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soniadidierkmurgia
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Critique de la série
4,5
Publiée le 18 février 2020
Une excellente mini-série allemande sur le monde de la finance, s'intéressant de très près au petit cercle restreint des traders et de leurs dirigeants qui ne vivent que par et pour l'argent certes mais aussi et surtout pour le pouvoir . Sur deux saisons de chacune six épisodes, ce ne sont qu'intrigues et coups bas pour prendre une place au sein du conseil d'administration d'une banque sans cesse en restructuration et sous la menace d'une faillite liée aux marchés ou aux pratiques frauduleuses qui peuvent faire s'écrouler ce qui ne semble être qu'un château de cartes. Le virus sera inoculé par une jeune cadre (Paula Beer) licenciée puis recrutée dans une autre banque pour être spoiler: sans qu'elle le sache la taupe d'une dirigeante (Désirée Nosbusch) cherchant à se frayer un chemin jusqu'au sommet. Le scénario très malin même s'il est un peu répétitif sur la deuxième saison fonctionne essentiellement sur la duplicité dont va faire preuve l'apparemment très rangée Jana Liekman (Paula Beer) qui se révélera spoiler: sans doute la plus prompte à changer de son fusil d'épaule et à fermer des yeux chastes sur les basses œuvres qu'on lui demande d'effectuer . Magnifiquement interprétée et filmée dans un Francfort devenu pour l'occasion le clone d'une mégalopole américaine, "Bad Banks" et un régal d'efficacité. On saluera au passage la prestation toute en onctuosité malsaine de Jean-Marc Barr à contre-emploi.
Une très bonne série avec des interprétations de très haut vol, impressionnant. Servie par un scénario au rythme effréné, sans temps mort et machiavélique. Surprise à chaque épisode, on en redemande. 4/5 !!!
Le concept de la série était intéressant au départ. Il reposait sur l’objectif consistant à relater une intrigue de thriller dans un contexte de haute finance dont il fallait dénoncer les aspects toxiques et impitoyables. Sauf que non seulement le thriller n’est pas clairement tissé au système dénoncé, mais pour bien dénoncer le dit système, encore faut le bien connaître. Or, cela ne semble pas le cas d’Oliver Kienle, qui a une bonne connaissance de certains aspects du monde bancaire, et de la haute finance, mais de manière très parcellaire. Ainsi il nous balance des éléments de jargon financier en permanence, mais sans qu’il parvienne à les relier de manière claire aux actions et aux dialogues. De sorte que le spectateur est témoin d’actions, et de conversations secrètes, où tout est ellipse, et il navigue constamment dans le flou, sans que les enjeux, et les motivations des uns et des autres n’aient clairement été définis. Tout cela dans un contexte d’une haute finance, traitée de manière fumeuse, voire caricaturale.
Une saison 2 sur les chapeaux de roue, notamment trois premiers épisodes qui ne laissent pas une seconde de répit et nous plongent dans le monde de la fintech berlinoise, tout en gardant un pied a Francfort. La vitesse était déjà un ingrédient clé de la saison 1 et reste la plus grande qualité de la série. Le problème n’est donc pas tant les incessants renversements d’alliances, trahisons, etc., mais plutôt le fait que ces retournements de situation remettent en cause les enjeux profonds de la saison presque à chaque épisode, sans laisser le temps d’appréhender ce que ces changements impliquent pour les personnages. Un défaut dont les scénaristes semblent eux-mêmes avoir eu conscience lorsqu’au milieu de l’emballement des derniers épisodes, l’un des quatre personnages de « patrons » se moque ouvertement du jeu de chaises musicales qui l’a amené à sa propre chute. Deuxième défaut : le virage mafieux de la série, qui adopte la logique d’une surenchère criminelle dans la veine de ce qu’avaient pu proposer Damages et House of Cards en leur temps (séries qui ont à l’évidence beaucoup inspiré cette saison 2). Là encore, les scénaristes tentent de mettre à distance la noirceur ambiante en mettant dans la bouche de leur héroïne une réplique sur la différence entre une banque et un cartel de la drogue. Et en effet, on pourrait douter. Malgré la bonne tenue des 4 premiers épisodes, les deux suivants virent au n’importe quoi, avec des rebondissements captivants mais totalement invraisemblables, surtout concentrés sur une durée si courte. Par ailleurs, le réalisme des décors et de certains aspects du scénario jouent toujours en faveur de la série, tout comme son casting, impeccable, mais on est légèrement en dessous de la saison 1.
Excellente série, et pourtant, je n'aime pas forcément le thème abordé. Paula Beer est incroyable de beauté et d'intelligence. Barry Atsma a un charisme incroyable et leur alchimie est indéniable à l'écran. La saison 2 est plus violente que la saison 1, mais elle est tout aussi intéressante.
Grosse déception. Bien que le jeu des acteurs soit excellent (quoiqu'assez prévisible à la longue) et la mise en scène digne des meilleures séries américaines, le scénario sombre dans les exagérations, les péripéties invraisemblables et à la longue fatigantes. On finit par ne plus rien comprendre aux personnages qui ne cessent de basculer entre la haine et l'amour, l'enthousiasme et le désespoir (on comprend parfaitement que c'est ce que veulent nous faire comprendre les auteurs, mais à ce degré ça manque totalement de finesse). L'impression qui finit par s'installer, c'est celle d'un scénario bâclé surtout dans la 2e saison. Beaucoup d'argent investi finalement dans le vent: que restera-t-il de cette entreprise? Sans doute pas grand chose, sauf pour les acteurs qui auront pu affirmer leur talent. C'est déjà ça, mais c'est mince. Jean-Luc Bernet
Très bonne série, sujet, déroulement, rythme mais par-dessus tout les acteurs sont excellents.Sans doute que les intrigues sont quelque peu exagérées mais ça fonctionne.
Réalisation et mise en scène nerveuses et dynamiques, interprétation impeccable, font de cette série un spectacle divertissant mais un peu en surrégime. Les mécanismes financiers à l'oeuvre, comme d'ailleurs les stratégies et manœuvres manquent de clarté. La préoccupation didactique n'étant pas celle de la réalisation qui préfère jouer sur les effets et les émotions en s'exonérant de l'intelligence du scénario au profit parfois de d'une confusion obscure et fortement impressive. Cette facilité est peut-être la règle du genre face à un contexte trop technique. Dommage, le résultat final eut été tout autre.
C'est rythmé et sans temps mort et le thème n'est pas très courant. Cependant les mécanismes financiers ne sont pas trop expliqués donc la vraisemblance et la clarté en pâtissent un peu.
Très bonne réalisation et interprétation. On dévore cette 1ère saison dans la droite lignée de l'excellent Margin Call (2011). A découvrir absolument. Merci Arte. Vivement une saison 2 :-D