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lhomme-grenouille
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3,0
Publiée le 9 janvier 2015
Lâchée par HBO en cours de route, cette troisième saison de Deadwood est donc la dernière de la série, faute de suite. Or il est toujours triste qu’une série se termine sur une fin qui n’en est pas vraiment une. Ça l’est d’autant plus quand, comme c’est le cas ici, toute une aventure passionnante s’arrête sur un ventre mou dont on aurait pu se passer. Parce que oui, je l’adorais cette série, du moins pour sa première saison. La deuxième saison avait su continuer sur la lancée de la première, malgré un léger ralentissement. Mais bon, sur cette troisième et dernière saison, je ne peux que constater une chose : la magie de la chose s’est considérablement émoussée faisant retomber l’univers de ce « Deadwood » dans quelque chose de juste convenable. Et c’est dommage, parce que c’est toujours bien écrit et bien filmé et il y a toujours de bonnes idées qui sortent du tiroir... Mais bon, que c’est long à se mettre en place. Toute une saison à nous faire miroiter des élections qui ne viennent jamais. Toute une saison pour nous faire sentir le souffle destructeur de Hearst mais pour qu’au final son poing vengeur ne se soit toujours pas abattu sur la ville à la fin de cette saison... Rah ! Quel dommage ! Se dire que la série se finit la dessus, sur des pertes de temps et un tel ventre mou pour diluer l’ensemble, c’est quand même rageant...
Cette troisième et malheureusement dernière saison de "Deadwood" remonte le niveau de la deuxième avec l'arrivée du grand méchant qu'est George Hearst, voulant à jamais changer le campement, créant ainsi des alliances improbables. On regrettera encore une fois un manque de clarté dans certains enjeux et une fin de série un peu décevante mais l'ensemble reste de qualité, les moyens déployés pour la reconstitution sont impressionnants et les acteurs sont toujours aussi bons. On ne s'attardera pas sur l'excellent Ian McShane qui a toujours campé le vulgaire et patron de saloon Al Swearengen avec talent et on remarquera Brian Cox dans le rôle d'un excentrique dirigeant d'une troupe de théâtre sans compter l'effrayant Powers Boothe et le servile William Sanderson. Certains personnages sont un peu délaissés comme le Doc Cochran mais la trame de cette saison est vraiment très bien trouvée.