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Critique de la série
3,0
Publiée le 15 octobre 2022
Une mini série de 3 épisodes qui se déroule sur 3 décennies et traite des thématiques de société autour de l'homosexualité mais pas seulement : acceptation et regard des autres, rapports familiaux, revendication et droits, adoption, sida... Une évocation authentique, simple, très concrète, donc utile, parfois au détriment de l'émotion...
anonyme
Un visiteur
Critique de la série
3,5
Publiée le 16 novembre 2021
Une mini-série plus tôt pas mal qui nous plonge dans les débuts de la communauté LGBT de la fin des années 70 jusqu'au vote de la loi pour le mariage gay. Très bien réalisé et bien construite, les épisodes se regardent facilement et sont de bonne qualité pour un programme télévisé. On regrettera cependant pas mal de temps mort et des interprètes moins bons en ce qui concerne le personnage principal surtout quand il a était tenu par Benjamin Voisin qui nous a ému profondément, offrant un jeu d'une grande subtilité et émotion.
anonyme
Un visiteur
Critique de la série
4,5
Publiée le 11 avril 2020
Une série au plus Vraie...L'homosexualité est représentée dans toutes ses complexités ... la découverte de sa sexualité , le coming out et le regard du père ,l'amour , le Pacs ,la séropositivité , le couple libre , l'adoption d'un enfant par un couple homoparental , le regard d'un ado sur ses parents homo..........c'est une série juste , et Française!! ...Merci...ça fait du bien de se sentir représenter . Je suis encore devant ; pas finie mais le besoin de faire un commentaire pour partager avec les lecteurs ce sentiment de sa vie perso enfin complètement mis en image...Bravo .Les acteurs sont tops , le casting nickel .Je recommande à tous.
shohei imamura

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Critique de la série
2,0
Publiée le 14 mars 2025
Le style admirable de Philippe Faucon sur Grand écran, gagne t'il quelque chose sur le format série TV ? Combien de cinéastes importants et sensibles ont agrandit la perception même de leurs œuvres à l'aune de la petite lucarne ? Il est fort à parier que malheureusement Fiertés est tout à la fois desservi par sa mécanique de soap opéra et la sobriété simple et légendaire du cinéaste de Fatima et Amin. La subtilité de la construction et son redoublement clair et interlope est ici tout à fait présente, dans les cheminements, croisés, entre Selim et Victor et son doublement étiré mais interrompu entre le même Victor et Serge, ainsi va la vie de Victor entre une juxtaposition de désirs contrariés, d'amour plus ou moins emprunt de déterminisme ou de tragique, qui font le nœud du scénario. Mais ce nœud se desserre drastiquement sur plusieurs autres points tengeants. Toutes les autres relations, père, fils elle aussi redoublée, Fils, petite amie, ou fils, grand père, accumulent un nombre ennuyeux de poncifs, de clartés évidentes, emprunte d'un didactisme qui frôle le sous Dawson. Comme si la bienveillance et l'humanisme distancié des films de Faucon était devenu un boulet maladroit que se traîne la totalité des situations qui échappent à la vie intime de Victor. La vie professionnelle, le parcours d'adoption, les agressions, ou l'élections de Mitterrand, il y a un curieux sentiments de superficialité qui dénote, jusqu'au dénouement tragique même, d'un manque de substance. L'absence de surdramatisation aurait sans doute pu s'investir dans une plus grande compléxité des personnages et des "troubles". Le discours sociologisants est un autre surprenant poids mort du récit, les dominants (tous blancs, de droite) étant représentés sous un angle volontiers violents, réactionnaires, les gays, militants associatifs, personnes non blanches, sous l'angle d'une bienveillance, d'une gentillesse (de ce fait Faucon ne filme jamais la réaction des parents de Sélim, à la découverte de son homosexualité, ni n'évoque les scandales sur l'histoire du Refuge, ou les atermoiements transphobes et racistes de la communauté gay-cis). Pourquoi pas me diriez vous, mais si représentation il y a, il faut peut être en questionner certains fondements, surtout sur des bases aussi marketées. En définitive la série surprend plutôt défavorablement sur tout un ensemble d'intrigues secondaires, banales ou bâclées, il reste le film sur les relations amoureuses de Victor, peut être aurions nous pu, pour notre part, nous arrêter là.