, eux ne sont pas outrageusement romantiques (ils parlent crument de sexualité par exemple), ils brillent par leur précocité, leur intelligence, leur précocité, leur ras-le-bol et de la vie et leur vision négative de ce qui les entoure en général. Ils sont très drôles et sarcastiques la plupart du temps mais cachent tout deux derrière leurs masques de rebelles de la société, des codes et de la dites "norme", une fragilité, une sensibilité exacerbée voire même une douceur qu'on découvre au fur et à mesure qu'on dévore les épisodes.
On ne s'attendait pas vraiment (moi la première) à une seconde saison à cette série qui pouvait à elle seule en une saison constitué une très bonne oeuvre pour adolescents surtout en sachant que la fin de cette saison semblait ne pas attendre une suite.
Mais j'ai été très surprise (m'attendant potentiellement à une suite qui surferait sur les codes qui ont marchés dans le première saison sans évoluer et proposer de nouvelles choses) puisque cette seconde saison est de loin ma favorite. En effet, elle prend un angle beaucoup plus dramatique par rapport à la première qui était essentiellement comique (bien qu'elle posait déjà les jalons de problématiques en sous-texte très sérieuses comme les agressions sexuelles, la mauvaise parentalité, le rejet des autres chez les jeunes, le meurtre, une société inégale et injuste qui peut pousser les adolescents à se rebeller contre toute forme d'autorité). J'ai adoré l'arc autour du personnage très bien maitrisé (autant par le jeu incroyable de l'actrice que son écriture) de la meurtrière Bonnie. On dépeind un portrait complet du personnage en lui consacrant le début de la série, et on est même parfois amené à s'y attacher en découvrant son passé douloureux. Bonnie est très intéressante par son ambivalence, elle est violente, impulsive ou encore manipulatrice et malsaine mais aussi très touchante dans sa fragilité, son manque de confiance en elle, sa sensibilité et sa grande intelligence.
Parlons un peu de l'esthétique qui est, on ne peut pas le nié, très fine, épurée et parfois même assez fascinante. On nous offre des paysages de campagnes, de bords de mer ou de petits villages ruraux avec des lumières d'aubes ou de couchers de soleil très beau qui contrastent avec une image globalement et généralement assez terne et neutre dans ces couleurs.
La toute fin de la série est ma partie favorite spoiler: [spoiler]
: lorsque Bonnie tente d'assassiner Alyssa dans le restaurant dans lequel elle travaille, la tension est palpable, c'est volontairement lent pour nous faire monter l'angoisse sachant que la série nous a surpris plus d'une fois on peut se demander ce que la fin nous réserve et si nos personnages favoris vont réellement y rester. La série joue avec ce doute en mettant même en scène un faux meurtre qui est en fait le fruit du délire de la propre peur des protagonistes qui fait miroir très explicitement à celle du spectateur. Au final , tout se termine plutôt bien puisque nos héros s'en sorte sains et saufs mais Bonnie se suicide ce qui peut nous toucher tout de même. Mais tout n'est pas si rose. En effet, les deux adolescents sont profondément traumatisés par cet évènement et leur apporte une encore plus grande maturité et une vision de la vie d'autant plus sombre. [/spoiler]
En bref, une série incroyable, que j'ai bingwatcher salement, j'ai ri et pleuré et passé en définitive un excellent moment devnt ce bijoux teenager britannique originale et très bien construit, bravo !

"The End of the F***ing World" est une œuvre singulière dans le paysage des séries télévisées contemporaines. Adaptée du roman graphique de Charles Forsman, cette série, en seulement deux saisons et seize épisodes, a réussi à captiver un public grâce à son mélange unique de comédie noire et de drame poignant.

Une première saison prometteuse
La première saison de la série pose les bases avec une habileté remarquable. Nous faisons la connaissance de James (Alex Lawther) et Alyssa (Jessica Barden), deux adolescents aux personnalités aussi complexes que déchirantes. James, convaincu d'être un psychopathe, et Alyssa, en quête d'évasion, forment un duo improbable mais étrangement attachant. Leur road-trip anarchique à travers l'Angleterre est ponctué de moments à la fois hilarants et troublants. La narration succincte, la cinématographie audacieuse et la bande sonore signée Graham Coxon contribuent à créer une ambiance unique qui oscille entre le macabre et le mélancolique.

Une deuxième saison plus sombre
La seconde saison, diffusée en 2019, prend un tournant plus sombre. L'introduction du personnage de Bonnie (Naomi Ackie) ajoute une nouvelle dimension à l'histoire, en explorant les conséquences des actions passées de James et Alyssa. La dynamique entre les personnages principaux évolue de manière significative, offrant des moments de tension dramatique intense. Les thèmes de la rédemption et de la culpabilité sont abordés avec une profondeur qui, bien que louable, peut parfois alourdir le récit.

Des performances d'acteurs inoubliables
Alex Lawther et Jessica Barden livrent des performances exceptionnelles tout au long des deux saisons. Leur chimie à l'écran est palpable et leur capacité à incarner des personnages aussi torturés avec une telle authenticité est impressionnante. Leurs interactions sont le cœur battant de la série, et chaque scène qu'ils partagent est imprégnée d'une tension électrique.

Points forts et faibles
L'un des points forts majeurs de "The End of the F***ing World" est sa capacité à mélanger humour et tragédie de manière fluide. Les dialogues mordants et les situations absurdes offrent des moments de légèreté qui contrastent efficacement avec les thèmes plus sombres de la série.

Cependant, la série n'est pas sans défauts. La seconde saison, bien qu'ambitieuse, souffre parfois de son rythme plus lent et de sa tonalité plus sérieuse. Les nouvelles intrigues introduites, notamment avec le personnage de Bonnie, bien qu'intéressantes, ne parviennent pas toujours à maintenir le même niveau d'engagement que la première saison. De plus, la conclusion de la série, bien que satisfaisante pour certains, peut sembler précipitée pour d'autres, laissant certains arcs narratifs partiellement explorés.

Conclusion
"The End of the F***ing World" est une série qui mérite d'être vue pour son originalité et ses performances d'acteurs remarquables. Bien que la première saison soit légèrement supérieure à la seconde en termes de rythme et de cohérence narrative, l'ensemble de l'œuvre offre une expérience télévisuelle mémorable. Avec ses personnages complexes, son mélange audacieux de genres et son style visuel distinctif, "The End of the F***ing World" laisse une impression durable, malgré quelques imperfections.

En somme, cette série est un voyage émotionnel unique qui, tout en n'étant pas parfait, réussit à captiver et à toucher profondément ses spectateurs. Une exploration fascinante de la jeunesse, de la rébellion et de la quête de soi, elle se situe confortablement dans la tranche supérieure des séries mémorables, sans pour autant atteindre l'excellence absolue.

Série particulière mais qui change de l'ordinaire, et c'est bien d'avoir un point de vue adolescent qui change complétement de ce que l'on a l'habitude de voir. L'intrigue est sympathique et l'on s'attache aux personnages. Cependant, je pense qu'il ne mériterait pas d'y avoir une nouvelle saison.

James est un adolescent très perturbé. Suite au décès de sa mère, il se retrouve seul avec son père.

Son passe-temps préféré est de tuer des animaux, mais cela ne lui suffit plus, il décide donc de s’en prendre à un être humain.

Son choix se pose sur une camarade du lycée, Alyssa, aussi perturbée que lui, elle-même confrontée à de gros problèmes familiaux.

Lorsque l’opportunité s’offre à eux, ils décident de s’enfuir et parcourent l’Angleterre à la recherche d’aventure et de liberté.

Cette série anglaise à l’humour noir et au style décalé, saura contenter un public à la recherche d’originalité.


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J'ai dévoré les 2 saisons avec plaisir. Je ne suis pas un grand fan de séries mais ça fait plaisir de voir que de vraies petites pépites existent encore.
C'est le summum de l'humour noir, un road trip qui m'a scotché.
II y a longtemps que je n'avais pas vu une série avec une vraie originalité et la recommande sans la moindre hésitation.

personnages décalés, humour corrosif, série déjantée. le tout est explosif et se regarde avec grand plaisir.

Très fin : personnage, réalisation, scénario et jeu d'acteurs. Interprétions au top
La série se dévore. Recommandée.

Avec la saison 1 arrivait la surprise, la découverte, et c etait plutôt bon, l histoire était assez fluide avec des épisodes courts. Les personnages assez barrés et sortants de l ordinaire étaient intéressant à suivre. La série a pris un tournant radical spoiler: au premier meurtre de James changeant totalement de genre en cours de saison, passant tantôt d enquête policière à fuite des héros
mais ça rajoutait des intrigues correctes mais pas incroyables. La fin de la saison 1 nous laissait imaginer le pire spoiler: : la mort de James. Le début de la saison 2 à continué de jouer avec cette idée et on y a presque cru
, on a retrouvé une nouvelle alyssa spoiler: qui a refait sa vie et va même se marier,
un nouveau personnage fait son apparition. Plutôt intéressant et bien trouvé, spoiler: ayant des liens avec le violeur de la saison 1 et voulant tuer les 2 héros.
spoiler: On retrouve finalement James, rétablit, parti lui aussi pour une nouvelle vie, ayant une relation père fils enfin correcte. Et puis le choc, son père meurt en milieu d épisode 2, très surprenant.
La saison à été très similaire à la 1 ce qui peut être perçu comme répétitif. Les points positifs sont surtout le développement des 2 personnages principaux spoiler: qui ont les rôles inversés de la saison 1. Alyssa devenant presque insensible comme James en s1 et James très bavards et presque hyperactif comme alyssa en s1.
Évoquant l idee de suicide, de mort et de mariage, la série a pris un tournant encore plus mature dans la s2, faisant des ados de la s1 des adultes. La fin spoiler: peut être un peu trop idyllique
ne m a pas beaucoup convaincu mais au moins il y a une fin. Je vous conseille cette série, pas indispensable mais sympathique et légèrement surprenante. Elle est courte donc ça se regarde vite.