Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
10 critiques presse
L'Humanité
par Caroline Constant
Aux animaux la guerre est un grand roman social, et c’est une série magnifique. Pas de faux-semblants, pas de fausses pudeurs : les héros du film commettent des erreurs. Ils tentent juste de s’en sortir, quitte à prendre des chemins peu recommandés, à tomber. La série, filmée de façon très élégante par Alain Tasma, se contente de raconter la vie d’hommes et de femmes qui tentent de rester debout. Quel qu’en soit le prix. Nicolas Mathieu ne les jugeait pas dans son livre, Alain Tasma, dans les six épisodes, fait de même. Il donne la part belle à Roschdy Zem, qui incarne Martel avec une force autant vitale qu’instinctive. Il est rare de voir le monde ouvrier représenté à la télévision. Il est rare surtout de voir ce que ce monde se prend dans la figure, et les conséquences des décisions qui le dépassent. Alain Tasma réussit cet exploit.
La critique complète est disponible sur le site L'Humanité
L'Obs
par Sophie Grassin
Qu’elle est simple à prendre la pente qui conduit à la violence ! Une rage sourde animait le roman, elle teinte aussi la série, ancrée dans une France périphérique et désindustrialisée rarement montrée à l’écran, ces Vosges où la forêt vous précipite sans crier gare du polar au conte. Les comédiens, tous excellents, de Rod Paradot à Florent Dorizon en passant par Roschdy Zem donnent de la densité à ceux qu’ils incarnent. Ils sont aussi là pour de bonnes raisons, à l’image de la chanteuse Dani ou de Michel Subor, qui, par sa seule présence et le souvenir subliminal de sa filmographie, fait peser le fantôme du Petit Soldat de Godard sur son rôle de patriarche reclus et ancien d’Algérie.
La critique complète est disponible sur le site L'Obs
La Croix
par Aude Carasco
Au-delà de l’intrigue, Aux animaux la guerre, polar social âpre et puissant, décrit l’irrésistible dislocation des liens sociaux et le noircissement des âmes, lorsque l’homme devient un loup pour l’homme. Rarement la désindustrialisation et le désarroi qu’elle engendre n’avaient été portés de la sorte dans une série télévisée.
La critique complète est disponible sur le site La Croix
Le Monde
par Martine Delahaye
Aux animaux la guerre tient avant tout de la fresque sociale. Son récit choral donne chair et vie, avec tendresse et lucidité, à des ouvriers mais aussi à une inspectrice du travail à la fibre sociale (Olivia Bonamy), ou encore aux ados, enfants d’ouvriers en attente de fuir la vallée ; sans oublier un culturiste (l’étonnant Florent Dorizon) qui vivote de la vente de stéroïdes sous le manteau et d’un aléatoire emploi de videur dans la même boîte de nuit que Martel.
La critique complète est disponible sur le site Le Monde
Première
par Charles Martin
Drame social décortiquant la brutalité du monde du travail et son impact sur les familles, Aux animaux la guerre se transforme peu à peu en polar glauque et inquiétant. Une direction assumée, et une multiplication des intrigues qu'on pourrait presque regretter, tant la force de cette série résident simplement dans ses personnages. Une galerie de portraits ouvriers, dans la ruralité française, tout à fait fascinante, et qui se suffisait à elle-même. Parce que le casting est excellent. Roschdy Zem et Olivia Bonamy incarnent avec sobriété et force les deux héros attachants. Mention spéciale au culturiste Florent Dorizon, qui joue pour la première fois devant une caméra et dont la puissance crève presque littéralement l'écran !
La critique complète est disponible sur le site Première
L'Express
par Hermance Murgue
A travers une galerie de protagonistes aux colères plus ou moins contenues, Alain Tasma analyse avec finesse, et sans jugement de valeur, la brutalité sociale et économique provoquée par un contexte de désindustrialisation. La fiction, qui ne cesse de monter en puissance, se mue progressivement en thriller haletant dont on peine à décrocher. Rude, cruel, mais efficace.
La critique complète est disponible sur le site L'Express
Télé Loisirs
par Claire Lavarenne
Cette fresque sociale dépeint la vie de plusieurs personnages entraînés malgré eux sur une pente glissante. (…) Plongée dans un réalisme cru, la fiction de France 3, réalisée par Alain Tasma, n'enjolive rien et ose montrer les conséquences de la violence de notre société sur les individus. Servie par un casting solide, cette minisérie n'oublie pas pour autant de parsemer des touches d'espoir.
La critique complète est disponible sur le site Télé Loisirs
Ouest France
par Clémence Olivier
Aux animaux la guerre, adaptation par le réalisateur Alain Tasma du premier livre de Nicolas Mathieu, prix Goncourt 2018, transporte dans une atmosphère sombre, au cœur des Vosges, région industrielle sinistrée. Outre Bruce et Martel, joué par un Roschdy Zem taiseux et convaincant, on y rencontre Jordan (Rod Paradot) un ado qui s’ennuie dans son ‘trou’ ou encore Rita (Olivia Bonamy). Inspectrice du travail, elle multiplie les histoires d’un soir et étouffe son chagrin en écoutant en boucle du Véronique Sanson. Cette fresque sociale, particulièrement violente, bouscule le téléspectateur. Dommage toutefois que les lueurs percent peu dans cette forêt de destins brisés.
La critique complète est disponible sur le site Ouest France
Télérama
par Emilie Gavoille
De l’âpre et captivant polar social de Nicolas Mathieu, qui cosigne le scénario, Alain Tasma livre une adaptation percutante et élégante, et filme une France périphérique et ouvrière que les caméras honorent rarement. Alerte, la réalisation rend justice au rythme imposé par la dimension chorale du roman, l’impeccable casting sublimant, lui, les dialogues et la belle ambiguïté des personnages. Des humains hautement imparfaits — des humains, donc — croqués avec une empathie sans pitié, et sans jugement.
La critique complète est disponible sur le site Télérama
Le Parisien
par La rédaction
Dans cette vallée des Vosges, tout est gris : l’avenir de l’usine menacée de fermeture, le futur des ados sans perspectives… Pour payer la maison de retraite de sa mère, Martel (Roschdy Zem), n’a plus le choix : il pique la caisse du comité d’entreprise. Le début d’une longue dégringolade. La violence sociale vire alors à la violence tout court dans cette adaptation du roman de Nicolas Mathieu, prix Goncourt 2018 pour Leurs Enfants après eux. La fiction restitue avec soin une réalité toute crue, ces vies humaines.
La critique complète est disponible sur le site Le Parisien
L'Humanité
Aux animaux la guerre est un grand roman social, et c’est une série magnifique. Pas de faux-semblants, pas de fausses pudeurs : les héros du film commettent des erreurs. Ils tentent juste de s’en sortir, quitte à prendre des chemins peu recommandés, à tomber. La série, filmée de façon très élégante par Alain Tasma, se contente de raconter la vie d’hommes et de femmes qui tentent de rester debout. Quel qu’en soit le prix. Nicolas Mathieu ne les jugeait pas dans son livre, Alain Tasma, dans les six épisodes, fait de même. Il donne la part belle à Roschdy Zem, qui incarne Martel avec une force autant vitale qu’instinctive. Il est rare de voir le monde ouvrier représenté à la télévision. Il est rare surtout de voir ce que ce monde se prend dans la figure, et les conséquences des décisions qui le dépassent. Alain Tasma réussit cet exploit.
L'Obs
Qu’elle est simple à prendre la pente qui conduit à la violence ! Une rage sourde animait le roman, elle teinte aussi la série, ancrée dans une France périphérique et désindustrialisée rarement montrée à l’écran, ces Vosges où la forêt vous précipite sans crier gare du polar au conte. Les comédiens, tous excellents, de Rod Paradot à Florent Dorizon en passant par Roschdy Zem donnent de la densité à ceux qu’ils incarnent. Ils sont aussi là pour de bonnes raisons, à l’image de la chanteuse Dani ou de Michel Subor, qui, par sa seule présence et le souvenir subliminal de sa filmographie, fait peser le fantôme du Petit Soldat de Godard sur son rôle de patriarche reclus et ancien d’Algérie.
La Croix
Au-delà de l’intrigue, Aux animaux la guerre, polar social âpre et puissant, décrit l’irrésistible dislocation des liens sociaux et le noircissement des âmes, lorsque l’homme devient un loup pour l’homme. Rarement la désindustrialisation et le désarroi qu’elle engendre n’avaient été portés de la sorte dans une série télévisée.
Le Monde
Aux animaux la guerre tient avant tout de la fresque sociale. Son récit choral donne chair et vie, avec tendresse et lucidité, à des ouvriers mais aussi à une inspectrice du travail à la fibre sociale (Olivia Bonamy), ou encore aux ados, enfants d’ouvriers en attente de fuir la vallée ; sans oublier un culturiste (l’étonnant Florent Dorizon) qui vivote de la vente de stéroïdes sous le manteau et d’un aléatoire emploi de videur dans la même boîte de nuit que Martel.
Première
Drame social décortiquant la brutalité du monde du travail et son impact sur les familles, Aux animaux la guerre se transforme peu à peu en polar glauque et inquiétant. Une direction assumée, et une multiplication des intrigues qu'on pourrait presque regretter, tant la force de cette série résident simplement dans ses personnages. Une galerie de portraits ouvriers, dans la ruralité française, tout à fait fascinante, et qui se suffisait à elle-même. Parce que le casting est excellent. Roschdy Zem et Olivia Bonamy incarnent avec sobriété et force les deux héros attachants. Mention spéciale au culturiste Florent Dorizon, qui joue pour la première fois devant une caméra et dont la puissance crève presque littéralement l'écran !
L'Express
A travers une galerie de protagonistes aux colères plus ou moins contenues, Alain Tasma analyse avec finesse, et sans jugement de valeur, la brutalité sociale et économique provoquée par un contexte de désindustrialisation. La fiction, qui ne cesse de monter en puissance, se mue progressivement en thriller haletant dont on peine à décrocher. Rude, cruel, mais efficace.
Télé Loisirs
Cette fresque sociale dépeint la vie de plusieurs personnages entraînés malgré eux sur une pente glissante. (…) Plongée dans un réalisme cru, la fiction de France 3, réalisée par Alain Tasma, n'enjolive rien et ose montrer les conséquences de la violence de notre société sur les individus. Servie par un casting solide, cette minisérie n'oublie pas pour autant de parsemer des touches d'espoir.
Ouest France
Aux animaux la guerre, adaptation par le réalisateur Alain Tasma du premier livre de Nicolas Mathieu, prix Goncourt 2018, transporte dans une atmosphère sombre, au cœur des Vosges, région industrielle sinistrée. Outre Bruce et Martel, joué par un Roschdy Zem taiseux et convaincant, on y rencontre Jordan (Rod Paradot) un ado qui s’ennuie dans son ‘trou’ ou encore Rita (Olivia Bonamy). Inspectrice du travail, elle multiplie les histoires d’un soir et étouffe son chagrin en écoutant en boucle du Véronique Sanson. Cette fresque sociale, particulièrement violente, bouscule le téléspectateur. Dommage toutefois que les lueurs percent peu dans cette forêt de destins brisés.
Télérama
De l’âpre et captivant polar social de Nicolas Mathieu, qui cosigne le scénario, Alain Tasma livre une adaptation percutante et élégante, et filme une France périphérique et ouvrière que les caméras honorent rarement. Alerte, la réalisation rend justice au rythme imposé par la dimension chorale du roman, l’impeccable casting sublimant, lui, les dialogues et la belle ambiguïté des personnages. Des humains hautement imparfaits — des humains, donc — croqués avec une empathie sans pitié, et sans jugement.
Le Parisien
Dans cette vallée des Vosges, tout est gris : l’avenir de l’usine menacée de fermeture, le futur des ados sans perspectives… Pour payer la maison de retraite de sa mère, Martel (Roschdy Zem), n’a plus le choix : il pique la caisse du comité d’entreprise. Le début d’une longue dégringolade. La violence sociale vire alors à la violence tout court dans cette adaptation du roman de Nicolas Mathieu, prix Goncourt 2018 pour Leurs Enfants après eux. La fiction restitue avec soin une réalité toute crue, ces vies humaines.