Squadra Criminale : Episodes de la saison 1

Le corps de Sara Damiano, une lycéenne de 15 ans, est retrouvé dans le sous-sol inondé d'un squat sordide de Turin après quinze jours de recherches. C'est sur le plateau d'une émission de téléréalité que son père, Giancarlo, qui était venu lancer un appel pour retrouver sa fille, apprend la nouvelle. Jeune capitaine à la brigade criminelle de la ville, aussi douée que tourmentée, Valeria Ferro prend les rênes de l'enquête et découvre rapidement que Sara avait eu une liaison avec un quadragénaire marié, Castelli, propriétaire du supermarché dans lequel la tante de la jeune fille travaille comme caissière. Dans le même temps, le père de la victime, qui entraînait lui-même sa fille pour des compétitions de plongeon, et semblait excessivement proche d'elle, refuse de s'entretenir avec les enquêteurs…

Guglielmo Mantovani, un puissant banquier, a été assassiné dans sa villa lors d'un présumé cambriolage qui aurait mal tourné. Si son épouse Eleonora est effondrée, ses trois enfants ne semblent pas souffrir de sa disparition. Filippo, le plus jeune, est un adolescent instable. Leonardo, qui travaille pour la banque familiale, a toujours été rabaissé par son père. Quant à Eva, artiste tourmentée, elle nourrit une rancoeur tenace envers ses parents. Chargée de l'enquête, Valeria commence à déterrer les secrets de cette famille. Elle comprend que chacun des trois enfants avait un mobile. Persuadée de la culpabilité de Filippo, elle l'interroge à de nombreuses reprises. Mais l'adolescent se défenestre...

Graziano Torri, un tatoueur de renom, revient d’un jogging et appelle la police : son épouse Alessandra, qui venait de lui révéler qu’elle était enceinte, a disparu. La brigade découvre rapidement que le tatoueur, particulièrement volage, est accusé par la rumeur d'avoir épousé la jeune femme pour l’argent de son père. Mais il n'est pas le seul à avoir un mobile : le père d'une adolescente, devenue autiste à la suite d'un accident provoqué par Alessandra, avait également des raisons de lui nuire.

Au lendemain du carnaval, le cadavre d’une novice bénédictine de 22 ans, Stefania, est retrouvé en tenue de soirée sur les rives du Pô. À proximité, Valeria découvre la jeune survivante d’une overdose, Sonia, qui a peut-être vu l’assassin. Les premiers soupçons se portent sur Michele Gervasini, un homme marié qui fréquentait la victime, que son influente mère, patronne d’une grosse fondation de la ville, entend protéger à tout prix. La meilleure amie de Stefania au couvent, Chiara, qui, comme elle, fuguait en secret, semble en savoir plus qu’elle ne veut l’avouer. Valeria se plonge à corps perdu, comme toujours, dans l’enquête, d’autant qu’elle vit chez elle une crise douloureuse : sa propre hostilité a poussé sa mère, Lucia, tout juste sortie de prison, à quitter la demeure familiale, où elle s’était réinstallée, et son frère Giacomo lui reproche sa dureté.

Valeria enquête sur la tentative d’assassinat d’une jeune Égyptienne musulmane, Amina, qui a été poignardée. Se comportant comme une Occidentale, celle-ci est mal vue par la communauté musulmane du quartier, ce qui rejaillit sur toute sa famille, notamment sur sa soeur dont le mariage a été annulé à cause de cette mauvaise réputation. Valeria pense qu’Amina a été attaquée par son frère, qui avoue et est emprisonné. À la maison, Valeria et sa mère Lucia s’entendent mieux. Mais le retour de Monica, ancienne compagne de cellule de Lucia, ne simplifie rien. Alors qu'elle la menace de révéler à ses enfants des secrets déplaisants à son sujet, ces derniers convainquent Lucia de couper les ponts avec Monica.

Valeria doit résoudre une affaire délicate : la mort d’une fillette, étouffée dans la voiture familiale, garée sur un parking alors que sa mère était partie chercher son frère au club de tennis. Tous les indices accusent cette dernière : elle semble fragile et traverse une période compliquée avec son mari, qui la trompe. De plus, elle paraissait à bout face à sa petite fille, sujette à des crises de nerfs. Mais, Valeria refuse de croire à cette version et, contre l’avis de son équipe, enquête de son côté. À la maison, ses rapports avec sa mère, Lucia, demeurent tendus. Après la tentative de suicide de Monica, son ancienne compagne de cellule, Lucia a décidé de l’héberger le temps de sa convalescence, en dépit du désaccord de sa fille.

Gloria, une secrétaire divorcée qui vivait seule avec son fils adolescent, Stefano, est retrouvée morte à son domicile. Elle a été tuée d’un coup porté avec une arme qui n’a pas été retrouvée, et la porte a été ouverte sans effraction. Le premier des suspects semble être Stefano, instable et sujet à des accès de violence, dictés notamment par la jalousie maladive qu’il éprouve à l’égard de sa petite amie. Persuadée que sa douleur est sincère, Valeria doit par ailleurs tenter de calmer le père de la victime, qui accuse son ex-gendre et veut se faire justice. Le père de Stefano disposant d’un alibi solide, elle oriente les recherches vers la meilleure amie de Gloria, Roberta, dont l’époux entretenait une liaison clandestine avec la femme assassinée. Dans le même temps, secrètement bouleversée par les révélations d’une ancienne codétenue de sa mère, qui lui a affirmé que celle-ci, en prison, se disait innocente de l’assassinat de son mari, Valeria s’en ouvre à son supérieur hiérarchique et amant, Giorgio, qui avait bouclé l’affaire, des années plus tôt...

Sous une pluie battante, un homme se fait renverser par un poids lourd, qui file sans s’arrêter. Le seul témoin de la scène prend aussi la fuite. En inspectant les alentours, Valeria Ferro repère des indices qui la mènent à un hôtel, où elle découvre, dans une chambre, le cadavre d’une lycéenne. Tout porte à croire que cette dernière entretenait une liaison avec la victime du camion, un professeur de sport. Mais Valeria ne trouve aucune preuve corroborant cette thèse. Elle parvient alors à faire avouer au réceptionniste de l’hôtel qu’il organisait, via Internet, des rendez-vous payants avec l’adolescente assassinée. Il nie cependant être impliqué dans le crime. Persuadée que l’affaire dissimule davantage qu’une querelle qui a mal tourné, sur fond de prostitution, Valeria doit cependant clore l’affaire sous la pression de son supérieur et amant, Giorgio. Depuis qu’elle lui a parlé de ses doutes sur l’assassinat de son père, dont il avait bouclé l’enquête, leurs relations n’ont cessé de se tendre. Installée à l’hôtel, sous couvert d’un congé, Valeria n’en continue pas moins ses investigations, aidée par Andrea, son second.

Propriétaire d’un club gay apparemment sans histoire, Giamperlo Petrone, 39 ans, est retrouvé mort près de sa voiture sur un terrain vague. L’autopsie révèle qu’il a eu un rapport sexuel juste avant son assassinat. La police espère ainsi confondre un potentiel suspect grâce à l’analyse ADN. Valeria Ferro identifie la dernière personne à avoir contacté Petrone : un jeune boxeur nommé Nico, qui nie pourtant tout lien avec la victime. Les enquêteurs interrogent également le patron d’une usine installée à proximité de la scène de crime. Alors que celui-ci fournissait le bar de Giamperlo Petrone il y a encore quelques mois, pourquoi se défend-il de l’avoir côtoyé ? Les policiers découvrent en outre que Petrone n’avait plus de contacts avec son père, ce dernier condamnant son homosexualité. Tandis que la liste des suspects s’allonge, Valeria doit gérer ses relations houleuses avec son chef, qui vit mal la fin de leur histoire. Giorgio lui propose même de la muter pour le bon fonctionnement du service. Parallèlement, les rapports de Valeria avec sa mère, Lucia, continuent de se dégrader. Alors que cette dernière passe des examens à l’hôpital, une femme la reconnaît...

Irene, une brillante violoncelliste, est retrouvée assassinée après un concert. Son compagnon s’accuse du meurtre : il venait de recevoir un texto l’informant de l’infidélité de la jeune femme. Mais les résultats de l’autopsie contredisent ses aveux. Sur le point d’être mutée à Rome, Valeria Ferro laisse l’affaire à ses collègues. Andrea mène l’enquête et se concentre sur l’amant supposé de la musicienne, ainsi que sur la sœur de cette dernière, qui l’a toujours jalousée. Alors que l’affaire semble insoluble, la mère de la victime commet un geste désespéré qui délie les langues... De son côté, le chef et ex-amant de Valeria, Georgio, qui veut la garder à Turin, lui propose de rouvrir l’enquête sur la mort de son père.

Emanuele Sarti, professeur de mathématiques, est retrouvé mort dans un tunnel. Sur les murs, des formules mathématiques sont inscrites. Boris, le sans-abri qui vit là, en est-il l’auteur ? Celui-ci pourrait-il être le frère d’Emanuele, un ancien professeur lui aussi, disparu il y a dix ans ? Son ex-épouse, qui s’est depuis remariée avec Emanuele, en est persuadée. Interrogé, Boris raconte que, accusé de viol par l’une de ses élèves, il a préféré s’enfuir et tout abandonner plutôt que d’affronter sa famille. Selon lui, son frère aurait monté ce complot avec l’étudiante. Pour autant, Boris nie toute implication dans le meurtre d’Emanuele, avec qui il n’avait plus de contact depuis des années. Les policiers se concentrent sur l’importante somme d’argent que la victime avait retirée avant de mourir et qui n’a toujours pas été retrouvée. De son côté, Valeria poursuit l’enquête sur la mort de son père et découvre une trace de sang sur le lieu du crime.

L’équipe de Valeria prend en charge une nouvelle affaire : un homme a décimé sa famille avant de se suicider. Seul le plus jeune des fils, Samuele, est retrouvé vivant, prostré dans le coffre de la voiture. Mais en étudiant la scène de crime, Valeria flaire une possible mise en scène. Si l’enfant reste mutique, plusieurs membres de la famille veulent croire que l’affaire est liée à la disparition d’une jeune fille, Laura Keller, trois ans plus tôt. Valeria, quant à elle, attend la réouverture officielle du dossier Ferro, les analyses ayant prouvé que le sang retrouvé n’appartenait pas à son père...