CoinCoin et les Z'inhumains : Critiques de la presse
CoinCoin et les Z'inhumains
Critiques spectateurs
Critiques presse
Note moyenne
2,9
10 titres de presse
20 Minutes
L'Obs
Le Monde
Télé 7 Jours
Les Inrockuptibles
L'Express
La Croix
Première
Télérama
Télé 2 semaines
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
10 critiques presse
20 Minutes
par Anne Demoulin
L’occasion d’embarquer dans une nouvelle folle aventure policière, fantastique, existentielle et encore plus ovniesque. (…) Et Bruno Dumont de nous emmener dans une sorte de Día de muertos aussi foutraque qu’irrésistible.
La critique complète est disponible sur le site 20 Minutes
L'Obs
par Sophie Grassin
Bruno Dumont ne se contente pas de donner une suite à son "P'tit Quinquin". Il réfléchit justement à la notion de suite et de série, pense au grotesque des toiles de Bosch et de Brueghel, à leur façon de défigurer les choses et détraque son burlesque en jouant la carte du discordant. Dans Coincoin et les Z'inhumains, il épuise aussi le phénomène de répétition. Ici, tout ne cesse de se dupliquer à l'image du commandant de police Van der Wayden (le spectateur verra bien par quel phénomène), de la voiture des flics en équilibre sur deux roues (gag déjà présent dans "P'tit Quinquin" et maintes fois réutilisé dans cette deuxième saison), ou de la vision d'une grange qui s'écroule entièrement à l'exception de la façade, pour installer un dérèglement général prodigieusement jouissif.
La critique complète est disponible sur le site L'Obs
Le Monde
par Jacques Mandelbaum
Bruno Dumont n’oublie pas son passé d’enseignant en philosophie, nous donnant bien à penser en même temps qu’il nous donne bien à rire. Considérez cette matière brune qui se propage un peu partout autour de nous et qui partout met au carré la connerie humaine. Ne suggère-t-elle pas qu’en stigmatisant l’étranger qui est parmi nous, homme parmi d’autres hommes qui ne le reconnaissent pas comme tel, c’est, pour le coup, à nous-mêmes que nous risquons de devenir étrangers ? Alors on rit pour ces idées, mais d’un rire jaune… Ce malaise qui poisse à travers le comique de Coincoin et les Z’inhumains est le signe que l’art de Bruno Dumont, aussi éloigné qu’il nous paraisse du réalisme, est résolument de son temps.
La critique complète est disponible sur le site Le Monde
Télé 7 Jours
par Olivier Boucreux
Bruno Dumont reprend ses personnages du "P’tit Quinquin" et les emmène encore plus loin, dans une histoire de magma extraterrestre. Transgressif, drôle, bien filmé, bien joué… Pour peu qu’on accepte le deuxième voire le troisième degré, c’est jouissif !
La critique complète est disponible sur le site Télé 7 Jours
Les Inrockuptibles
par Olivier Joyard
L’alien qui atterrit avec fracas dans les paysages trop propres de la télé française est revenu. Quatre ans après P’tit Quinquin, carton d’audience aussi imprévu qu’historique, Bruno Dumont retrouve le prime time d’Arte avec une suite ébouriffée, Coincoin et les Z’inhumains.
La critique complète est disponible sur le site Les Inrockuptibles
L'Express
par Eric Libiot
Dumont continue de faire mouche : Coincoin et les Z'inhumains est une série totalement barrée, dont il pousse encore plus loin le principe. Mais ce qui marchait pour P'tit Quinquin, en gros la surprise, le décalage, le bizarre, n'opère plus. Le premier épisode est très prometteur, qui pose des enjeux excitants. Peut-être trop... Le reste a du mal à rebondir : le scénario est très mince, donc décevant, les personnages sont les mêmes du début à la fin, l'ambiance est répétitive, les gags se voient de loin. Reste que Bruno Dumont filme comme personne. Une leçon de mise en scène au service d'une série qui aurait largement méritée d'être ramassée en deux épisodes.
La critique complète est disponible sur le site L'Express
La Croix
par Cécile Jaurès
Humour absurde, comique de répétition, quiproquos surréalistes… la nouvelle farce grotesque concoctée par Bruno Dumont (qui vient de recevoir un Léopard d’honneur au festival de Locarno en Suisse) fait souvent sourire mais montre aussi ses limites : avec ses dialogues parfois inintelligibles, son jeu approximatif et ses situations sans queue ni tête, les quatre épisodes de Coincoin et les z’inhumains donnent parfois l’impression de tirer en longueur.
La critique complète est disponible sur le site La Croix
Première
par Guillaume Bonnet
Dumont ne découvre plus le mécanisme de la comédie, il l’applique. Il n’interroge plus son style, il croit à son savoir-faire. À tout point de vue, CoinCoin va plus loin que Quinquin. Plus provocateur (les migrants chantants), plus grotesque (les deux flics en roue libre, littéralement), plus étiré, plus fantastique, plus tout et n’importe quoi. Mais pas forcément plus marrant. Il faudrait appeler ça un sequel, davantage qu’une seconde saison : condamné à la surenchère et à une forme de répétition.
La critique complète est disponible sur le site Première
Télérama
par Aude Dassonville
Dumont nous oblige à nous interroger sur la menace, réelle ou supposée, que représente cette exotique invasion noire. Aimantés par les tics faciaux de Van der Weyden ou les cascades sur deux-roues de Carpentier, on pourrait esquiver le sujet. Déroutés par les dialogues sans queue ni tête et les lenteurs de l’enquête, on pourrait s’en détourner. Mais Dumont nous cloue devant l’écran avec une drôle de sensation : celle que l’on éprouve à l’écoute, gênés, des pensées de gens que l’on croyait aimer.
La critique complète est disponible sur le site Télérama
Télé 2 semaines
par La rédaction
Cette nouvelle aventure garde l'identité très marquée de la série, mais pèche par des personnages à la limite du grotesque.
La critique complète est disponible sur le site Télé 2 semaines
20 Minutes
L’occasion d’embarquer dans une nouvelle folle aventure policière, fantastique, existentielle et encore plus ovniesque. (…) Et Bruno Dumont de nous emmener dans une sorte de Día de muertos aussi foutraque qu’irrésistible.
L'Obs
Bruno Dumont ne se contente pas de donner une suite à son "P'tit Quinquin". Il réfléchit justement à la notion de suite et de série, pense au grotesque des toiles de Bosch et de Brueghel, à leur façon de défigurer les choses et détraque son burlesque en jouant la carte du discordant. Dans Coincoin et les Z'inhumains, il épuise aussi le phénomène de répétition. Ici, tout ne cesse de se dupliquer à l'image du commandant de police Van der Wayden (le spectateur verra bien par quel phénomène), de la voiture des flics en équilibre sur deux roues (gag déjà présent dans "P'tit Quinquin" et maintes fois réutilisé dans cette deuxième saison), ou de la vision d'une grange qui s'écroule entièrement à l'exception de la façade, pour installer un dérèglement général prodigieusement jouissif.
Le Monde
Bruno Dumont n’oublie pas son passé d’enseignant en philosophie, nous donnant bien à penser en même temps qu’il nous donne bien à rire. Considérez cette matière brune qui se propage un peu partout autour de nous et qui partout met au carré la connerie humaine. Ne suggère-t-elle pas qu’en stigmatisant l’étranger qui est parmi nous, homme parmi d’autres hommes qui ne le reconnaissent pas comme tel, c’est, pour le coup, à nous-mêmes que nous risquons de devenir étrangers ? Alors on rit pour ces idées, mais d’un rire jaune… Ce malaise qui poisse à travers le comique de Coincoin et les Z’inhumains est le signe que l’art de Bruno Dumont, aussi éloigné qu’il nous paraisse du réalisme, est résolument de son temps.
Télé 7 Jours
Bruno Dumont reprend ses personnages du "P’tit Quinquin" et les emmène encore plus loin, dans une histoire de magma extraterrestre. Transgressif, drôle, bien filmé, bien joué… Pour peu qu’on accepte le deuxième voire le troisième degré, c’est jouissif !
Les Inrockuptibles
L’alien qui atterrit avec fracas dans les paysages trop propres de la télé française est revenu. Quatre ans après P’tit Quinquin, carton d’audience aussi imprévu qu’historique, Bruno Dumont retrouve le prime time d’Arte avec une suite ébouriffée, Coincoin et les Z’inhumains.
L'Express
Dumont continue de faire mouche : Coincoin et les Z'inhumains est une série totalement barrée, dont il pousse encore plus loin le principe. Mais ce qui marchait pour P'tit Quinquin, en gros la surprise, le décalage, le bizarre, n'opère plus. Le premier épisode est très prometteur, qui pose des enjeux excitants. Peut-être trop... Le reste a du mal à rebondir : le scénario est très mince, donc décevant, les personnages sont les mêmes du début à la fin, l'ambiance est répétitive, les gags se voient de loin. Reste que Bruno Dumont filme comme personne. Une leçon de mise en scène au service d'une série qui aurait largement méritée d'être ramassée en deux épisodes.
La Croix
Humour absurde, comique de répétition, quiproquos surréalistes… la nouvelle farce grotesque concoctée par Bruno Dumont (qui vient de recevoir un Léopard d’honneur au festival de Locarno en Suisse) fait souvent sourire mais montre aussi ses limites : avec ses dialogues parfois inintelligibles, son jeu approximatif et ses situations sans queue ni tête, les quatre épisodes de Coincoin et les z’inhumains donnent parfois l’impression de tirer en longueur.
Première
Dumont ne découvre plus le mécanisme de la comédie, il l’applique. Il n’interroge plus son style, il croit à son savoir-faire. À tout point de vue, CoinCoin va plus loin que Quinquin. Plus provocateur (les migrants chantants), plus grotesque (les deux flics en roue libre, littéralement), plus étiré, plus fantastique, plus tout et n’importe quoi. Mais pas forcément plus marrant. Il faudrait appeler ça un sequel, davantage qu’une seconde saison : condamné à la surenchère et à une forme de répétition.
Télérama
Dumont nous oblige à nous interroger sur la menace, réelle ou supposée, que représente cette exotique invasion noire. Aimantés par les tics faciaux de Van der Weyden ou les cascades sur deux-roues de Carpentier, on pourrait esquiver le sujet. Déroutés par les dialogues sans queue ni tête et les lenteurs de l’enquête, on pourrait s’en détourner. Mais Dumont nous cloue devant l’écran avec une drôle de sensation : celle que l’on éprouve à l’écoute, gênés, des pensées de gens que l’on croyait aimer.
Télé 2 semaines
Cette nouvelle aventure garde l'identité très marquée de la série, mais pèche par des personnages à la limite du grotesque.