Suite et « fin » des aventures de nos héros (plus tous) hospitalisés, que l'on a toujours autant de plaisir à revoir. Pourtant, il ne s'agit vraiment pas de la saison où il se passe le plus de choses, mais qu'importe : c'est bien dosé, bien pensé, avec ce qu'il faut d'écriture pour que cela soit crédible sans en faire trop. Un peu de mélo, forcément
(le conflit Clément-Thomas, la mort du grand-père de Mehdi)
, pas mal de bons sentiments, mais surtout de vrais personnages, n'évoluant, certes, pas énormément (et c'est un peu normal), tout en faisant preuve d'une réelle fraîcheur, avec, au-delà de leur maladie, des préoccupations naturelles de jeunes de leur âge, sans jamais que cela soit lourd ou vulgaire. Les seconds rôles (très majoritairement adultes) ne sont pas oubliés pour autant, les anciens comme les nouveaux faisant bonne figure, d'autres prenant une place beaucoup plus importante que précédemment, notamment Jessica, vraiment attachante. Côté interprétation, c'est solide à tous les niveaux, avec un vrai coup de cœur pour l'arrivante Hanane El Yousfi, faisant sans doute de Nour la plus belle héroïne de cette saison. Même les leçons de « morale » de Côme (deux fois par épisode, comme toujours) restent sympas, bien que souvent oubliés à peine le générique apparu. Et puis il y a donc cette fin, résolument
optimiste
, probablement trop mais par ailleurs totalement dans le ton de la série, ce qui ne pose donc pas de problèmes. Longue mais pas trop, juste ce qu'il faut, le temps de
leur dire au revoir sans que cela s'éternise
: impeccable. Il y aura pourtant une quatrième saison, avec de nouveaux protagonistes, sûrement plus jeunes : la transition risque de ne pas être évidente, mais pourquoi pas. En attendant, merci aux Bracelets rouges « originels » de nous avoir touchés durant ces 24 épisodes, certes non sans quelques facilités, mais avec cœur et sincérité. Bonne route, les amis.