Tout comme Heroes ;
N’ayant jusqu’à lors jamais vu LOST, ne trouvant pas ou plus mon bonheur parmi les séries actuelles, et ayant surtout envie d’une qui ne soit pas policière, je me suis donc lancé, (avec un certain retard, je dois l’avouer), dans celle-ci.
Je ne regrette pas. Ou plutôt si, je regrette de ne pas avoir vu cette série plus tôt, mais bon, comme on dit mieux vaut tard que jamais.
C’est LA série la plus énigmatique qui m’ai été donné de voir, et l’une des mieux écrite.
Le scénario est formidablement bien écrit, recherché et documenté.
Les scénaristes ont réalisés un véritable coup de maître.
Il n’y a pas réellement de mot pour décrire globalement la série, ou plus particulièrement le scenario.
La seule expression qui me vient à l’esprit et qui pourrait qualifier ça, est « What The Fuck », oui cette série est du « What The Fuck » à l’état brut.
On touche au fantastique, à la mythologie, à la religion, aux croyances, etc.
Et le pire, c’est que malgré tout, la série reste cohérente du début à la fin.
Elle est construite de telle façon que tout est rendu possible et réel.
Dès le début le spectateur est plongé dans cet univers là et prend part à la vie des survivants du vol 815 sur l’île, à leurs joies, leurs peines, leurs galères.
La méthode narrative utilisée est excellente et fonctionne à merveille.
Via les flashbacks qui apparaissent à certains moments, on apprend ainsi qui est qui et ce qui l’a conduit à prendre cet avion-là, son histoire. Ça permet de cerner rapidement les personnages et on est très vite pris dans l’engrenage. A chaque fois qu’un nouveau personnage apparaît à l’écran, on a envie de connaître son histoire et on espère qu’il y aura un flashback.
La façon dont sont présentés les mystères qui entourent l’île sont eux aussi bien trouvé et habilement dissimulés. Au fil des épisodes, plus on en apprend sur cette île, plus on est plongé dans un épais brouillard car plus il y a de mystère. Tout est fait pour perdre le spectateur et l’induire en erreur.
On nous présente un mystère, nous laisse de petits indices, (bien souvent faux), pour le résoudre et quand on pense en avoir terminé avec celui-ci, qu’on pense l’avoir enfin percé, paf ! Arrive une révélation, on prend une grosse claque, en fait c’était pas du tout ce qu’on nous a fait croire, mais plutôt tout l’inverse !
Après s’être fait avoir deux ou trois fois, on commence à avoir compris la mécanique et du coup on hésite à émettre des hypothèses et à surtout à se fier aux indices.
On appréhende donc un peu la suite, néanmoins on ne peut s’empêcher de regarder la suite car on a envie de connaître le fin mot de l’histoire. Un épisode terminé, on a qu’une envie c’est de regarder le suivant. C’est extrêmement addictif. On ne se lasse pas, mais on est forcément déçus quand arrive la fin.
Déçus parce qu’on aurait aimé que ça dure encore plus longtemps, (surtout si l’on a dévoré les 6 saisons en à peine un mois !).
Mais bon, comme on dit, toutes les bonnes choses ont une fin.
Celle de LOST d’ailleurs en est une vraie, c’est plutôt rare et ça a le mérite d’être souligné.
En fait il n’y a pas réellement un épisode de fin, mais plutôt une saison entière.
La saison 6 clôture parfaitement bien la série.
Elle répond en grande partie à toutes les questions que l’on a pu se poser dans les saisons précédentes, on fait la lumière sur pas mal de mystères, même si certains restent encore entiers.
C’est assez rare de voir une série avec une vraie fin qui n’a pas été écrite dans l’urgence.
Je pense que c’est dû au fait que les scénaristes ont rédigés le scenario dans son intégralité avant de tourner quoique ce soit. Ainsi ils savaient où ils allaient. Et ça se ressent d’ailleurs tout au long de la série, même si on sent que parfois de petits aménagements ont dû être faits.
La saison 6 de LOST m’a d’ailleurs fait penser, sur la manière dont elle a été construite, à la dernière saison de la série Monk, (pour moi la meilleure série du genre policier). Dans la dernière saison de Monk également on a quasiment toutes les réponses. Tout est remis en ordre, chaque chose à sa place.
Hors mit ceci, LOST, dans son ensemble, soulève également nombre de questions, de réflexions philosophiques, sur l’opposition entre le bien et le mal par exemple, la frontière infime entre les deux, sur l’opposition de la foi et de la science, sur le destin, sur le libre arbitre, et j’en passe.
On retrouve ce même type de réflexions dans la série Heroes, sortie seulement 2 ans après LOST. La série délivre donc des messages, assez fort pour le coup. Et c’est plutôt bien joué de la part des scénaristes.
La force de cette série, est donc le scénario.
Je pense que je ne suis pas le seul à le prétendre.
Mais comment ne pas parler des acteurs qui ont étés parfaitement bien castés, jusqu’au plus petit rôle, et qui ont fait un très bon boulot.
Des décors qui sont tout bonnement sublimes.
Et de la bande son dont les musiques ont été plusieurs fois reprises dans divers émissions et autre séries post-LOST.
Par contre j’ai trouvé un peu faible les effets spéciaux.
Mais bon ça a quand même 10 ans et à vrai dire ce n’est pas très gênant.
Ça n’enlève rien à la série qui reste tout de même excellente.
En conclusion je dirais que cette série bien souvent considérée comme étant la meilleure des années 2000, et pour cause, LOST est un véritable monument qui a marqué tout une génération mais aussi et surtout marqué la culture populaire, est incontournable et vaut vraiment la peine d’être vue.