Avis Lovecraft Country - Page 5

Grand Fan de Lovecraft (j'ai dévoré son oeuvre ado), j'avais hâte de découvrir cette série.
La série n'est clairement pas une adaptation de ses œuvre, on y retrouve des clins d'oeil, ainsi qu'à toute la culture SF des années 50. Mais quelle claque ! L'ambiance Green Book, les thèmes, la photo. Une de mes séries favorites de 2020 !

Une série qui commence bien. L'ambiance lovecraft est présente. Le casting intéressant. Hâte de voir la suite !

Excellent, original, je ne.mattendais pas à ça. Je n'ai pas décroché au contraire plus on avance dans m'intrigue plus on accroche.

Comme bon nombre d'entre nous, je m'attendais à une série proche de l'univers de Lovecraft, plus précisément, le Mythe de Cthulhu qui a été instauré par son ami et "successeur", A.Derleth.
Eh bien non, rien à voir de chez rien à voir. Pire, quand on sait que H.P. Lovecraft était un raciste et anti-sémite notoire, regarder une série parlant de racisme et d'horreur pourrait sembler plus qu'ironique.
Est-ce que cela fait de la série un bid pour autant? Non, je ne le crois pas.

Affranchis de la liaison avec Lovecraft, qui n'a aucune valeur ajoutée pour le commun des mortels, on peut enfin apprécier le synopsis général bien amené avec de nombreux rebondissements, un jeu d'acteur excellent, une VF efficace sans toutefois rivaliser avec la VO dans les scènes émotionnelles (je trouve), des effets spéciaux quasi impeccables (et largement suffisants), des décors variés, visuellement intéressants, bref, on ne peut pas reprocher grand chose à cette belle série, du moment que le genre horeur-fantasy nous plaise au minimum.

Seule raison pour laquelle il n'a pas 5 étoiles, le rythme. Si certains épisodes se dévorent, d'autres, plus "décalés" créent une rupture qui nous fait sortir du contexte global, créant un désintérêt temporaire qui pourrait chez certains ne jamais disparaitre. Cela serait dommage car les derniers épisodes sont bons.

Une deuxième saison est toutefois obligatoire. Trop de mystères et questions laissées en suspens.

Magnifique films ça change jamais vue une série aussi cool ,fantastique, horreur, dramatique, amour, sex y a tout dedans du lourd !

Une série qui prend le parti pris original de mêler horrifique et racisme. L'histoire met en avant des craintes typiquement afro-américaines, en les liant à des faits historiques spoiler: (Massacre de Tulsa, meurtre d'Emmet Till)
qui montrent que les monstres qui hantent l'imaginaire de certaines populations n'ont pas toujours des tentacules...

Cette série n'est pas parfaite : le scénario a des faiblesses, certaines scènes sont revanchardes et violentes gratuitement, et les personnages sont beaucoup trop manichéens. Mais l'histoire est originale et prenante, et en termes d'horrifique, le contrat est rempli.

Mon dieu. Les critiques full négatives sont affligeantes. Lovecraft Country n'est pas une adaptation de l'œuvre de HPL, absolument pas, mais bien du roman de Matt Ruff. Le contexte et très malin et bien retranscrit dans une époque bien peut vue sur le petit ecran. Le seul concept lié à Lovecraft est le fait que dans la réalité, l'occulte occupe une place bien présente,et qu'u e fois initiés, difficile de s'en dépêtrer.
La photographie est plutôt belle, le rythme correct, et le fil rouge de l'intrigue est bien distiller entre chaque épisode qui apportent un concept. (un épisode d'ambiance, un autre surnaturel horreur, un autre pulp/aventure) avec beaucoup de références.
Bref, un bon moment.

L'impression d'avoir été floué...
Hameçonné dès le départ par des images apocalyptiques et grandioses d'un Chtulu de la fin des temps, émergeant d'une brumes aux lueurs boréales, entouré de soucoupes volantes, je m'imagine avec frisson enfin pouvoir plonger dans l'horreur cosmique de Lovecraft au "cinéma"...
Et plus la série avance plus je me sens trompé par la promesse du réalisateur, qui ne nous emmène pas du tout dans l'univers glaçant et dégénéré des monstres de l'espace, mais qui se transforme progressivement en biopic d'une Amérique raciste des années 50,et qui devient le thème central et omniprésent. La seule monstruosité réside dans la couleur de peau des protagonistes, qu'ils soient blanc noir ou jaune. Entouré d'un peu de magie version "Les sorcières de Salem" et de quelques fantômes, on se demande qu'elle est le foutu rapport avec l'oeuvre Lovecraftienne. La différence entre les couleurs de peau perd l'humanité dans des conflits intérieurs de race, et les autres races, les extraterrestres, s'éloignent toujours plus, comme le mirage de cette série.
Une belle arnaque, dans laquelle le nom de Lovecraft n'est utilisé que comme prétexte, et finira par être totalement dénaturé.

Aucune idée préconçue. Deux premiers épisodes sympas, bien filmés, acteurs insipides, Lovecraft en clin d'oeil et puis c'est tout. Vais-je vraiment perdre mon temps avec cette daube. Trois épisodes plus tard, je crie au génie. Le mélange des genres comme je ne l'avais jamais vu. Surjoué, tongue-in-cheek, tous les poncifs y passent, mais avec tellement d'intelligence. C'est tellement gros que ça en devient subtil. Q

J'ai lu le roman d'origine. Il est bon, il est psychotonique. C'est un hommage un peu parodique à la pulp fiction avec son ton emphatique et ses personnages caricaturaux. On conserve l'idée très lovecraftienne de l'étranger, source du mal, mais on inverse la caricature. Cette fois, ce sont les blancs qui font peur. Le concept est génial. L'auteur associe les horreurs des "grands anciens" aux horreurs du KKK, l'idée est emprunté à un scénario tiré du jeu de rôle «Call of Cthulhu», un must.

La série toutefois n'est pas à la hauteur. Dès le premier épisode, on nous sert un «chien de Tindalos» frénétique avec une CGI en plastique. La bête me rappelle le film «John Carter». L'apparition du monstre est digne d'un film de super-héros, sans le moindre respect pour la progression du récit et la tension dramatique. (-2 étoiles)

Je pourrais accepter la proposition, s'il s'en suivait une surenchère de monstres grand-guignolesques comme dans un jeu de rôle ou comme dans la série Evil Dead, mais le scénario tombe à plat. Des épisodes feuilletonesques s’enchainent ensuite. Ils sont totalement décousus et gratuits, parfois à la limite du ridicule. (-2 étoile)

Il y a par moment quelques réussites bien gores et la ségrégation est bien oppressante (+2 étoiles) Toutefois, la transposition de l'époque est trop esthétisée. Tout semble artificiel, un peu comme dans un Disney, avec des pauvres aux belles dents blanches et des quartiers populaires, des ghettos, aussi propres que dans une pub d'auto. (-1 étoile)

N,B : J'ai enlevé 1 étoile en raison de la fin, confuse et idiote, digne du plus mauvais des Stephen King.

Excellente série, qu'il ne faut pas voir comme une adaptation d'un roman de HP lovecraft.
Non il faut la voir comme une serie lovecraftienne, ambiance un peu pulp, un peu gore, un cadre, des accessoires et costumes, et des points historiques.
Pour ma part j'ai l'impression de voir une partie du jeu de role basé sur le mythe de Lovecraft 'l'Appel de Cthulhu'
Personnellement j'y ai appris beaucoup sur l'histoire des années 20, les villes couchers de soleil.. etc
Sur le plan du réel, on y voit tout l'impact que les années 20 et leur ségrégation peuvent avoir comme impact sur toute la vie des noirs et des blancs.
Sur le plan de la science fiction, on peut y voir toute la diversité du mythe lovecraftien, les esprits, les monstres, les plans dimensionnels, les failles temporelles...

Cette série est un bijou pour qui à l'esprit aussi ouvert qu'un disciple de Lovecraft ;)

Une excellente série qui prend pour cadre l'Amérique ségrégationniste, avec des personnages en proie à leurs contradictions internes, avec cet aspect mystique qui colle plutôt bien au cadre général.

Je recommande vivement.

laissez vous tenter ! ça c après avoir lu les autres critiques. fervente lectrice, je prefere toujours les livres aux adaptations et n'ayant pas tout lu de Lovecraft, je suis arrivée sans attente ou apriori. j'avais juste envie de voir du SFet bingo, j'ai accroché direct et chaque épisode a relancé l'histoire donc pas de temps mort. alors oui il y a un contexte... une époque aussi et du coup ce qui se passait à cette période car trop souvent il est omis de se replacer dans le contexte. je n'ai pas trouvé cela ni trop engagé, ni trop soutenu. des faits. points. férue d'histoire, il ne faut pas oublier qu'ici cela parait romancé ma tout cela a existé et existe encore ma c souvent dans le SF que c relaté sinon c presque taboo .... ou taxé de théorie du complotisme lol bref si vous êtes amateur de Pulp n'hésitez pas !

Avis mitigé plus ... de très bonnes idées, des effet spéciaux très inégaux par fois magnifique (je pense à la scène ou ruby a besoin d'exorcisé le décès du jeune, je ne peu pas en dire plus sans spoiler), des fois catastrophique.

Il en va de même pour le jeu d'acteur, souvent sur joué ou caricatural et par fois dans les tons pile juste.
Niveau épisodes ... hormis un ou je me suis fait particulièrement chié, le reste passe bien et des fois sont même parfait. Mais 1H hormis sur 3 ou 4 c'est définitivement trop long (comme pour les films 1H45 c'est bien 2H c'est trop la c'est pareil 45min ca aurait été très bien).

Dans l'ensemble j'ai aimé se mélange histoire (surtout d'un point de vu rarement abordé) et SF/Horreur (niveau horreur mention au 2 filles de la case de l'oncle tom avec une touche Shining 😉 ) ... après sur le point SF, je trouve qu'ils vont un peu trop loin à mon gout parfois, et le non respect temps/distance est trop répétitif ce qui en devient gênant.

Pour les points fort :
- l'ambiance des 2 premier épisode et du 6eme
- les épisode hommage (indiana jones / les goonies / ... )
- certain thème musical

Point faible :
- Le jeu d'acteur et leur nombre (déjà ils jouent pas forcément juste, mais y en a trop peu pour arriver à en trouver un au quel on s'attache)
- l'écriture un peu four-tout (courir trop de lièvre à la fois c'est en attraper aucun dit-on)
- certain thème musical
- le coté remake d'American Horreur story
- le manque de cohérence temporalité/distance (une ou deux fois je veux bien .... mais la presque à chaque épisode on croirait qu'il se téléporte).

En résumé : Bonne idée de base, mais à vouloir rendre hommage à tant de style différent, forcement parfois, ca fait des grumeaux.

D'abord, ça raisonne et ça résonne, et puis ça désarçonne. Mais l'emballage final, brillant, intense et flambloyant (comme Jurnee Smollett) impressionne et laisse coi.