Avis S.W.A.T. (2017) S5

Interminable, longue mais toujours aussi passionnante et puissante, il faut dire que cette 5ème virée s'est déroulée en 3 grandes phases : La "retraite" tropicale d'Hando avant d'aider une jeune femme et sa famille / Son retour à L.A. et la rencontre avec un nouveau chef venu en réalité le pousser vers la sortie sous les ordres de la mairie / La poursuite ordinaire des affaires, de la vie perso de nos héros et l'interminable question sur la possible romance entre Street et Alonso. Une saison qui fut diffusée de manière incompréhensible puis, avec recul, compréhension mais quand même, dégoût, sur une durée de moins de 10 épisodes puis 1 an plus tard, la vingtaine d'une traite... Et cela devient très récurent qu'une chaîne en vienne à ce mode totalement brutal de diffusion, tout comme Netflix avec "The Walking Dead" et sa saison finale quand on sait que cette dernière est finie depuis plus d'un an aux U.S. Passons, une nouvelle saison puissante, ou les rebondissements en tous genre furent rois avec spoiler: donc cette retraite sous forme de vacance pour notre leader, qui s'est voulu le Robin des bois d'une famille espagnole en proie au gros mafieux local. S'en suit de ce nouveau chef, Rodrigo Sanchez ayant pour objectif net d'éjecter Hando du SWAT, cela en lien direct avec la précédente saison ou ce denier avait humilier et dénoncé avec réalité et une bien dure vérité, la corruption et la racisme au sein de l'ensemble de la police de L.A. , un ordre pour dire très clairement : "Les politiques sont la police, vous êtes à nos ordres...". Enfin, et c'est l'intrigue que dura depuis quasiment le début, le duo le plus jeune allait-il enfin se caser ? Allait-il enfin cessé de tourner en rond ? Et bien la réponse étant que là aussi les personnages auront évoluer avec des épisodes les mettant constamment à l'épreuve, des tentations pour l'un mais un remous et des hésitations pour l'autre. Jusqu'à l'épisode 19 qui aura été révélateur pour tous les 2.
Un final percutant, sincère et qui donnera spoiler: le clap de fin pour notre jeune star, Alonso, faisant révérence de ses années policières avec émotions.
Une complicité collective toujours prenante, un script et des scénarios globaux géniaux, de l'action et de l'immersion à gogo pour une série qui peut très largement aller loin tout en continuant son évolution pour, pourquoi pas à l'avenir, voir une saison devenir royalement révolutionnaire. Un pour tous, tous pour un.

OK donc Shemar Moore nous fait une saison complète sur BLM, l'anti-racisme, etc... (l'intention est louable, mais comme fil conducteur pour chaque épisode c'est un peu lourd), et commence la saison 5 par :
Des Mexicains corrompus, et le héros américain qui vient remettre de l'ordre dans tout ça et leur expliquer comment faire.
Je suis le seul à trouver ça un peu... discutable ?