Avis The Haunting of Hill House - Page 4

Allez, encore une série d'épouvante ! Jumpscares et réalisation au rabais en approche ! Oui sauf qu'aux manettes il y a Mike Flanagan ici et ce dernier ne cesse de nous surprendre ces temps-ci. Et c'est une nouvelle fois le cas avec cette première saison de Haunting Of, tout y est savamment orchestré et tous les compartiments propres au cinéma sont au diapason. Tout d'abord la réalisation est impeccable, des décors aux esprits il n'y a pas une faute de goût, la mise en scène est excellente, preuve en est, le nombre de frayeurs véritables dont nous gratifie Flanagan. Ensuite, le scénario est particulièrement fouillé et intéressant, on ne se contente pas ici des clichés que l'on nous ressort quasi systématiquement dans le genre. Enfin, le casting est très bon, aucune fausse note. Maintenant, si c'était parfait, j'aurais mis la note maximale, et ce n'est à mon sens pas le cas, la faute notamment à un gros creux à mi-parcours on l'on a l'impression de ne plus avancer et à une gestion des flashbacks assez compliquée pour ma part. Deux toute petite remarque négatives mais qui n'entachent en rien les qualités intrinsèques du point de départ de cette excellente série pour le moment.

Cette série est une réussite ! Un scénario soigné, une réalisation simple et efficace, des acteurs attachants et justes, du suspens et surtout des frissons... La maison est impressionnante de beauté et d'horreur. Tous les ingrédients sont réunis pour en faire une des incontournables du genre.

Une superbe petite série ! Avec une vraie histoire, une vraie fin, de vrais acteurs, et une façon de filmé géniale.
Les deux premiers épisodes ne m'avaient pas convaincu, mais à partir du 3 et ce, jusqu'à la fin: SUPER !
ça faisait longtemps que je n'avais pas eu envie de voir la suite d'une série aussi vite. Je n'ai pas eu peur tout le temps, mais j'ai ressenti pas mal de stress durant le visionnage, ce qui est révélateur.
Et ça fait plaisir de voir une série qui répond aux questions de façon inattendu. J'aime qu'on puisse encore être surpris ! Cette mini série mérite un second visionnage pour ma part :)

La maison hantée de The Haunting of Hill House n’a pas de quoi surprendre, pour un récit simple à raconter, elle s’étale en longueur sur la présentation de ses protagonistes, qui occupe une trop grande partie des épisodes de la série. Les dialogues interminables, les flash-backs abondants et les innombrables répétitions rendent le visionnage de ce drame horrifique plus pénible que plaisant. Malgré un bon jeu d’acteur, notamment pour Victoria Pedretti (Nell), Carla Gugino (Olivia) ou encore Oliver Jackson-Cohen (Luke), aucun des personnages n’aura su être attachant, hormis les enfants plus attachants que les adultes. Néanmoins, la réalisation est belle avec des décors plutôt réussis pour une ambiance terrifiante et angoissante malgré tout plaisante, dommage que l’intrigue ait manquée d’enjeux et d’un véritable intérêt pour y prendre plaisir tout le long.
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12/20
Critique sur The Haunting of Hill House (série complète)
Vue du 23 au 27.10.2020 sur Netflix

Nul pas d action un scénario qui piétine ..des longs dialogues qui nous endorme bref très déçu je préfère the exorciste de loin ...

l'histoire pourrait être bien, le problème est que c'est long, très long. des plans inutiles et des dialogues soporifiques et interminable. pas ou peu d'action gâchée par le reste. 4 ou 5 épisodes auraient suffit. même les acteurs ne sont pas dedans.

Je ne m'attendais pas à une telle claque. Des sentiments, des personnages accrocheurs, un scénario captivant, une ambiance incroyable, parfois lourde et pesante voire stressante, et à d'autres moments tellement réconfortante et chaleureuse. Une histoire de famille où s’entremêlent passé, présent, futur. Une réalisation excellente de bout en bout, avec une mention spéciale pour l'épisode 6 où le réalisateur nous montre sa virtuosité derrière une caméra, sans oublier la qualité des acteurs qui réalisent une performance à la hauteur de cette série. Je n'ai pas peur de la dire, oui j'ai adoré, oui j'ai pleuré plusieurs fois, je remercie Netflix d'avoir produit une série d'une telle qualité, on aimerait en voir plus souvent.

Il y a deux ans je découvrais THE HAUNTING OF HILL HOUSE qui a été un de mes gros coups de cœur de l’année 2018. Pourtant, ce n’était pas gagné, car même si je suis plutôt amateur de cinéma de genre, je suis moins attiré par les œuvres horrifiques, et encore moins les histoires de fantômes où tout semble avoir été raconté depuis longtemps. Sauf, que ce qui est important, ce n’est pas simplement une histoire mais surtout la façon de la raconter. Et ça Mike Flanagan l’a bien compris, car même s'il ne renouvelle pas le genre, il y met un sacré coup de dépoussiérage.
Déjà, son scénario tient le spectateur en haleine, malgré le côté lent de la série, il multiplie les énigmes et les twists (parfois dingues) qui vont trouver des réponses au fil des épisodes et rendre l’ensemble addictif. Car oui, la série ne laissera pas le spectateur sur sa faim et a le mérite de proposer une réelle conclusion.
Mais le plus surprenant avec Hill House, c’est le traitement de ses personnages, très bien travaillés, qui vont bien souvent faire tendre le show vers le drame familial touchant (au final bien plus que le côté horrifique de la série). L’histoire va jouer sur deux temporalités en multipliant les allers retours et les points de vues. Il y aura le drame en question, dans le passé, souvent vu du point de vue des enfants, puis les conséquences et les traumas causés sur les personnages à l’âge adulte. L’écriture des personnages et le jeu des acteurs (enfin, à part deux trois exceptions) rend tout ce petit monde attachant et offre au spectateur un beau panel d’émotions, qui l’aide à s’impliquer dans l’histoire. On notera particulièrement un casting des enfants vraiment réussit.
Pour ce qui est de son côté horrifique, là où beaucoup d’œuvres de ce type vont se focaliser sur les effets gores et les jumpscares à répétition, Flanagan va se concentrer sur l’ambiance pour faire monter le stress. D’ailleurs, on notera que Hill House ne cherche jamais à être gore, et va au contraire souvent jouer avec le hors champs pour faire grimper le malaise ou la terreur chez son spectateur. De même, l’utilisation des jumpscares, un des codes du genre auquel on ne peut échapper, seront utilisés avec parcimonie les rendant d’ailleurs plus efficace. Je pense notamment à cet unique « screamer » qui restera surement le plus flippant que j’ai vu à ce jour. Parce que oui, Hill House va souvent jouer avec votre trouillomètre…
Et surtout, là où Hill House est particulièrement bluffante, c’est dans sa mise en scène. Il y a un travail sur les décors, la photographie et les cadrages qui force le respect, donnant à l’œuvre une véritable identité et c’est un vrai plaisir pour la rétine. Rarement, une série n’a été aussi proche du cinéma. Le tout est sublimé par une musique envoutante. Par sa mise en scène, Flanagan arrive à faire de Hill House, un personnage à part entière. De plus, il s’amuse régulièrement à glisser des indices en arrière-plan, comme cette cinquantaine de fantômes cachés ici et là (ça en devient presque un jeu pour le spectateur attentif). Les transitions « présent-passé » sont souvent très ingénieuse et aide lors des premiers épisodes à identifier les personnages. Et puis la série ose des choses, comme cet épisode tourné en plans séquences, avant des changements d’époque lors du même plan : magnifique !!!
Le tout donne à la série un mélange d’horreur, de poésie et de tragédie, qui ne sont pas sans rappeler les films de Guillermo Del Toro.
Bref, une œuvre horrifique majeure de ces dernières années qui fera jouer votre ascenseur émotionnel, incroyablement touchante et terrifiante à la fois. Le cinéma devrait s’inspirer plutôt que d’enchainer des films plus insipides les uns que les autres.

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Intriguant au debut.
Nul a la fin.
C'est le résumé du film.

Les details sont bien présent tout au long des épisodes mais quand on comprends l histoire c est juste nul

Cette série est une merveille. Les personnages sont fouillés en plus des scènes d’horreurs et de tensions. Ça m’a fait pensé aux classiques du genre avec du renouveau. Une relecture fraîche mais absolument pas superficiel comme c’est trop le cas.
Les épisodes se composent comme des pièces d’un échiquier. Chaque personnage a sa place et sa peur reflète sa personnalité et son histoire propre.
Les acteurs sont excellents. La conclusion est belle et n’a pas besoin de suite.
Bravo, magnifique conte horrifique et pourtant tellement humain.

C'est le genre de série ou j'arrive pas à accrocher mais que je regarde à la suite. C'est à ne plus rien y comprendre. Franchement, ne vous attendez pas à du grand art car la base, clairement ce sont les acteurs et je crois qu'on ne peut faire plus cliché. Juste content de voir Anthony Ruviviar (qui était dans "New York 911") même s'il a plus un rôle de figurant qu'autre chose. Bon, le sujet principal est vraiment pas original mais encore ça, c'est pas grave. Avec cette base, on peut apporter quelque chose en plus qui nous donne envie d'en savoir plus. Là, on a le droit à des cris, du noir et des effets spéciaux sans grand intérêt. Tout est assez répétitif mais c'est un peu comme la dr*gue, c'est mal mais on en redemande. Bande originale assez faible, épisodes assez similaires et surtout aucun rebondissement. Après, je ne fais pas qu'être méchant car une chose qu'il faut mettre en avant, c'est que les personnages en prennent pour leur grade et c'est peu dire ! Ca fait plaisir car marre des prod' ou tout le monde fini bien ! Et puis, il faut avouer que c'est sympa d'avoir un parallèle entre le passé et le présent en choisissant tout ce petit monde de manière à ce qu'on s'y retrouve. Donc, oui, "The Haunting of Hill House" n'est pas folle et n'a pas trop d'intérêt pour ma part mais quand même, c'est pas un navet non plus. Peut-être que par la suite, mon avis va évoluer et que je changerai d'avis. A voir. 9/20.

Librement adaptée de l'œuvre La Maison hantée de Shirley Jackson, The Haunting of Hill House se permet d'en redessiner la forme et polir les contours pour y brasser les thèmes fétiches de son créateur, Mike Flanagan.
Je me garderai bien de divulguer les points cruciaux de l'intrigue, sachez uniquement que Flanagan a l'intelligence de revenir aux sources des récits horrifiques qui font le bonheur des lecteurs de Lovecraft, Richard Matheson et Stephen King. À l'origine, derrière les demeures hantés et les présences malfaisantes, c'est une déconstruction de la psyché humaine et des tourments qui l'assaillent.
Avec patience et méticulosité, le cinéaste-scénariste déroule son programme en mêlant différentes strates (d'ordre temporelles ou fantasmagoriques) sans jamais entraver la puissance de son récit. Pour faire ressentir cette peur, il faut des interprètes qui arrivent à la jouer. Et là encore, la réussite passe par des personnages parfaitement écrits, rendus beaux autant par les perspectives qu'ils ouvrent que les lignes de fuite qu'ils proposent. The Haunting of Hill fait peur parce que chacun de ses épisodes touchent de très près à cette fragilité humaine, qu'un évènement à lui-seul peut faire vaciller à jamais. Ne vous attendez pas à une débauche de créatures numériques sortant des placards, ni à des sursauts faciles.
Si le triomphe n'est pas total selon moi, c'est parce que la série n'évite pas certains écueils, la longueur ou l'originalité plus précisément. Bien sûr, réinventer un genre aussi codifié ne se fait pas en un seul essai, et combien d'œuvres savent s'arrêter avant de commencer à tirer sur la corde? Le problème, c'est que certains ressors deviennent trop évidents pour qu'on soit surpris par la destination finale de cette saison. Et donc, malgré cette qualité d'écriture, il est parfois ardu de s'accrocher à de très longues séquences dialoguées à partir du moment où le fin mot de l'histoire parait déjà évident.
Néanmoins, je reste assez admiratif par la force évocatrice du récit, de son ton assez âpre (sans pour autant être complaisant), et de certains tours de force impressionnants (l'épisode 6 évidemment, avec ses nombreux plans-séquence). Sans parler de la distribution épatante (Carla Cugino, Henry Thomas, Elizabeth Reaser, Oliver Jackson-Cohen ou Victoria Pedretti). Une belle entrée en la matière. Du cœur et des frissons, n'est-ce pas le fondement même du genre horrifique?

Sans plus pour ma part. Rien de transcendant, assez classique aussi bien sur la forme que le scénario et bien peu de frayeurs. Un peu longuet sur la fin même. C'est pas pour tout de suite une bonne série dans le genre horrifique..

Que dire? La présentation était plutôt alléchante, sans doute due au fait que le titre rappelait immanquablement le film référence "La maison du diable" de Robert Wise, terrifiante adaptation du roman éponyme de Shirley Jackson.
Si effectivement la mini-série de Mike Flanagan s’en inspire largement, le scénario lui, oscille en permanence entre le drame psychologique, le fantastique et la tragédie familiale, comme si le réalisateur était en perpétuelle hésitation sur la direction que devait prendre son œuvre... ce qui a pour effet négatif de casser un rythme déjà fortement éprouvé par la longueur (lenteur) et la répétitivité de nombreuses scènes, sans parler des flashback incessants et qui deviennent rapidement rébarbatifs.
De fait, the haunting of Hill house, accumule tous les poncifs et les clichés relatifs aux phénomènes de hantise sans toutefois proposer d’idées novatrice tant scénaristiques que filmiques, tout en occultant nombre de plans séquences (ceux-là même qui avaient fait le succès de son illustre prédécesseur), tels l’escalier en colimaçon, le jardin d’hiver et ses statues, les courants d’air glacés, les prises de vue du castel aux différents moments de la journée... etc, etc...
En conclusion, si l’œuvre de Mike Flanagan n’est pas à proprement parler une mauvaise série, elle ne révolutionne pas non plus, loin s’en faut, le petit monde du fantastique. A voir néanmoins pour celles et ceux qui ne connaissent pas l’original de R. Wise sorti en 1963.

Série totalement glauque et morbide... Je n’ai pas tenu 2 épisodes tellement c’était nul, le scénario est très mauvais je trouve