Mon compte
    La Foire aux vanités
    Critiques spectateurs
    Critiques presse
    Note moyenne
    3,5
    125 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur La Foire aux vanités ?

    8 critiques spectateurs

    5
    0 critique
    4
    2 critiques
    3
    4 critiques
    2
    1 critique
    1
    1 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    lafeemelusine
    lafeemelusine

    13 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,5
    Publiée le 25 octobre 2020
    Le samedi soir, à la télé, il n'y a jamais rien...
    J'aperçois une série anglaise sur Chérie FM (chaîne que je ne regarde jamais).
    Addict aux séries adaptées des romans de Jane Austen par la BBC, j'essaye...
    Eh bien, pour le classissisme, circulez, y'a rien à voir !
    Loin des jeunes filles à marier soumises et étouffées par la société britannique rigide de l'époque, nous découvrons Rebecca, une pétillante Rastignac en jupons qui veut à tout prix gravir tous les échelons de la société !
    Il y a aussi Amelia, son amie de pension, plus fortunée, docile et influençable, laquelle des deux s'en sortira le mieux ?
    Rebecca manipule, une par une, tous les personnes qui la méprisent ou la convoitent, sur un fond de musique pop : pour commencer : "Material Girl" de Madonna pour définir un peu la demoiselle...
    Certes, tout est léché : les costumes, les demeures, les officiers et les chevaux sont superbes, mais, on ressent une espèce de décalage comme si le décor et les personnages n'étaient qu'un prétexte pour voir évoluer la malicieuse Rebecca qui marivaude, fait des affaires et malmène son mari, au faux air de Roger Federer.
    On assiste carrément à la bataille de Waterloo (les anglais semblent terrifiés par Napoléon) :
    nouveau clin d'oeil pop : la chanson "Running up that Hill" de Kate Bush, j'adore !
    C'est pas la guerre, c'est une comédie musicale !
    A la fin, le commentateur prévient l'assistance : on n'obtient jamais tout ce qu'on veut dans la foire aux vanités, il faut s'adapter au mieux.
    Cette série est comme un bonbon anglais : acidulé et surprenant.
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,0
    Publiée le 18 février 2021
    Rebecca Sharp (Olivia Cooke, brunette piquante qu’on avait remarquée dans "Katie Says Goodbye" avant qu’elle partage la tête d’affiche de "Ready Player One") est orpheline. Élevée à l’institut de jeunes filles de Mme Pinkerton, elle cherche sa place dans l’Angleterre géorgienne. Elle peut compter sur sa meilleure amie Amelia Sedley (Claudia Jessie), promise au capitaine George Osborne, qui lui présente bientôt son frère Joseph, aussi gras que riche.

    "La Foire aux vanités" est un roman immensément célèbre outre-Manche, que les adolescents britanniques lisent comme nous "Les Misérables" ou "Sans famille" mais qui, peut-être parce qu’il n’est guère enseigné dans nos écoles, n’est guère connu en France. Aussi le risque est-il grand que cette mini-série commandée par la chaîne de télévision britannique ITV en 2018 s’exporte mal.

    Elle est pourtant l’occasion de réviser ses classiques et de (re)découvrir une œuvre qui n’a pas pris une ride. Le roman-feuilleton de William Makepeace (ah ! ces seconds prénoms ! Robinette, Milhous, etc…) Thackeray est d’abord, comme les œuvres de Dickens dont il est l’exact contemporain, une rebondissante cavalcade à travers l’Angleterre du début du XIXème siècle, avant et après la bataille de Waterloo qui constitue son point d’orgue. Comme chez Dickens, c’est un roman d’apprentissage qui suit, de leur sortie du pensionnant jusqu’à leur vieillesse, deux héroïnes aussi proches que dissemblables. Comme chez Jane Austen, c’est l’occasion d’une peinture toute en nuances d’une société corsetée dans ses règles.

    Mais, ce qui fait sel de "La Foire aux vanités" est son profond immoralisme. Becky Sharp est un personnage sans foi ni loi dont l’appétit de vie est la seule boussole. Elle a toujours un « plan » dans sa poche pour tromper les aléas du sort, quitte à trahir sa parole, tromper ses amis et… vendre ses charmes. Avec la même ambiguïté que le Choderlos de Laclos des Liaisons dangereuses, Thackeray se pose en moraliste, critiquant le comportement de Becky, sans parvenir tout à fait à cacher la sympathie que l’immoralisme du personnage lui inspire – et inspirera à ses lecteurs.

    La mini-série écrite par Gwyneth Hughes et réalisée par James Strong ne brille pas par sa modernité. Tout y est très classique, des costumes aux décors (largement reconstitués en Hongrie, économies budgétaires obligent). Le film de Mira Nair sorti en 2004, avec Reese Whitherspoon dans le rôle de Becky Sharp, souffrait des mêmes défauts. Mais l’un comme l’autre ont eu la bonne idée de se mettre au service d’une œuvre exceptionnelle dont l’intérêt suffit, à lui seul, à aller en voir toutes les adaptations aussi quelconques soient-elles.
    Agnes L.
    Agnes L.

    174 abonnés 1 673 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,0
    Publiée le 25 octobre 2020
    L'héroïne principale est une jolie femme très ambivalente. D'un côté sa vitalité et sa gaieté nous la rendent attachante. De l'autre, sa superficialité et son ambition démesurée pour s'élever dans l'échelle sociale provoque l'effet inverse. La série n'est pas addictive mais se laisse regarder. On se demande à chaque épisode ce que Becky Sharp va trouver comme solution pour améliorer sa condition ou se sortir d'une situation délicate.
    xxl04
    xxl04

    1 critique Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 24 décembre 2019
    Très bonne série de l'époque napoléonienne retraçant la vie de la société de l'époque en Angleterre, société anglaise d'aristocrates où la lutte des classes était frappante.Ceci est dépeint à travers une femme qui veut sortir de sa condition d'institutrice pour accéder à un milieu favorisé. les difficultés et à la fois son côté touchant la rendent sympathique mais son passé la rattrape et elle n'arrive pas à s'en défaire...C'est un bon moment qu'on passe et c'est servi par de très bons acteurs.
    Fraenkel M.
    Fraenkel M.

    8 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    2,0
    Publiée le 3 janvier 2022
    Série sans génie mais qui se laisse voir, avec une héroïne assez convaincante. Mais quelle idée stupide d'introduire et de conclure les épisodes par des chansons modernes qui détruisent instantanément l'illusion romanesque. Après tout, n'est-ce pas exactement la période ou vécut Beethoven?
    Licayoni
    Licayoni

    3 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,0
    Publiée le 17 novembre 2022
    J'ai admiré les décors d'autrefois si réalistes et le rythme des épisodes laissant place au suspens.
    Les acteurs comme les actrices jouent avec toute leur énergie et leur coeur pour faire ressentir au public des émotions douloureuses. L'histoire de ses vies tant bouleversées m'on submergées.
    hb. Couscous
    hb. Couscous

    2 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 1
    4,0
    Publiée le 13 octobre 2020
    Si le générique de début m'a un peu déroutée, j'ai bien fait d'aller au delà. Les 3 premiers épisodes m'ont bien plu. C'est bien interprété, c'est parfois drôle, et la critique des moeurs de l'époque sonne juste. Chaque épisode met en scène un environnement nouveau pour l'héroïne, qui est loin d'être une idéaliste romantique, mais qui est au contraire une jeune femme pragmatique et ambitieuse. C'est en tout cas une série qui change un peu, ne serait-ce que par l'ambiance et les décors de l'Angleterre du XIXème siècle. Et la chanson pop rock qui clôture chaque épisode est une petite cerise sur cet exquis gâteau so british.
    O.S.
    O.S.

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    1,5
    Publiée le 4 janvier 2022
    Mise en scène des personnages balourde, comme une gravure sur bois. Parfois pur kitsch.
    Pauvre Thackeray, un chef-d'œuvre de la litterature tiré vers la bas, niveau Pilcher.
    Back to Top