Lent, un personnage principal introverti, peu de rebondissement. Dis comme ça, ce serait plutôt répulsif mais ce que n'ont sans doute pas compris les critiques négatives c'est que la forme et le style sont en parfaite adéquation avec ce que nous raconte cette série. En fait une violente critique d'un transhumanisme qui voudrait nous faire vivre éternellement avec la possibilité de se régénérer dès l'adolescence. Mais tout cela aboutit à une société amorphe et égoïste cherchant désespérément à « ressentir un peu de vie » et qui ne voit plus les nouvelles générations que comme inutiles et surnuméraires. Si on rajoute des décors et des cadrages très esthétiques avec une bonne musique, on a tous les ingrédients d'une très bonne série.
Des idées philosophiques intéressantes (sur la quête d'immortalité), mais au final, on ne croit pas beaucoup à cet univers sensé se dérouler dans 100 ans, mais pourtant terriblement actuel.
Ad Vitam avait un enorme potentiel mais je trouve les épisodes longs, j'aurais voulu en savoir plus sur la régénération et ses conséquences que sur une intrigue bizarre de suicides...
Une idée de départ qui était intéressante avec un sujet mélangeant le polar et la SF. mais la réalisation est poussive , trop lente , de plans qui ne servent à rien ,et qui diluent le récit, pas toujours crédible, le scénario trop faible avec beaucoup d'invraisemblance ; On a même du mal à aller jusqu'au bout. Les acteurs sont moyens et font le minimum. La jeune Garence Marillier qui explosait et irradiait dans "Grave" est juste moyenne, pas assez dirigée. Le plus réussi est le choix des lieux de tournage , souvent très lunaire , très atypique , de belles scénographies . Mais c'est un peu juste pour faire un film de fiction,
Une série très maladroite, avec certains plans complètement cheap pour de la science fiction d'anticipation, on s'attache difficilement aux personnages, on a l'impression que même Ivan Attal n'y croit pas.
L'idée est bonne, le jeu des acteurs aussi, seule la réalisation pêche en étant trop molle. En résumé, il s'agit d'une société qui a découvert le moyen de prolonger la vie grâce à une découverte scientifique sur les méduses qui peuvent se régénérer. Imaginez seulement toutes les conséquences relationnelles d'une vie qui se prolonge et ce que cela pose comme danger de surpopulation. C'est l'approche menée par Thomas Cailley et Sébastien Mounier, créateurs de cette série de science fiction. Ils traitent, de manière habile, l'approche psychologique en mettant en scène une jeune femme de vingt quatre ans, seule rescapée d'un suicide collectif de jeunes, et un policier de 120 ans qui enquête sur un nouveau suicide de jeunes gens. Avec Vortex et Ad Vitam, je constate un net progrès chez les créateurs et scénaristes français de science fiction. C'est une bonne chose en espérant que d'autres suivent. Il faut seulement améliorer le rythme, couper plus au montage pour conserver l'intérêt du spectateur et trouver un peu plus de rebondissements comme savent le faire les anglo-saxons.
On retrouve avec plaisir l'univers de Thomas Cailley, le réalisateur du grand "les Combattants" : apocalypse douce sur fond de décors méridionaux transfigurés, techno rapide et angoissante, jeunesse à fleur de peau, jusqu'à la grâce androgyne de Garance Marillier qui n'est pas sans rappeler celle d'Adèle Haenel. Et le scénario est bien trouvé, qui illustre la folie des ambitions humaines et illustre une guerre des générations sans doute plus engagée qu'on ne le croit. Hélas c'est un peu long - et c'est souvent le cas, il faut le reconnaître, quand Arte se mêle de science-fiction - on aurait pu faire de ce scénario un film de deux heures très dense, ou une bonne mini-série de trois ou quatre épisodes là, il y a un long passage à vide au milieu du récit. On peut presque se contenter de regarder les deux premiers épisodes et les deux derniers. Mais peut-être cette lenteur fait-elle partie du message de l'oeuvre, je laisse donc une bonne note !
On dirait une série des années 1990, dans le mauvais sens du terme: un pitch trop ambitieux pour ses moyens avec cette impression de cache-misère permanente. Quasiment pas de musique, mise en scène plate, de nombreux moments où les personnages soupirent ou mettent trois plombes à répondre et beaucoup de moments longs pour rien. En bref, j’avais l’impression d’être face au scénario d'un téléfilm de deux heures qui a été étalé sur une mini-série de cinq heures.
Une série soporifique et faussement complexe. Rien ne va. J’ai rarement vu un naufrage aussi complet. Du scénario à la mise en scène. Un univers futuriste auquel on ne croit pas et une intrigue à tiroirs qui ne tient pas sur la longueur.
Il y a peut être du y avoir un soucis quelque part dans la production d’une telle série pour qu’on en arrive à un fiasco pareil.
Malgré une actrice principale brillante (Garance Marillier), le reste des acteurs est à la ramasse, évoluant dans un univers "futuriste" paresseux. ce n'est qu'une série policière française tout ce qu'il y a de plus basique, et ce n'est pas les beaux plans qu'elle nous offre, bien qu'impersonnels, qui sauvent le tout.
Clairement la meilleure série française de SF. Yvan Attal et surtout Garance Marillier sont excellents ! Le sujet de l'immortalité est traité avec profondeur et finesse, j'ai accroché du début à la fin
Série soporifique, mal ficelée. La direction des acteurs est mal fichue. Les acteurs parlent comme des robots. Ajouter à cela un montage mécanique et sans âme. Bref, à fuir absolument.
J'ai beaucoup apprécié que la série soit lente, et permette ainsi d'installer une ambiance si étrange. Cette lenteur assumée est en adéquation avec les thèmes et réflexions abordés : la mortalité-amortalité, le temps, la fragilité et la condition humaine. On appréciera les décors, la musique, ainsi que le soin apporté aux détails. Le scénario se tient jusqu'à la fin. Fans de rapidité s'abstenir.
Un magnifique navet..!! Si vous avez du temps à perdre faites vous plaisir.. Rien ne va la dedans, un non sens à mon humble avis. Un conseil passez votre chemin.
Comme dit plus bas, une série dont on ne sort pas indemne... A bientôt 40 ans, je peux (enfin) dire que j'ai aimé une série Française, l’idéologie, le jeux des acteurs... tout. Laissez-vous entraîner....