Avis Impulse S1

J'ai découvert cette série par pur hasard, en regardant la filmographie de Doug Liman. Et quelle découverte!
La série arrive à dépasser le plafond de verre de médiocrité de tous les autres show américains, pour livrer une histoire réaliste, glaçante, qui prends aux tripes du début jusqu'à la fin.
Dans la série, il n'y a aucune facilité d'écriture, aucun retournement de situation qui arrive par la magie des scénaristes. Et chaque dénouement d'intrigue, chaque développement psychologique, chaque nouvelle intrigue a un sens et une logique en rapport aux évènements qui se sont passés.
Je dois tirer mon chapeau à l'héroïne incarnée par Maddie Hasson, qui porte la série sur ses épaules avec un talent fou, capable de jouer une adolescente tourmentée, solitaire, mal dans sa peau, en proie à la peur, aux traumatismes tout en jouant une adolescente forte et résiliente.
L'un des sujets majeurs de la série, est les violences sexuelles, l'héroïne ayant failli se faire violer, ce qui déclenche en elle des pouvoirs de téléportations qu'elle ne maîtrise pas.
D'ailleurs, chaque épisode se termine sur le numéro vert américain des violences sexuelles.
Ce n'est pas juste un thème parmi d'autres, un engagement fort des auteurs, de décrire la réalité, dans cette fiction, sans jamais vouloir épargner l'horreur, la peur, le trauma de l'héroïne.
La bande-annonce et le sujet m'ont immédiatement rappelé le cultissime I'm not okay with this (2020), mais l'univers froid, tourmenté, sombre et inquiétant tranche totalement.
La tonalité dure et sombre du show, l'absence de toute concession marketing, les choix artistiques forts, créent une oeuvre de haute volée, exigeante, mais qui sait sortir des chemins battus et éviter les écueils des dramas consensuels américains avec une intelligence et un talent rare.

Si vous cherchez à regarder quelque chose de pas trop prise de tête, pas prétentieux, pas trop "ados et leurs ragots", plutôt drama et un peu fantastique, Impulse est tout ça !

Comme pour l’émouvante 13 Reason Why, le sujet est basé sur un drame psychologique bien que pas dans le même cadre. L'univers ados est présent mais traité sans fioriture, pas de dialogues inutiles, + de remises en question et une actrice agréable à regarder qui tient la série à bout de bras.

Si vous cherchez une série totalement fantastique genre Marvel (que personnellement je ne supporte pas), vous serez déçus.

On suit surtout la découverte d'un don non maitrisé par l'actrice Maddie Hasson qui peine déjà à vivre sa vie normalement. Il y a une histoire parallèle bien menée et intrigante qui présage que celle-ci va rejoindre la principale...

La façon "anti hero" dont est traitée cette série est ce qui m'a plût dès le premier épisode.

1 bémol cependant : un ou deux épisodes (sur 10) s'attardent un peu trop sur la sexualité adolescente et n’est pas toujours de bons conseils pour les ados comme beaucoup de séries et films aujourd’hui...

La série est produite par "YouTube Originals" donc pas accessible si on ne possède pas un abonnement Premium. De ce fait, alors qu'elle vaut largement certaines séries Netflix, Impulse aura du mal à arriver dans tous les foyers et c’est bien dommage.

Attention ! Si l’on vous a vendu cette série comme un très bon spin-off du film "Jumper" avec une histoire sombre et du suspense, des personnages attachants, un scénario bien ficelé etc. Passez votre chemin, vous ne trouverez rien de tel ici !

Tout d’abord il convient de préciser que cette série vise avant tout -et principalement- un public féminin jeune. Assez jeune pour se sentir concerné par un flirt d’ado qui va trop loin et qui, poussé à son paroxysme, nous donne la trame principale du scénario. Ceci est d’autant plus vrai qu’un message de lutte contre les violences sexuelles est présent à chaque début d’épisode. Et oui… si je précise ce point, ce n’est pas pour rien ! Car en réalité, il n’est question que de ça ! Le pouvoir de téléportation n’étant qu’un bon instrument pour appuyer cette campagne contre les violences sexuelles - heu je veux dire ce scénario sans intérêt.

Pas de plot twist, pas de retournement de situation, non. Chaque scène d’action, de révélations etc est complètement entendue et prévisible. On se ballade de cliché en cliché avec des personnages tous plus stéréotypés les uns que les autres, bref. La frustration grimpe et arrivé à la fin du dernier épisode, on réalise qu’à vrai dire toute la saison n’est basée que sur un seul élément : spoiler: le trauma de l’héroïne.
Ridicule.

Comme cela a déjà été dit dans une autre critique, Il y a bien une trame parallèle bien plus intéressante mais malheureusement on n’en parle que très peu (pour ne pas dire presque jamais)… c’est bien dommage.

Pour en revenir à l’histoire, on suit la vie de Henry (Henrietta) une jeune teenage rebelle spoiler: (elle fume de la weed et fait des tags avec de la peinture rose…)
sainte nitouche de 16 ans, spoiler: qui subit un acte de violence sexuelle dans la voiture de son petit copain à la main baladeuse. Et cela, juste avant de se téléporter en arrachant une partie de l’auto et (accessoirement) en rendant tétraplégique l’ex-petit ami par la même occasion. –Et si je précise « sainte nitouche » c’est parce que l’héroïne elle-même identifie son innocence à celle d’une petite fille de 6-7 ans (épisode 8)- (ça a son importance : on comprend pourquoi y a 10 épisodes sur son trauma hein ?)


Et voilà ! La série peut commencer, rajoutez à cela spoiler: un trafic de drogue, une flic renoi, un meilleur ami autiste et une demi-sœur lesbienne,
le cocktail parfait pour une bonne série SJW! Ah oui… dans ce « spin-off » tous les personnages masculins sont soit des criminels, des caricatures ou tout simplement des ratés. F***ing White Males !

On subit donc un pleurnichage constant de Henry qui plutôt qu’une bonne thérapie, va traiter sa psychose et son état de choc avec une bonne dose de misandrie, càd en faisant ni plus ni moins la guerre aux personnages masculins : spoiler: le tétraplégique > check ! Le gosse de 19 ans assassiné à cause d’elle > check ! La famille de criminels (dont fait partie le tétraplégique) réduite en morceaux > check ! Une véritable vendetta avec complicité de meurtre… pour une main dans la culotte. (Faut l’rappeler hein).


Franchement j’espérai vraiment que les scénaristes nous feraient un pied de nez, du style : spoiler: elle voit le coté sympa de son ex (Clay) et réalise que l’avoir foutu dans un fauteuil roulant pour le reste de ses jours c’était un peu extrême.
Et hop ! On passe à autre chose (la partie intéressante du scénar ?). Mais non, rien, niet, nada. Cette pimbêche est persuadée d’être la seule et unique victime. Bref, même la morale de cette série est pire que douteuse.

Maintenant je suis optimiste (naïf ?) mais peut-être que… dans un élan de lucidité les scénaristes vont pondre un truc correct pour la saison 2 ? Suivre le scénario secondaire qu’on nous fait miroiter ? Revenir sur certains éléments du film qui méritent d’être traité en profondeur? Le trauma sera passé… let’s move on ?

Très franchement j’en doute… c’est vraiment dommage, en attendant je vais me remater « Jumper », croyez-moi, c’est toujours mieux que cette immondice.

Enfin une série comme j'adore arrêtez avec vos comparaisons bidons du film jumper rien à voir hors mi le fait de teleportation verte mais absolument rien à voir le film est ennuyant tandis que la série a pleins de rebondissement la saison 1 ne va ni trop vite ni trop lentement continuez comme ça si vous aimez pas regardez pas point barre

10 épisodes - les 2 premiers et le 10ème sont intéressants, le reste c'est a dire la 7/10 de cette série c'est LAMENTABLE ! on nous balade parmi ces personnages déja vu 100 fois dans d'autres séries, le scénario dans les 2 premiers épisodes nous semblent nous emmener vers une série SF et tout d'un coup BOUM ça deviens une série d'ado au lycée et enfin pour nous réveiller l’épisode 10 là reviens au fondamentaux du début de la série, en résumé une série détestable nous prenant pour des idiots une saison 2 semble être acquise espérons que les scénaristes pourront nous captiver un peu plus car là ce n'est pas le cas !