The Purge est une série dérivée de la saga American Nightmare, qui a réalisé un véritable succès commercial au cinéma. En 2013, James DeMonaco initie la franchise avec American Nightmare. S’ensuivent American Nightmare 2 : Anarchie, l’année suivante, puis American Nightmare 3 : Elections, en 2016. Deux mois avant le lancement de la série, un prequel, intitulé American Nightmare 4 : Les Origines, réalisé par Gerard McMurray sort dans les salles. The Purge se déroule entre les deux premiers opus et permet de s’attarder davantage sur les événements, comme l’explique le créateur James DeMonaco : "J’aime l’idée d’avoir dix heures à la télé, car au cinéma, pour des raisons de temps ou de tournage, vous ne pouvez pas vraiment montrer la nuance et la complexité conduisant quelqu’un à commettre un acte terrible durant cette nuit."
Le showrunner James DeMonaco, est épaulé par les producteurs délégués Michael Bay et Brad Fuller, spécialistes du genre avec lesquels il avait déjà collaboré sur la saga cinématographique. A l’instar des long-métrages, la série est produite par Blumhouse, la société de Jason Blum, spécialisée dans le film d’horreur à petit budget mais à grande rentabilité.
La plupart du casting principal de The Purge sont des habitués du genre horrifique. En effet, Amanda Warren a joué dans Mother!, Colin Woodell dans Unfriended: Dark Web, et Hannah Emily Anderson dans Jigsaw. Il s’agit même d’une histoire de famille pour la comédienne Fiona Dourif, déjà vue dans La Malédiction de Chucky puis Le Retour de Chucky, dans lesquels son père Brad Dourif prêtait sa voix à la poupée maléfique. Côté petit écran, l’acteur Lee Tergesen a notamment déjà participé à la quatrième saison d’American Horror Story, puis The Strain.
Après Get Out et American Nightmare 4 : Les Origines au cinéma, le producteur Jason Blum continue d’accentuer l’aspect politique de ses oeuvres avec The Purge. "Jason et moi avons voulu que le message soit encore plus clair que dans les précédents et que la série reflète davantage le monde dans lequel nous vivons, surtout par rapport à la politique d’immigration. La série est devenue de plus en plus actuelle, à mesure que le monde est devenu de plus en plus chaotique. Je ne dis pas cela de gaieté de coeur. C’est horrible (rires). Je ne trouve pas cela très amusant que la New Founding Fathers of America ressemble à l’administration de Trump.", explique James DeMonaco.
On retrouve Anthony Hemingway à la réalisation du pilote, qui a notamment été récompensé de l’Emmy de la Meilleure mini-série et du prix du Meilleur producteur aux PGA Awards pour American Crime Story : The People vs O.J. Simpson.
Afin d’incarner Good Leader Tavis, une guide spirituelle charismatique aidant ses disciples à se suicider durant la Purge, Fiona Dourif s’est inspirée de diverses sources, dont sa propre vie : "J’ai regardé au moins 900 000 heures de prédication, des vidéos d’inspiration ou de motivation. Ma mère était médium. Certaines personnes qui travaillaient avec elle se préparaient pour la fin du monde. Je pense qu’il y a un peu de ma mère là-dedans.", déclare-t-elle.
Bien que la série se déroule dans le futur, en 2027, les décors et l’ambiance sont très contemporains. "Nous n’avons rien ajouté de futuriste", confirme le producteur délégué Thomas Kelly. "Nous voulions que ça ressemble à nos jours. C’est intentionnel. Nous ne voulions pas que les spectateurs se sentent à l’aise en se disant ‘Oh, cela se passe dans dix ans, ça ne pourrait jamais arriver aujourd’hui’.", poursuit-t-il.