Il ,n'y a pas de mots pour exprimer les sentiments qui m'animent quand on parle de Firefly. Je l'ai découvert sur le tard, vers 2018, alors que tout était déja fini pour elle, à l'occasion d'ailleurs des nombreuses références faites à son sujet dans The Big Bang Theory. Et malgré son aspect relativement vieillissant, j'ai accroché tout de suite.
Je ne saurai pas par où commencer pour expliquer à quel point tout est génial dans Firefly. Peut être la musique en premier. La ballade de Sonny Rhodes nous plonge direct dans un Space Opéra, mélange de cowboy bebop et de stargate, avec le parfait dosage entre burlesque et sérieux. Sans tomber dans le cliché du cowboy contre les envahisseurs, on y retrouve les sonorités d'un vieux Sergio Leone, les spaghettis en moins, les vaisseaux spatiaux en plus.
Les personnages ensuite. Qu'il s'agisse de Nathan Fillon, Morena Baccarin, Adam Tudyck, Baldwin, Summer Glau... maintenant que j'ai cité la moitié, j'ai honte de ne pas citer aussi Ron, Jewel, Sean, Gina... bref tout le cast est juste extraordinaire. Les liens entre les personnages également, leurs interactions, paraissent naturelles, drôles, et toujours justes.
Il y a peu de séries qui peuvent se vanter du titre de légende. Encore moins de séries qui traversent le temps intact et immaculé. C'est peut être ça aussi la beauté de Firefly. Une série qui n'a jamais eu à négocier la difficile fin de saison de trop qui à gâché tout l'ensemble (oui, je vous regarde, scénaristes de GoT...). Une série qui traverse l'espace et dure dans le temps, car, on le sait bien, you can't stop the signal. Ce goût d'inachevé qui a donné sa beauté à la 8° symphonie de Schubert. Si vous hésitez encore, regardez Firefly. Chaque minute, vous y trouverez une pépite, une phrase drôle, ou profonde, un meme en puissance.
Et voila. Je m'en doutais. Juste d'en parler, cela me démange. Donc je vais vous laisser, et aller regarder... disons... Our Mrs Reynolds. Ou Jayne's town. Probablement les deux. Et même si c'est la 120° fois que je le verrai, j'y éprouverai toujours autant de plaisir, et je rirai de bon coeur devant ce monument de la SF qu'est Firefly.
Browncoat for ever.