Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
9 critiques presse
TV Guide
par Liam Mathews
Dans les deux épisodes dévoilés pour la Critique, on n'apprend pratiquement rien à propos du personnage de Martin, que Miles Teller incarne d'un air menaçant et taciturne. Mais Teller n'en est pas moins scotchant... Too Old to Die Young n'est absolument pas pour tout le monde, et certaines personnes vont même détester la série, tandis que d'autres devraient trouver ça brillant.
La critique complète est disponible sur le site TV Guide
Télérama
par Samuel Douhaire
Comme dans ses films, NWR se soucie peu d’efficacité dramatique [...]. Qu’importe le scénario (qui n’a, de toute façon, jamais été le point fort de Winding Refn), pourvu qu’il permette à la mise en scène de se déployer dans toute son ampleur. Et celle de Too Old to Die Young [...] sublimée par la photographie crépusculaire de Darius Khondji, est d’une puissance et d’une sophistication dignes de Drive [...]. Il faut considérer Too Old to Die Young avant tout comme l’œuvre d’un pur esthète, qui ne s’interdit aucun travelling gratuit – mais magnifique. Comme la création d’un cinéaste qui, profitant du luxe ultime que lui permet le format série, fait durer les scènes jusqu’à l’invraisemblable, sinon jusqu’au malaise, avant de les interrompre brutalement dans une explosion de violence insensée – mais formellement virtuose. Une expérience unique, parfois dérangeante, mais fascinante.
Les Inrockuptibles
par Olivier Joyard
[...] une aventure visuelle et narrative étrange, qui lutte à chaque instant contre l’efficacité du récit habituellement associée au genre, mais sans la poésie que Lynch, notamment, avait su y mettre. L’auteur de The Neon Demon signe ici un objet parfois passionnant mais aussi sec et pompeux, comme s’il voulait prouver que sa place n’est surtout pas chez les fabricants de fiction à la chaîne. [...]
Libération
par Marius Chapuis
Too Old to Die Young a vite été classée série boursouflée et cryptique qui devait finir d’enterrer Refn après deux films atrocement poseurs. Au contraire, on découvre un objet monstrueux et fascinant, dont la radicalité dans le domaine tutoie le «fuck you» de la saison 3 de Twin Peaks, où Lynch statuait que c’est au spectateur de se glisser dans son rythme et non l’inverse [...] Les détracteurs du cinéaste trouveront facilement de quoi hurler tant «NWR» use et abuse une nouvelle fois de ses bleus et rouges et n’évite pas la pose. Les plus réceptifs se coucheront contre le ventre de la bête pour se laisser bercer par sa lente respiration.
La critique complète est disponible sur le site Libération
indieWIRE
par Eric Kohn
Vus comme un tout, les épisodes étaient un mélange de storytelling prétentieux et d'action, avec des échanges murmurés qui s'éternisent pendant plusieurs minutes. Le tout adossé à la vision de Refn du monde souterrain et menaçant de Los Angeles.
La critique complète est disponible sur le site indieWIRE
Rolling Stone
par David Fear
Une oeuvre boursouflée, qui échoue à justifier sa durée digne d'un marathon autrement que par une satisfaction d'ego [...] Refn a raison : ce n'est pas de la TV. C'est une auto-parodie. Et ca ne mérite pas la moitié d'une journée pour se rendre compte que, peut-être, on est trop vieux pour ces conneries.
La critique complète est disponible sur le site Rolling Stone
The Hollywood Reporter
par David Rooney
Réalisé avec style, mais abrutissant au possible... Jésus a intérêt à être un sauveur si Too Old to Die Young doit être plus qu'un festival de vulgarité et de sordide émergeant de sa torpeur de temps à autre, le temps d'un bain de sang. [critique faite sur les épisodes 4 et 5]
La critique complète est disponible sur le site The Hollywood Reporter
Télérama
par Pierre Langlais
Too Old to Die Young est un bien bel objet… aussi barbant qu’il est esthétisé. Refn parvient à tenir, ici ou là, une belle tension par la lenteur. Mais l’essentiel du mérite revient à l’immense Darius Khondji et à la musique électro du génial Cliff Martinez, qui rendent intrigante l’ambiance de la série. Une fois le bref effet de curiosité passé, que reste-t-il ? Des personnages inexistants, regard vide, visage figé, qui marmonnent sur un ton monocorde [...]. NWR contemple complaisamment le vide sidéral de ces statues déshumanisées, vraisemblablement sous puissants anxiolytiques. Son interminable « film » est, sous ses belles images, un banal thriller de gangsters et de flics ripoux diffusé au ralenti.
Variety
par Daniel D'Addario
L'esthétique, c'est bien la seule chose dont "Too Young to Die Old" peut se vanter. [...] C'est comme un film, et non une série TV. Refn s'échappe dans des cycles interminables de cruauté envers ses personnages et le public, d'une manière qu'un Showrunneur refuserait de faire".
La critique complète est disponible sur le site Variety
TV Guide
Dans les deux épisodes dévoilés pour la Critique, on n'apprend pratiquement rien à propos du personnage de Martin, que Miles Teller incarne d'un air menaçant et taciturne. Mais Teller n'en est pas moins scotchant... Too Old to Die Young n'est absolument pas pour tout le monde, et certaines personnes vont même détester la série, tandis que d'autres devraient trouver ça brillant.
Télérama
Comme dans ses films, NWR se soucie peu d’efficacité dramatique [...]. Qu’importe le scénario (qui n’a, de toute façon, jamais été le point fort de Winding Refn), pourvu qu’il permette à la mise en scène de se déployer dans toute son ampleur. Et celle de Too Old to Die Young [...] sublimée par la photographie crépusculaire de Darius Khondji, est d’une puissance et d’une sophistication dignes de Drive [...]. Il faut considérer Too Old to Die Young avant tout comme l’œuvre d’un pur esthète, qui ne s’interdit aucun travelling gratuit – mais magnifique. Comme la création d’un cinéaste qui, profitant du luxe ultime que lui permet le format série, fait durer les scènes jusqu’à l’invraisemblable, sinon jusqu’au malaise, avant de les interrompre brutalement dans une explosion de violence insensée – mais formellement virtuose. Une expérience unique, parfois dérangeante, mais fascinante.
Les Inrockuptibles
[...] une aventure visuelle et narrative étrange, qui lutte à chaque instant contre l’efficacité du récit habituellement associée au genre, mais sans la poésie que Lynch, notamment, avait su y mettre. L’auteur de The Neon Demon signe ici un objet parfois passionnant mais aussi sec et pompeux, comme s’il voulait prouver que sa place n’est surtout pas chez les fabricants de fiction à la chaîne. [...]
Libération
Too Old to Die Young a vite été classée série boursouflée et cryptique qui devait finir d’enterrer Refn après deux films atrocement poseurs. Au contraire, on découvre un objet monstrueux et fascinant, dont la radicalité dans le domaine tutoie le «fuck you» de la saison 3 de Twin Peaks, où Lynch statuait que c’est au spectateur de se glisser dans son rythme et non l’inverse [...] Les détracteurs du cinéaste trouveront facilement de quoi hurler tant «NWR» use et abuse une nouvelle fois de ses bleus et rouges et n’évite pas la pose. Les plus réceptifs se coucheront contre le ventre de la bête pour se laisser bercer par sa lente respiration.
indieWIRE
Vus comme un tout, les épisodes étaient un mélange de storytelling prétentieux et d'action, avec des échanges murmurés qui s'éternisent pendant plusieurs minutes. Le tout adossé à la vision de Refn du monde souterrain et menaçant de Los Angeles.
Rolling Stone
Une oeuvre boursouflée, qui échoue à justifier sa durée digne d'un marathon autrement que par une satisfaction d'ego [...] Refn a raison : ce n'est pas de la TV. C'est une auto-parodie. Et ca ne mérite pas la moitié d'une journée pour se rendre compte que, peut-être, on est trop vieux pour ces conneries.
The Hollywood Reporter
Réalisé avec style, mais abrutissant au possible... Jésus a intérêt à être un sauveur si Too Old to Die Young doit être plus qu'un festival de vulgarité et de sordide émergeant de sa torpeur de temps à autre, le temps d'un bain de sang. [critique faite sur les épisodes 4 et 5]
Télérama
Too Old to Die Young est un bien bel objet… aussi barbant qu’il est esthétisé. Refn parvient à tenir, ici ou là, une belle tension par la lenteur. Mais l’essentiel du mérite revient à l’immense Darius Khondji et à la musique électro du génial Cliff Martinez, qui rendent intrigante l’ambiance de la série. Une fois le bref effet de curiosité passé, que reste-t-il ? Des personnages inexistants, regard vide, visage figé, qui marmonnent sur un ton monocorde [...]. NWR contemple complaisamment le vide sidéral de ces statues déshumanisées, vraisemblablement sous puissants anxiolytiques. Son interminable « film » est, sous ses belles images, un banal thriller de gangsters et de flics ripoux diffusé au ralenti.
Variety
L'esthétique, c'est bien la seule chose dont "Too Young to Die Old" peut se vanter. [...] C'est comme un film, et non une série TV. Refn s'échappe dans des cycles interminables de cruauté envers ses personnages et le public, d'une manière qu'un Showrunneur refuserait de faire".