Avis The Haunting of Hill House - Page 7

J’ai rarement été autant passionné devant une série. Les acteurs excellent la perfection, les plans séquences sont dignes d’un chef d’œuvre, le scénario est intelligemment réfléchi avec juste ce qu’il faut pour nous angoisser. Les décors sont merveilleusement bien réalisés.
Une recette parfaite pour faire de cette série l’un de mes plus gros coup de cœur.

J'hésitais entre 4 et demi et 5 mais je mets 5 étoile, car cette série m'a vraiment bluffé dans le sens où elle se détache de toutes les séries et films d'horreur qui sont du déjà vu, du revu, du encore revu! Et pourtant au départ c'était pas gagné, car cette série d'horreur commence comme toutes les autres, une famille vient s'installer dans une maison hantée, et là on se dit qu'on a déjà vu ça mille fois! Et au final non! La série est très bien scénarisé bien réalisé, il y a ce quelque chose qui la rend différente des autres et captivante. J'attends avec impatience une deuxième saison qui j'espère sera aussi bien voir mieux que la première!

La série hésite sans arrêt, entre suspense et révélations, entre récit non linéaire et structure épisodique nette, entre le morbide et le naïf, entre l’amour à mort et le couple idéal, etc. Du coup, le récit piétine et même si ce piétinement est lié au traumatisme mal digéré que subissent les cinq héros, cette façon de distiller la tension au compte-gouttes m’a laissé en dehors. Attendre le dernier épisode pour lâcher la bride et en profiter pour ouvrir les vannes du sentimentalisme à travers des répliques pas possibles (« le pardon est chaud ») et une apologie gnangnan de l’engagement, ça m’a laissé un sérieux goût de tout-ça-pour-ça. Les acteurs ne sont pas très bons et la réalisation est dans la démonstration déconnectée du sens, comme avec cet épisode 6 filmé en longs plans-séquences qui n’apportent rien. Il y avait pourtant un potentiel, dans l’atmosphère bien sûr (très réussie par moments), mais aussi dans cette métaphore passionnante de la maison hantée, traduction littérale des affects malades et paralysés, qui aurait pu donner une série réellement cathartique et n’offre finalement qu’une fable éteinte sur les mille et une façon de rentrer dans le droit chemin.

On ne s'ennuie jamais dans cette saison. vivement une saison 2 ! Les personnages sont bien écris, l'ambiance travaillée, l'horreur présente, le drame aussi. Tous les éléments sont là. Et la série bat largement American Horror Story, la série qui avait la palme de l'horreur, du moins dans ses premières saisons (1 à 3)

Les 6 premiers épisodes sont addictifs avec un côté psychologique qui l'emporte sur la partie fantastique... quelques bons effets de surprise ponctuent le tout. Malheureusement, comme bien souvent dans ce genre de production, l'épilogue est tarabiscoté et sans grande finesse ... et, le soufflé retombe lamentablement !!!!! ..... déception...

Génial. Hyper flippant. Super jeu d'acteurs. Une des meilleures séries que j'ai vu cette année, peut être même la meilleure.

Série au rythme assez lent, de bons flips quand même. Très bon casting, acteurs convaincants
Bien réalisé, bon montage, un sixième épisode d'une qualité rarement vu (pour ma part) dans une série.
Jamais perdu malgré les nombreux flashbacks sauf par le (eh oui) décevant dernier épisode ... c'est jamais facile de conclure.

Attention chef d oeuvre !
J ai lancé cette série une nuit sans vraiment rien attendre...
Au début je trouvais que c était lent et long à démarrer mais après le 3ème épisodes l intrigue se met bien en place et m a tenue en haleine jusqu'a la fin...
La série mixe parfaitement les genres : psychodrame, fantastique et les codes de l horreur bien qu elle ne fasse pas énormément peur...
Elle m a fait penser a des films comme Shinning ou Amytiville ou même Ghost pour le côté romantique a certains moments etc...
Les chapitres 5, 6 et les derniers épisodes sont juste magnifiques... J en ai eu les larmes aux yeux par moment (chose très rare)...
Tout est maîtriser de main de maître par le réal : mise en scène, photographie, direction artistique, ambiance etc...
Les acteurs sont également très bons...
Après visionnage je comprend mieux pourquoi Stephen King adore cette série...
Je la conseille fortement...
Pour l instant la meilleure série Netflix que j'ai vu avec Mindhunter :)

Magnifique série. Très prenante de bout en bout. Les personnages sont très bien approfondis. Les transitions entre les différentes séquences temporelles sont très bien exécutées. L'angoisse et le suspense sont bien au rendez-vous. L'histoire est magnifique. Je dirais que je me suis véritablement envolé à partir de l'épisode 6. Cet épisode est grandiose, réalisé de manière virtuose. Les épisodes avant sont très bons mais a partir de l'épisode 6 tu fais vraiment partie de la famille et de l histoire. Les acteurs sont bons. Mention spéciale à Olivia qui est juste incroyable de justesse et de profonde gentillesse. Au début on la perçoit froide et mauvaise mais en fait elle dune gentillesse et dune tendresse incroyable. Totalement impuissante face à ce quelle fait par amour et sous l influence dune entité machiavélique. J'aimerais beaucoup revoir ces personnages et ces acteurs.

De cinéaste montant à la carrière plutôt intéressante, Mike Flanagan s'est imposé avec ''The Haunting of Hill House'' comme l'un des nouveaux maîtres du cinéma d'horreur, sous la haute influence de Stephen King (qu'il a déjà adapté avec ''Jessie'' et auquel il s'attaquera de nouveau avec ''Doctor Sleep''), capable de nous coller les pires frissons de notre vie mais jamais de façon gratuite, s'inscrivant toujours dans les émotions et les douleurs de ses personnages. Ainsi, en adaptant assez librement un classique de la littérature d'épouvante de Shirley Jackson, il pose les jalons d'un véritable chef-d’œuvre du genre, récit de maison hantée certes mais ici, ce sont sûrement tous les personnages qui sont les plus hantés. Des années auparavant, alors qu'elle habitait l'imposante Hill House, la famille Crain a été victime d'une tragédie, le suicide de leur mère. Traumatisés par cet événement dont il n'ont jamais su grand-chose à cause d'un père taiseux, les cinq enfants Crain ont affronté la vie comme ils peuvent, hantés à jamais par le destin funeste de leur mère dans cette inquiétante maison. Alors que Steven écrit des bouquins sur les fantômes sans y croire, Shirley travaille dans les pompes funèbres et Theodora, douée de certains pouvoirs, est pédopsychiatre. Les deux petits derniers, les jumeaux Nell et Luke ont été les plus atteints par le drame, l'une tombant dans la dépression, l'autre dans la drogue. Bien des années plus tard, la mort frappe encore à leur porte et force la famille Crain à se réunir pour affronter ses fantômes...
De ce pitch prometteur, Mike Flanagan (scénariste sur de nombreux épisodes mais réalisateur de l'intégralité de la série) vient mettre de côté la plupart des clichés du genre moderne, préférant avant tout miser sur une ambiance s'installant minutieusement. Le cinéaste connaît bien les rouages du genre et ne manque pas de nous arracher de véritables frayeurs à chaque épisode avec quelques visions effrayantes (si l'on rajoute à ça les nombreux fantômes cachés en arrière-plan, la mission terreur de la série est largement remplie) mais ce n'est clairement pas ça le cœur de la série. Évoluant sur deux temporalités se répondant sans cesse (le passé et la vie à Hill House puis le présent avec les enfants adultes, où l'on ressent une fois de plus l'influence de King et de Ça, son chef-d’œuvre), ''The Haunting of Hill House'' est avant tout le récit d'une famille hantée, brisée par le deuil, le chagrin, l'incompréhension et la peur (et d'ailleurs pendant quasiment toute la série, le doute peut être permis sur la nature surnaturelle de la série, les fantômes aperçus par les personnages pouvant être les manifestations de leur esprit troublé). C'est en creusant au plus près de ses personnages que la série fait mouche, nous les présentant au fur et à mesure (les cinq premiers épisodes se concentrent sur un enfant Crain) avant de cristalliser tous les enjeux dans un sixième épisode de haut vol, véritable prouesse technique (il est composé de cinq plans-séquences) bourré de tension réunissant toute la famille à l'écran dans le présent pour la première fois. Dès lors, ''The Haunting of Hill House'' délaisse peu à peu son programme horrifique pour aller vers le drame pur et dur jusqu'à un épisode final particulièrement bouleversant, révélant que la véritable horreur n'est pas faite de portes qui grincent et de fantômes flippants mais bien de la solitude que l'être humain peut éprouver à la perte d'un être aimé. Flanagan rend la mort plus déchirante que jamais mais lance un véritable appel à l'amour et à la compréhension pour mieux pallier à la solitude, au chagrin et au deuil minant notre existence. Le scénariste et réalisateur transcende ainsi son histoire de départ pour aller toucher au cœur de quelque chose d'universel que l'on avait rarement vu aussi bien exprimé sur un écran, les fantômes servant de catalyseur à cette histoire familiale tragique. Emmenée par une distribution de haut vol (on saluera le directeur de casting qui a su caster enfants et adultes se ressemblant étonnamment, on appréciera de retrouver les trop rares Henry Thomas, Carla Gugino et Timothy Hutton dans de très beaux rôles), réalisée avec soin et écrite avec une véritable compréhension de l'être humain, ''The Haunting of Hill House'' nous terrifie puis nous arrache des larmes en l'espace de dix épisodes et livre ses secrets avec une maestria trop rare pour ne pas être saluée.

Mike Flanagan avec ses "sermons de minuit" (excellent) m'a donné envie de regarder cette série. Vraiment pas déçu. Subtiles dosages horrifiques et dramatiques, servis par de très bons dialogues et un casting efficace. L'émotion à fleur de peau, suspens permanent, mise en scène (quelque peu déroutante au début) adaptée et situations souvent dérangeantes. Un final sur le fond intéressant mais une forme qui, pour moi, méritait mieux. 4/5 !

Excellente série qui revisite la trame de la Maison hantée avec un certain brio. On peut lui reprocher de faire durer un peu artificiellement son histoire avec un épisode ou 2 en trop mais la série se reprend vite avec des vrais qualités d’écritures et une construction bien trouvé.

J'ai hésité entre "très bien et "Excellent" !
Voilà une belle surprise de Netflix. Avec à la tête 2 réalisateurs qui ont fait leurs preuves dans des productions fantastiques, Hill House s'annonçait bien. Et au final, c'est bien mieux que ce à quoi je m'attendais.
Attention toutefois, aux deux, voir 3 premiers épisodes qui pourrait vous perdre.
Effectivement, Hill House est violemment décousu. C'est un peu comme une boite de puzzle qu'on ouvre et dont on renverse toutes les pièces sur la table. Au début, c'est un grand fouillis. De plus, la série se joue en 3 dimensions : le passé, le présent, et l'autre coté du miroir (la partie paranormale). Rajoutez à ça tous les personnages, et vous pourriez très bien vous sentir submergés, perdu dans l'histoire. C'est à partir du 4ème épisode que la magie opère : tout commence à prendre forme, et on distingue les premières trames... Mais alors le 5ème épisode, notamment, le final du 5ème épisode... J'en frissonne encore ! C'est du grand art. La dernière scène est juste parfaite, tant par la réalisation que par le scénario. Vous serez définitivement harponné, et vous ne pourrez plus décrocher. Le 6ème épisode pourra vous semblez long, mais celui-ci démontre, une fois de plus, une maitrise parfaite de la réalisation et de la mise en scène: Un huit clôt parfait avec un enchainement de plans séquences, dont certains assez long pour démontrer la qualité de l'acting. J'ai rarement vu ça dans un film, et encore moins dans une série. Le reste s'enchaine assez bien : on jongle entre les problèmes de la famille Crain, et les terrifiants phénomènes de la maison de Hill. On en arrive aux petits points noirs : les problèmes familiaux. Bien que ça rajoute de la profondeur à tous les protagonistes, on peut ressentir comme un lacement au fil des épisodes. La série insistant un peu trop sur les différentes difficultés familiales des Crain. En enlevant 1 ou 2 épisodes, on aurait pu raccourcir un peu ces passages et se recentrer sur l'aspect fantastique de la série, qui reste un peu trop longtemps en toile de fond. Cependant, le montage, la réal et l'acting font, que ça passe. Même si on peut s'impatienter, on arrive à se régaler. Sans spoiler la fin, j'attendais un tout petit peu mieux du dernier épisode : plus impulsif, plus dark, un peu moins attendu... Mais voilà les seuls point noirs que j'ai trouvé dans cette série, ce qui justifie mon étoile de moins. Avouez que ce n'est pas grand chose ! En conclusion, The Haunting of Hill House est une série au top. Elle fait référence à pas mal de Films cultes comme "Amytiville", "Shining", voir dernièrement aux excellents "The Conjuring". Il y a aussi une grosse ressemblance entre Hill House et Murder House (Maison de la 1ère saison de Américan Horror Story). Sans jamais plagié, bien inspiré, des dialogues magistralement écris et interprétés, une réalisation impeccable, vous pouvez tranquillement vous poser sur votre canapé, baisser la lumière, monter le son, et vous délecter devant The Haunting of Hill House.

Il doit s'agir ici de la série d'horreur la plus aboutie de tous les temps! Mike Flanagan impose son style et sort totalement des poncifs habituels pour nous surprendre à chaque épisode, allant toujours plus loin dans l'approfondissement de ses personnages et dans une suggestion de l'horreur originale et très intelligente. Un réalisateur vraiment très doué spoiler: (je pense notamment à l'épisode filmé presque entièrement en plan séquence, totalement bluffant!)
. The Haunting of Hill House doit être vu, pour tous les férus d'épouvante!

Renversant de peur et de beauté, hantée par l’émotion et la froideur du passé. Une simple couleur, une voix, un sourire ou un toucher nous submerge d’une vision d’effroi que l’on aperçoit ou imagine avec désarroi. La série prend le temps d’explorer tout les recoins de la maison. Et c’est se même temps, qui permet de construire une véritable et passionnante histoire sur cette famille. Écrit avec finesse, chaque personnage s’émancipe et grandit au fil des épisodes qui passe. La délicate douceur, laisse tantôt place a la dureté de l’adolescence. Ne t’embête plus de frappé a la porte, malgré le verrous poser. La fuite de l’intimité, s’écoule à foison et laisse entrevoir les première goutte d’une seconde saison. On commence à comprendre tout doucement nos peurs. Boulevardducinema.com