La Vérité sur l'affaire Harry Quebert : Critiques de la presse
La Vérité sur l'affaire Harry Quebert
Critiques spectateurs
Critiques presse
Note moyenne
2,3
10 titres de presse
Première
Télé Loisirs
L'Express
Ecran Large
Le Monde
Le Figaro Magazine
L'Obs
Vanity Fair
DailyMars
Télérama
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
10 critiques presse
Première
par Charles Martin
(…) on peut d'emblée rassurer les lecteurs du roman original : ils ne seront pas perturbés pas cette version télévisuelle, qui retranscrit à la lettre, presque page après page, le récit de Dicker. Parfois un peu fastidieux, car le script aurait probablement gagné en rythme (à mi-parcours notamment), s'il avait su écarter quelques longueurs. (…) Néanmoins, Annaud (L'Amant, Le Nom de la Rose, L'Ours...) met tout son talent au service de l'oeuvre, pour magnifier ce décor ensorcelant, et cette histoire d'amour interdite, qui sera le déclencheur de toute l'intrigue. Sa réalisation soignée donne plus de profondeur au mystère Harry Quebert, qui devient plus intrigant, épisode après épisode. Passant admirablement d'une époque à une autre (le montage est très efficace), l'enquête progresse et ne manque pas de révélations pour nous tenir en haleine. Indéniablement, le mystère tissé par Joël Dicker est toujours aussi captivant et fonctionne sur le petit écran. D’autant que Patrick Dempsey est assez bluffant.
La critique complète est disponible sur le site Première
Télé Loisirs
par Stéphanie Gorlin
Certes la fiction est très attendue mais, faut-il la regarder pour autant ? Oui, trois fois oui ! Il est tout à fait possible de ne pas avoir lu le roman de Joël Dicker, en revanche, il est plus difficile de ne pas en avoir entendu parler. Alors, on regarde au moins par curiosité. Ensuite, pour ceux qui ont dévoré le livre, il faut regarder pour voir si l’adaptation de Jean-Jacques Annaud, dont c’est la première expérience à la télévision, est fidèle au roman dont elle est tirée. Troisième raison – et pas des moindres – de se lancer dans la fiction : Patrick Dempsey, enfin de retour sur le petit écran après sa disparition tragique de Grey’s Anatomy, en 2015.
La critique complète est disponible sur le site Télé Loisirs
L'Express
par Igor Hansen-Love
À en juger par les quatre premiers épisodes (sur dix) montrés à la presse, le résultat, sans surprise, est à l'image du roman : addictif mais superficiel - les cliffhangers fonctionnent à merveille mais les personnages principaux restent, hélas, de simples archétypes -, habilement construit mais sans style - l'enchevêtrement de flash-back est efficace mais Jean-Jacques Annaud, comme Joël Dicker, manque d'audace et de point de vue - exotique mais cliché -, l'atmosphère de la côte Est avec ses diners et ses maisons en bois est attractive, mais elle ressemble à un collage de lieux communs sur les États-Unis. Avec ses qualités et ses défauts, cette série s'impose comme un divertissement négligeable. Mais pas déplaisant. C'est déjà ça.
La critique complète est disponible sur le site L'Express
Ecran Large
par Alexandre Janowiak
Cette adaptation événement du thriller à succès de Joël Dicker manque cruellement de panache techniquement, pour interpeller réellement, et se donne trop peu de libertés pour éviter les stries du roman. En résulte une série divertissante, à l'intrigue agréablement menée, mais qui ne marque jamais les esprits.
La critique complète est disponible sur le site Ecran Large
Le Monde
par Martine Delahaye
De cette série tournée en anglais et diffusée sur TF1 (…), nous n’avons pu voir que le premier épisode. Difficile, dans ses conditions, de juger de la condensation des presque 700 pages du roman de Joël Dicker. Mais la réalisation et le montage, pour leur part, privent le récit de fluidité et de finesse, laissant de ce premier épisode un goût de feuilleton à l’ancienne.
La critique complète est disponible sur le site Le Monde
Le Figaro Magazine
par Constance Jamet
Un feuilleton en dix épisodes que les spectateurs vont découvrir ce soir, mais qui nous a laissés sur notre faim. Trop sage, trop convenu pour un projet qui sur le papier aurait dû nous éblouir (…)
La critique complète est disponible sur le site Le Figaro Magazine
L'Obs
par Sophie Grassin
Difficile de se faire une opinion définitive à la vision de deux premiers épisodes, d’exposition qui plus est. Mais tout de même...La scène de la rencontre entre Quebert et Nola Kellergan ne convainc pas. Les plans aériens de la forêt (la série se déroule sur la Côte Est des Etats-Unis), celui, répété, sous forme de flash d’une victime qui avait recueilli la jeune Nola avant sa mort et la musique sursignifiante de Simon Franglen censée venir appuyer les séquences de suspense, ne sont pas précisément économes d’effets. L’emploi de la voix off alourdit l’ensemble.
La critique complète est disponible sur le site L'Obs
Vanity Fair
par Gabriel Piozza
L'adaptation de La Vérité sur l'affaire Harry Quebert rencontrera sûrement un franc succès, tant elle est attendue par les (nombreux) lecteurs du roman. Malheureusement, à l'heure où les séries à suspens continuent de fasciner les foules tout en se détachant des clichés du genre, la fiction de Jean-Jacques Annaud ne parvient pas à innover et tombe dans la simplicité outrancière. Tout est montré, expliqué, décrypté, si bien que le téléspectateur n'a plus qu'à attendre patiemment que soit révélée l'identité du tueur. C'est d'ailleurs là le seul intérêt de cette adaptation : offrir un peu de mystère à ceux qui n'auraient pas lu le roman original.
La critique complète est disponible sur le site Vanity Fair
DailyMars
par Yann Kerjan
La composition du tableau est une chose. Encore faut-il y insuffler de la vie. Or notre Jean-Jacques Annaud national se perd dans de langoureux plans interminables et se prend les pieds dans le traversin de dialogues à dormir debout. Le montage est si monotone et dérisoire qu’il aura raison de la moindre once de vitalité du téléspectateur ou de la téléspectatrice en un temps record. Soulignons néanmoins qu’à sa décharge, Annaud doit meubler la bagatelle de dix épisodes, soit une durée bien trop longue pour un matériau original qui n’est pas si conséquent.
La critique complète est disponible sur le site DailyMars
Télérama
par Emilie Gavoille
Jean-Jacques Annaud livre une adaptation (hélas) fidèle au « page turner » originel, restituant la lourde mécanique narrative — constructions parallèles, va-et-vient chronologiques, mises en abyme répétées — sans parvenir à insuffler de la substance aux dialogues et aux personnages, insipides et boursouflés de clichés.
La critique complète est disponible sur le site Télérama
Première
(…) on peut d'emblée rassurer les lecteurs du roman original : ils ne seront pas perturbés pas cette version télévisuelle, qui retranscrit à la lettre, presque page après page, le récit de Dicker. Parfois un peu fastidieux, car le script aurait probablement gagné en rythme (à mi-parcours notamment), s'il avait su écarter quelques longueurs. (…) Néanmoins, Annaud (L'Amant, Le Nom de la Rose, L'Ours...) met tout son talent au service de l'oeuvre, pour magnifier ce décor ensorcelant, et cette histoire d'amour interdite, qui sera le déclencheur de toute l'intrigue. Sa réalisation soignée donne plus de profondeur au mystère Harry Quebert, qui devient plus intrigant, épisode après épisode. Passant admirablement d'une époque à une autre (le montage est très efficace), l'enquête progresse et ne manque pas de révélations pour nous tenir en haleine. Indéniablement, le mystère tissé par Joël Dicker est toujours aussi captivant et fonctionne sur le petit écran. D’autant que Patrick Dempsey est assez bluffant.
Télé Loisirs
Certes la fiction est très attendue mais, faut-il la regarder pour autant ? Oui, trois fois oui ! Il est tout à fait possible de ne pas avoir lu le roman de Joël Dicker, en revanche, il est plus difficile de ne pas en avoir entendu parler. Alors, on regarde au moins par curiosité. Ensuite, pour ceux qui ont dévoré le livre, il faut regarder pour voir si l’adaptation de Jean-Jacques Annaud, dont c’est la première expérience à la télévision, est fidèle au roman dont elle est tirée. Troisième raison – et pas des moindres – de se lancer dans la fiction : Patrick Dempsey, enfin de retour sur le petit écran après sa disparition tragique de Grey’s Anatomy, en 2015.
L'Express
À en juger par les quatre premiers épisodes (sur dix) montrés à la presse, le résultat, sans surprise, est à l'image du roman : addictif mais superficiel - les cliffhangers fonctionnent à merveille mais les personnages principaux restent, hélas, de simples archétypes -, habilement construit mais sans style - l'enchevêtrement de flash-back est efficace mais Jean-Jacques Annaud, comme Joël Dicker, manque d'audace et de point de vue - exotique mais cliché -, l'atmosphère de la côte Est avec ses diners et ses maisons en bois est attractive, mais elle ressemble à un collage de lieux communs sur les États-Unis. Avec ses qualités et ses défauts, cette série s'impose comme un divertissement négligeable. Mais pas déplaisant. C'est déjà ça.
Ecran Large
Cette adaptation événement du thriller à succès de Joël Dicker manque cruellement de panache techniquement, pour interpeller réellement, et se donne trop peu de libertés pour éviter les stries du roman. En résulte une série divertissante, à l'intrigue agréablement menée, mais qui ne marque jamais les esprits.
Le Monde
De cette série tournée en anglais et diffusée sur TF1 (…), nous n’avons pu voir que le premier épisode. Difficile, dans ses conditions, de juger de la condensation des presque 700 pages du roman de Joël Dicker. Mais la réalisation et le montage, pour leur part, privent le récit de fluidité et de finesse, laissant de ce premier épisode un goût de feuilleton à l’ancienne.
Le Figaro Magazine
Un feuilleton en dix épisodes que les spectateurs vont découvrir ce soir, mais qui nous a laissés sur notre faim. Trop sage, trop convenu pour un projet qui sur le papier aurait dû nous éblouir (…)
L'Obs
Difficile de se faire une opinion définitive à la vision de deux premiers épisodes, d’exposition qui plus est. Mais tout de même...La scène de la rencontre entre Quebert et Nola Kellergan ne convainc pas. Les plans aériens de la forêt (la série se déroule sur la Côte Est des Etats-Unis), celui, répété, sous forme de flash d’une victime qui avait recueilli la jeune Nola avant sa mort et la musique sursignifiante de Simon Franglen censée venir appuyer les séquences de suspense, ne sont pas précisément économes d’effets. L’emploi de la voix off alourdit l’ensemble.
Vanity Fair
L'adaptation de La Vérité sur l'affaire Harry Quebert rencontrera sûrement un franc succès, tant elle est attendue par les (nombreux) lecteurs du roman. Malheureusement, à l'heure où les séries à suspens continuent de fasciner les foules tout en se détachant des clichés du genre, la fiction de Jean-Jacques Annaud ne parvient pas à innover et tombe dans la simplicité outrancière. Tout est montré, expliqué, décrypté, si bien que le téléspectateur n'a plus qu'à attendre patiemment que soit révélée l'identité du tueur. C'est d'ailleurs là le seul intérêt de cette adaptation : offrir un peu de mystère à ceux qui n'auraient pas lu le roman original.
DailyMars
La composition du tableau est une chose. Encore faut-il y insuffler de la vie. Or notre Jean-Jacques Annaud national se perd dans de langoureux plans interminables et se prend les pieds dans le traversin de dialogues à dormir debout. Le montage est si monotone et dérisoire qu’il aura raison de la moindre once de vitalité du téléspectateur ou de la téléspectatrice en un temps record. Soulignons néanmoins qu’à sa décharge, Annaud doit meubler la bagatelle de dix épisodes, soit une durée bien trop longue pour un matériau original qui n’est pas si conséquent.
Télérama
Jean-Jacques Annaud livre une adaptation (hélas) fidèle au « page turner » originel, restituant la lourde mécanique narrative — constructions parallèles, va-et-vient chronologiques, mises en abyme répétées — sans parvenir à insuffler de la substance aux dialogues et aux personnages, insipides et boursouflés de clichés.