The Spy
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Le Video Club De Sabrina
Le Video Club De Sabrina

36 abonnés 350 critiques Suivre son activité

Critique de la série
4,0
Publiée le 3 mars 2021
Eli Cohen (Sacha Baron Cohen), marié à Nadia, est un bon citoyen israélien, il veut servir au mieux son pays en intégrant les services secrets dans les années 60.

Durant sa période de formation de six mois, il travaille sa couverture et devient Kamel Amin Thaabet, un homme d’affaire, célibataire d’origine syrienne.

Eli est envoyé pour sa première mission en Argentine où il doit infiltrer les hauts dignitaires militaires et politiques syriens en espérant une lettre de recommandation qui lui ouvrira les portes de Damas !

The Spy est inspiré des véritables exploits de l’espion du Mossad Eli Cohen, magnifiquement interprété par un talentueux Sacha Baron Cohen qui s’éloigne fortement de son personnage de Borat.

Six épisodes rondement menés et intéressants !

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Pierricdrai
Pierricdrai

8 abonnés 112 critiques Suivre son activité

Critique de la série
3,0
Publiée le 2 février 2025
D’origine anglaise, Sacha Baron Cohen est avant tout connu pour les personnages corrosifs qu’il a jusque là interprétés tout au long de sa carrière. Ce Juif pratiquant s’est particulièrement illustré en Ali G où il campe une sorte de rappeur gangsta ridicule puis en Brüno, un présentateur autrichien gay. Dans chaque cas, son objectif était le même : paraître ingénument détestable en adoptant des discours racistes et homophobes pour révéler la personnalité ambiguë des grands de ce monde. Sous l’ère Trump, il répétera cette formule dans la série « Who is America ? » où des people iront jusqu’à chanter les bienfaits du port des armes par des enfants de 3 ans. Entre temps, déguisé en Borat, il avait réalisé un faux documentaire, « Borat, leçons culturelles sur l'Amérique au profit glorieuse nation Kazakhstan », où il traversait les États-Unis dans le but de se marier avec Pamela Anderson. De manière provocatrice, ce reporter kazakh puisait ses valeurs ultra-conservatrices dans le peu d’éducation et la pauvreté de son pays d’origine, mais on découvrait rapidement que les représentants de la première puissance mondiale ne valaient guère mieux que lui. Comme on pouvait s’y attendre, en interprétant de tels personnages satiriques qui prenaient à défaut l’intégrité de ceux qui avaient affaire à lui, Cohen ne s’est pas toujours attiré les faveurs de ses victimes et il a eu dû faire face à de nombreux procès. Mais ces incidents n’ont jamais porté ombrage au talent de ce faux clown charismatique engagé.

Le retrouver ainsi dans une série d’espionnage « historique » tout à fait sérieuse relevait donc autant de la curiosité que de l’envie de découvrir Cohen sous un jour nouveau, beaucoup plus dramatique. Le voici donc interprétant l’espion le plus populaire d’Israël, Eli Cohen, qui était parvenu dans les années 60 à s’infiltrer au sein des hautes sphères du pouvoir syrien pour communiquer au Mossad (les fameux services secrets israéliens) des informations concernant les capacités et les intentions militaires de la Syrie à l’encontre d’Israël. On sait maintenant à quel point ces renseignements devaient être capitaux puisqu’ils ont participé à la victoire d’Israël sur ses voisins arabes lors de la guerre des 6 jours en 1967. Auparavant, Eli avait vécu au Caire où il avait déjà contribué à l’émigration illégale de nombreux Juifs dans leur pays d’asile. La série débute après que lui et sa femme Nadia ont dû revenir contraints forcés en Israël en 1957. Celui-ci travaille comme employé de bureau et mène une vie sans histoire dans un petit appartement de Tel-Aviv. Mais lorsque des mouvements suspects de l’armée syrienne commencent à inquiéter les autorités israéliennes, le Mossad se voit dans l’obligation de former un agent en urgence pour entrer sur le territoire syrien. De fait, en raison de ses anciennes activités, Eli Cohen, formé par l’agent Dan Peleg, est finalement choisi pour tenter de remplir cette délicate mission.

Au vue des origines et des croyances religieuses de Sacha Baron Cohen, on pouvait craindre que « The spy » entreprenne de transformer cette histoire inspirée de faits réels en une promotion sans retenue et un peu gênante du pays Israël. Il est certain que l’ambiance répressive que les autorités syriennes, quel que soit le parti au pouvoir, faisait subir à ses opposants idéologiques ne nous est pas épargnée. Mais de son côté, dès lors qu’il s’agissait d’assurer sa sécurité, il nous apparaît qu’Israël accordait une importance toute relative à la valeur d’une vie humaine. Réalités d’une époque qui ne semblent pas avoir énormément évolué avec le temps. De manière générale, la série nous expose plutôt efficacement l’instabilité politique qui régnait alors au sein des pays arabes et les leviers stratégiques sur lesquels s’appuyaient les deux camps pour affaiblir leur adversaire. Aidée en cela par une reconstitution crédible et agréable de ce que devait être le quotidien dans cette partie du monde, « The spy » nous gratifie également d’anecdotes propres à enrichir le récit. Et si la rencontre fortuite avec Oussama Ben Laden et son père relèvent sans doute du fantasme narratif amusant, l’épisode des eucalyptus plantés sur l’initiative d’Eli Cohen (ou plutôt Kamel Amin Thabet, son nom d’emprunt) pour faire de l’ombre aux soldats syriens est historiquement assez succulent.

Dans ce contexte politique forcément mouvementé, on admire les capacités d’adaptation de cet espion aussi brillant que séducteur et on s’étonne que le sourire enjôleur et les costards rutilants qu’endosse Sacha Cohen lui siéent si bien. De plus, il parvient à rendre compte de la détresse psychologique de son personnage installé dans deux univers distincts qui lui confèrent des statuts sociaux diamétralement opposés. Intelligemment, ce contraste vécu comme insupportable par Eli, nous est rendu visible par le parti pris photographique de la série qui utilise, selon le lieu dans lequel il se trouve, d’un côté des couleurs vives et colorées, de l’autre un noir et blanc tendance sépia beaucoup plus terne mais visuellement esthétique. De plus, le personnage fictif de Dan Peleg, ange gardien d’Eli et de sa famille, contribue lui aussi à rendre palpable la situation intenable dans laquelle se trouve son protégé. On peut d’ailleurs noter que si la prestation de Sacha Cohen est plus que convaincante, celle de Noah Emmerich dont émane une gentillesse naturelle, ne l’est pas moins. Lui qui nous avait déjà beaucoup ému dans « The Americans » possède le don rare de rendre touchants les personnages qu’il incarne. Il représente en tout cas à lui seul la principale source d’émotion d’une série qui en est un peu dépourvue.

En effet, malgré toutes les qualités évoquées « The spy » peine parfois à nous transporter. Peut-être que pour tenir le spectateur en haleine aurait-il fallu que l’on ne découvre pas dès les premières images qu’Eli avait fini par se faire attraper. En effet, si l’ « affaire Cicéron » de Mankiewicz (inspirée également d’une histoire vraie) est considérée comme une œuvre aussi magistrale, c’est que jusqu’au bout, on ne sait pas ce qui va advenir de l’espion interprété par James Mason ! A l’inverse, dans le cas présent, l’enjeu narratif réside dans le fait de savoir quelle erreur sera commise pour qu’Eli se retrouve en prison. C’est un peu maigre. Les auteurs ont bien tenté de placer leur héros dans quelques situations tendues mais la volonté manifeste de pimenter le récit devient alors trop voyante. De plus, la cause pour laquelle Eli se démène avec tant de zèle nous est éloignée, ce qui limite l'investissement qu'on pourrait lui porter. Par conséquent, son arrestation n’est pas vraiment vécu comme un crève-cœur… On est juste peiné pour lui. Une fois encore, pour contrecarrer notre ingratitude, les images finales cherchent réveiller en nous une empathie qui tarde sérieusement à se manifester. Mais les mêmes causes entraînant les mêmes effets, non seulement ça ne prend pas, mais au contraire, ça agace.

En résumé, « l’affaire Cicéron » mettait en scène un espion qui travaillait au service du 3ème Reich et dont les intentions étaient détestables. Mais pris au piège par le machiavélisme de cet anti-héros, on se surprenait à espérer qu’il s’en sorte ! Ce dilemme moral éprouvé par le spectateur était délicieux ! Et curieusement, on le retrouve à un degré moindre dans une des meilleures séries d’espionnage de ces dernières années : « The Americans ». Alors, s’il ne s’agissait pas de retrouver dans « The spy » les mêmes ingrédients qui ont fait de ces œuvres des modèles du genre, on peut regretter que le scénario finisse par rendre plutôt conventionnelle une histoire pourtant habilement mise en scène et portée par des acteurs en tous points convaincants.
paganini
paganini

8 abonnés 94 critiques Suivre son activité

Critique de la série
4,5
Publiée le 16 novembre 2020
tres intéressante série historique, très bien retranscrite et réalisé, Sacha Baron Cohen est très bon ainsi que l'ensemble du casting.
anonyme
Un visiteur
Critique de la saison 1
5,0
Publiée le 23 novembre 2020
Excellente série même si l’on a un peu de mal à rentrer dedans au début. Ça vaut le coup de continuer pour connaître cette histoire incroyable mais vrai. Les rôles de chaque pays sont bien préservés et même si l’on se pose parfois des questions, les acteurs sont très bien. A voir!
sarah fréchy
sarah fréchy

7 abonnés 93 critiques Suivre son activité

Critique de la série
4,0
Publiée le 6 juillet 2023
Superbe série
Bien réalisée, inspirée de la vie de l espion israélien eli cohen
Réalisation dynamique, cohérente, portée par des acteurs bien dans leur role
del
del

6 abonnés 22 critiques Suivre son activité

Critique de la série
4,5
Publiée le 3 mai 2021
J'ai adoré ! Une excellente série, voir même docu puisque sur la vie d'Elie Cohen, vraiment rien à redire ! Parfaitement menée et jouée, la performance de Sacha Baron Cohen est addez surprenante, félicitations à cette acteur que je découvre. A voir
Bmr Mam
Bmr Mam

9 abonnés 83 critiques Suivre son activité

Critique de la série
4,0
Publiée le 29 mars 2022
❤️ The Spy (OCS/Netflix) : une mini-série de 6 épisodes qui romance l'histoire vraie d'Elie Cohen un espion recruté par le Mossad pour infiltrer l'état-major syrien au plus haut niveau, dans les années 60.
La série est écrite par Gideon Raff, le père de Homeland.
Un peu dans la veine du film L'ange du Mossad.
Avec le même charme rétro des années 60 (ah, les coiffures et les tenues des israéliennes !).
Avec quelques images d'un Liban et d'une Syrie, contrées florissantes, à jamais disparues aujourd'hui ...
Pourtant Yahvé et Allah savent que l'on n'est vraiment pas fan de Sacha Baron Cohen : mais là, chapeau bas, on doit reconnaître que le rôle lui va comme une paire de gants puisque, sobre et sérieux, il doit incarner les deux faces de l'espion, le bon père de famille à Tel Aviv et l'espion "sous légende" à Damas.
Elie Cohen en Israël ou son double Kamel Amin Thaabeth en Syrie ?
C'est d'ailleurs tout le ressort dramatique de la série : comment un homme, aussi habile et talentueux soit-il, en arrive-t-il à endosser ainsi deux personnalités aussi différentes, à mentir à tous, tout le temps et partout ... et pour combien de temps ?
La série est de très bonne facture, thriller soutenu, suspense et haute tension, même si (ou plutôt : parce que) l'on sait que ça finira mal.
Bien sûr, le parti pris est partial et il ne fallait pas attendre ici une leçon de géopolitique, tout au plus un rappel de l'Histoire vue depuis l'un des deux camps : le gentil patriote israélien est au service de sa patrie, point final.
Nathalie
Nathalie

3 abonnés 52 critiques Suivre son activité

Critique de la série
4,0
Publiée le 25 septembre 2022
Sacha Baron Cohen exubérant et nigaud, voir même loufoque dans Borat (au passage que je n’ai pas aimé) nous surprend ici dans son rôle d’espion; d’après l'histoire vraie d'Eli Cohen, un agent israélien ayant infiltré les plus hauts niveaux militaires et politiques de la Syrie dans les années 1960. La couleur sépia de la série ne renforce qu’autant plus la qualité du tournage.
J'ai adoré et régretté que cela soit en une seule saison.
asarah
asarah

1 abonné 3 critiques Suivre son activité

Critique de la série
5,0
Publiée le 12 novembre 2020
Magnifique série relatant l'histoire d'un espion du mossad... incroyable mais pourtant vraie! Sacha Baron Cohen est très bon dans ce style de film plus sérieux que d'habitude.
Misha Lbrgr
Misha Lbrgr

1 abonné 6 critiques Suivre son activité

Critique de la série
4,5
Publiée le 2 décembre 2020
J'ai vu the Spy et j'ai personnellement beaucoup aimé. Effectivement le début peut sembler un peu longuet mais je trouve que cela permet de poser le contexte, les enjeux personnels et politiques.
Les personnages sont bien traités en profondeur et bien joués. Surtout Sacha Baron-Cohen qu'on attend pas dans un rôle comme celui-là.
Je crois que la série ambitionne aussi de dépeindre Israël et la Syrie dans les années 60.
J'ai apprécié ce côté reconstitution (costumes, décors)
J'ai vu des critiques qui disaient que les Syriens étaient trop caricaturaux et que la série est pro-israel. Perso j'ai pas trouvé.
Effectivement l'histoire est racontée du point de vue des israéliens et l'histoire est celle d'un héros Israëlien. Pour autant les "ennemis" dans l'histoire me semblent développés avec nuance.
Le seul bémol à mon avis serait pour les scènes d'action qui sont en dessous du reste. Mais bon honnêtement y en a pas des tonnes.
Pierre Scalliet
Pierre Scalliet

1 abonné 42 critiques Suivre son activité

Critique de la série
5,0
Publiée le 22 mars 2021
Passionnant de bout en bout, Sacha Baron Cohen sensible, profond, à des lieues de Borat. Par chance en réalité.
anonyme
Un visiteur
Critique de la série
1,0
Publiée le 5 avril 2020
Too much lying 🤬🙂🙂
All problems in Syria because of Israel and America
The actor does not speak Arabic and directing is not good
Benjamin
Benjamin

11 critiques Suivre son activité

Critique de la série
4,0
Publiée le 31 mars 2021
Assez difficile d'entrer directement dans cette série qui retrace l'infiltration d'un espion du mossad vers les plus hautes sphères Syrienne. Mais les épisodes sont d'une qualité remarquable et monte de cran a chaque fois pour nous plonger a fond dans cette infiltration a très haut risque. Très plaisant à regarder je recommande.
anonyme
Un visiteur
Critique de la série
0,5
Publiée le 5 mai 2021
acteurs mauvais, réalisation très maladroite (analogie papillon de nuit lumière à la fin par exemple...), ce n'est pas crédible ni émouvant, on ne comprends pas la finalité du réalisateur, qu'est ce qu'il veut montrer à travers sa réalisation? quel est son objectif ? le suspense? la transmission de valeurs ? une frise historique? des émotions ? C'est si fouillis que rien ne passe... quand a Borat.... et bien justement il reste Borat..!
anonyme
Un visiteur
Critique de la série
5,0
Publiée le 30 janvier 2021
cette serie m'avait été conseillée, suspens, prise de risque, agent secret aux antipodes d'un James Bond, et effectivement j'ai enchaîné cette très bonne serie, elle est effectivement captivante, le casting est juste, tirée d'une histoire vraie qui plus est !