L'épisode 1 a le défaut habituel des pilots, à savoir beaucoup d'éléments à introduire, néanmoins, les perspectives sont réjouissantes. En effet, le scénario a de nombreux atouts:
une chanteuse délurée; un employé (Richard) qui travaille avec sa fille (Emma), elle-même amoureuse du fils (et héritier) du propriétaire de l'Halcyon, qui détient un secret sur Richard; 2 frangins qui se disputent l'héritage; Hamilton qui trompe sa femme avec une pro-nazi et meurt à la fin; un journaliste radio américain très intéressé par cette fameuse dame (Lambert) pour ses connexions avec l'Allemagne; un contexte historique (Mai 1940) qui suscite toutes les interrogations et inquiétudes (le conseil mouvementé sur Churchill et Hitler); un flashforward d'ouverture sous forme d'explosion qui intrigue sur l'origine de l'acte (dû aux nazis, au second fils, à la résistance???).
D'un point de vue technique, rien à redire, la réalisation est assez fluide, les décors et la photographie sont somptueux et il y a un beau travail sur la musique. Le casting, riche en noms connus, est excellent.
L'épisode 2 est moins réjouissant que le premier, la faute à des intrigues parasites peu convaincantes, comme
l'autrichien bizuté par le chef, le faible intérêt de Lambert, un pseudo-triangle amoureux navrant (Emma-Freddie-Journaliste) et la relation bâclée entre les 2 frangins (qui se réconcilient trop facilement).
J'ajouterais aussi le peu de résonance du Café de Paris, lieu juste là pour faire d'époque.
Le scénario est bien meilleur quand il se focalise sur
Richard (viré, dans un premier temps, puis conservé) et Lady Hamilton
, portés par les très bons Steven Mackintosh et Olivia Williams. Il est intéressant notamment
de voir la fragilité de ces deux-là derrière le masque de l'assurance: Richard est rattrapé par ses démons de fan de paris (la roulette) et Lady Hamilton souffre intérieurement de la mort de son mari, malgré ses tromperies répétées et la haine que ses enfants éprouvent envers lui.
L'épisode 3 est convaincant quand il parle d'éléments liés à la guerre en cours
(l'autrichien qui a besoin d'argent pour aider sa famille restée en France et vole des boutons de manchette; Freddie qui parle de l'évacuation de Dunkerque; la France qui rend les armes (rien sur l'appel du 18 juin par contre))
et pénible et ennuyeux sur le reste
(cette histoire de harcèlement de l'Excellence, l'arme volée, le lien entre Mme Hamilton et le servant de l'Excellence, la relation père-fille à l'épreuve du travail)
.
Pour le reste, ça manque d'action sur le terrain et il y a toujours 2-3 passages musicaux redondants.
L'épisode 4 est comme le 3, un mélange d'inutile et d'intéressant. Je regrette
le manque de suspense autour du sort de Freddie, la trame survolé du serveur et du frère de Freddie, la sortie de Mme Hamilton au milieu des petites gens (c'est très caricatural et les scènes avec ses subordonnés sont risibles) et l'irruption de la mère de la chanteuse qui n'apporte rien au récit
. J'ai été plus convaincu par
le journaliste tiraillé entre les désirs de ses boss et l'âme de son métier (parler de la guerre et des petites histoires dans la grande), le pilot à l'hôpital (ils meurent, ce qui finit de convaincre le journaliste de faire le bon choix) et les clients qui partent de l'hôtel, craignant pour leur vie à Londres.
Episode 5: Comme toujours, The Halcyon est pas mal quand elle parle de la guerre
(le passé de déserteur du gérant, qui s'appelait Sam et retrouve celui qu'il a sauvé en tuant celui qui voulait l'assassiner; le bombardement sur Londres et la recherche de Dora qui s'ensuit; la tristesse de la veuve de Stan, même si c'est peu traité)
, moins quand elle se lance dans des trames plus discutables
(la patronne et son amourette à la noix, cette histoire d'homosexualité qui a du mal à me convaincre, les soucis du cuistot, le mariage sans intérêt à l'hôtel où on fait de celui qui confectionne le gâteau sous les bombes un héros)
. Enfin, les choix de Freddie sont largement discutables et viennent ajouter une dramaturgie bien inutile
l'autrichien bizuté par le chef, le faible intérêt de Lambert, un pseudo-triangle amoureux navrant (Emma-Freddie-Journaliste) et la relation bâclée entre les 2 frangins (qui se réconcilient trop facilement).
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Que cet épisode 6 est décevant, avec des histoires sans intérêt
l'autrichien bizuté par le chef, le faible intérêt de Lambert, un pseudo-triangle amoureux navrant (Emma-Freddie-Journaliste) et la relation bâclée entre les 2 frangins (qui se réconcilient trop facilement).
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notamment concernant des amourettes ennuyeuses
l'autrichien bizuté par le chef, le faible intérêt de Lambert, un pseudo-triangle amoureux navrant (Emma-Freddie-Journaliste) et la relation bâclée entre les 2 frangins (qui se réconcilient trop facilement).
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. Le scénario se rattrape un peu sur la fin, proposant une trame plus liée à la guerre,
l'autrichien bizuté par le chef, le faible intérêt de Lambert, un pseudo-triangle amoureux navrant (Emma-Freddie-Journaliste) et la relation bâclée entre les 2 frangins (qui se réconcilient trop facilement).
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Dommage que son père ou le journaliste aient du mal à trouver leur place au milieu de tout cela.
L'épisode 7 est pas terrible,
l'autrichien bizuté par le chef, le faible intérêt de Lambert, un pseudo-triangle amoureux navrant (Emma-Freddie-Journaliste) et la relation bâclée entre les 2 frangins (qui se réconcilient trop facilement).
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Un épisode 8 qui tente d'apporter du fort drama mais n'y parvient pas. Par exemple, l'intrigue d'espionnage n'est pas à la hauteur de ce qu'on pouvait en attendre,
l'autrichien bizuté par le chef, le faible intérêt de Lambert, un pseudo-triangle amoureux navrant (Emma-Freddie-Journaliste) et la relation bâclée entre les 2 frangins (qui se réconcilient trop facilement).
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pour un résultat très basique
l'autrichien bizuté par le chef, le faible intérêt de Lambert, un pseudo-triangle amoureux navrant (Emma-Freddie-Journaliste) et la relation bâclée entre les 2 frangins (qui se réconcilient trop facilement).
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qui ne doit son salut qu'à l'explosion (déjà teasée dans l'épisode 1) qui fait des dégâts
l'autrichien bizuté par le chef, le faible intérêt de Lambert, un pseudo-triangle amoureux navrant (Emma-Freddie-Journaliste) et la relation bâclée entre les 2 frangins (qui se réconcilient trop facilement).
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. Pour le reste, la fête des 50 ans manquent d'envergure, le scénario passe trop vite sur le cuistot et sa famille et le triangle amoureux est consternant.
Au final, The Halcyon démarrait bien mais est vite tombée dans un mélange de drama mal géré et d'intrigues amoureuses annexes très dispensables.