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    Succession
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    ffred
    ffred

    1 516 abonnés 3 972 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 juin 2023
    Suite et fin de la série à succès. Une saison 4 tout aussi réussie que les précédentes voir plus. Passionnant de bout en bout. La bataille pour la succession fait rage et va enfin (peut-être) enfin aboutir. Tout est toujours parfait, de la mise en scène à l’interprétation, en passant par le scénario, la musique ou le montage. On quitte à regret la famille Roy et son nid de vipère associé à un repère de requins. Il était sans doute temps d’arrêter mais je n’aurais pas été contre une saison supplémentaire. Une des meilleurs série de ces cinq dernières années.
    Spider cineman
    Spider cineman

    118 abonnés 1 820 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 juillet 2023
    Le roi est mort vive le roi ! Voilà une saison où la succession s enclenche avec tous ces coups bas, ses larbins ou opportunistes qui se faufilent, et son lit de trahison. Une excellente saison qui relève le niveau de la 3 peut-être un peu trop linéaire et entendue.
    Choupi C.
    Choupi C.

    18 abonnés 318 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 juin 2023
    Vraiment série excellente!! Quatrième saison plus que réussie. Chaque personnage est approfondie et repousse un peu les limites. Rendu top pour un sujet pourtant déjà traité de nombreuses fois..
    Pierricdrai
    Pierricdrai

    5 abonnés 106 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juin 2023
    https://seriephiledudimanche.jimdofree.com/2023/06/21/succession-saison-4/

    Pourquoi s’entêter ?

    Les enfants de Logan Roy sont, à n’en pas douter, des incapables élevés avec une cuillère en argent dans la bouche. Qui plus est, ils sont la plupart du temps grossiers, méprisants ou insultants pour la simple et bonne raison qu’il leur est permis de le faire et qu’ils ont toujours agi comme cela. Assoiffés par leur désir insatiable de prendre les rênes d’un pouvoir qu’ils ne cessent de convoiter, ils sont prêts à toutes les bassesses pour arriver à leurs fins. En premier lieu, ils n’hésitent pas à mettre des bâtons dans les roues à leurs frères et sœurs dès qu’il est question de s’attirer les faveurs du paternel. Alors pourquoi s’acharner, en tant que spectateur, à se rendre témoins d’une vulgarité à laquelle aucun ne semble capable de déroger ? Pourquoi ne pas leur claquer la porte au nez pour la simple et bonne raison qu’ils ne méritent aucunement notre attention ? Et bien tout simplement parce qu’au moment de porter l’estocade, ils sont à chaque fois rattrapés par une humanité inattendue qui annihile leur crédibilité vis à vis de leur entourage mais nous les rend moins odieux qu’ils en ont l’air. Non pas qu’ils nous sont sympathiques ! Mais on perçoit à quel point on a affaire à des êtres brisés par la condition pourtant enviable dont ils ont hérité. Bien sûr, pas au point de nous apitoyer sur leur sort. Après tout, ils sont des privilégiés égocentriques et cupides, incapables du moindre égard envers leurs semblables. Mais le temps d’un regard désemparé ou d’une posture mal assurée et on se trouve soudainement face à des enfants affectivement carencés, qui essaient juste de briller aux yeux d’un père écrasant et humiliant. En essayant coûte que coûte de mener à bien cette quête perdue d’avance, ils ne font que confirmer leur soumission à un homme qui aime voir ramper à ses pieds ceux qui le côtoient, dussent-ils s’agir de ses propres enfants.
    Mais que se passe-t-il ?

    A l’orée de cette dernière saison, c’est donc une fratrie soudée dans le déshonneur qui tente de sortir son épingle d’un jeu dont elle a été délibérément écartée. Et quoi de mieux pour flatter leur ego que de défier une fois encore le père, cet adversaire tant redouté contre qui ils éprouvent systématiquement le besoin de se mesurer, que ce soit par vengeance ou pour obtenir son estime. Et c’est reparti pour un tour. On retrouve donc les ingrédients qui ont fait de « Succession » une série à part, à commencer par cette identité de lieu propre à chaque épisode. Comme d’habitude leur structure contient une intrigue interne irriguée par un constant jeu de dupes et de faux-semblants dont il est difficile d’anticiper le dénouement. Les phrases assassines sont toujours de sortie tandis que le rythme soutenu se voit agrémenté d’une mise en scène nerveuse censée rendre compte de l’âpreté des conflits en cours. Mais le constat s’impose que cette fois-ci, la mayonnaise ne prend pas aussi bien qu’à l’accoutumée. Jusque-là, l’aspect théâtral de « Succession » faisait partie de son charme. Les invectives, voire les insultes incessantes, faisaient partie du décorum. Maintenant, les échanges véhéments que tous s’adressent « joyeusement » ne comblent pas le vide de leur contenu. La forme a beau être maîtrisée, elle est incapable de se suffire à elle-même. En outre, on ne voit plus où on veut nous amener et on se prend à craindre que la série ne commence à tourner en rond au travers d’intriguettes un peu stériles. Dès lors, on prend conscience de la fragilité d’une œuvre artistique : qu’un élément manque à l’appel et c’est toute une magie qui s’évapore, laissant place à de l’anecdotique.

    Un virage et des fjords

    Puis vient le tournant de la saison, celui dont on se prend à espérer qu’il débouche sur des enjeux narratifs plus consistants. Il faut bien avouer que celui-ci arrive de manière si impromptue qu’il nous ferait presque oublier cette entame de saison poussive. Pourtant, une fois l’étonnement acté puis digéré, lui aussi semble s’éterniser dans le seul but de nous exposer la profondeur des failles affectives de chacun. Un tantinet longuet pour un état des lieux au final peu surprenant. Par la suite, une rature sur un bout de papier tente bien d’éveiller notre curiosité mais cela reste largement insuffisant pour nous rassurer et emporter notre adhésion. Il faut finalement attendre que l’action se délocalise dans les magnifiques fjords de Norvège pour que la série se trouve un fil conducteur solide et stimulant, digne de ceux qui ont permis à « Succession » de figurer parmi l’une des meilleures productions télévisuelles de ces dix dernières années. Il était grand temps !

    Et si nous révisions notre jugement ?

    Ce qui maintient en premier lieu l’attention est l’inconséquence des prises de position de certains membres du trio devant le dilemme auquel les soumet Matsson, le futur acquéreur de leur entreprise et la plus-value indéniable de cette seconde partie de saison. Dès lors, on craint qu’à force de tenter le diable sans se donner la peine de consulter autre chose que leurs caprices, ils ne fassent qu’entraîner dans leur sillage l’ensemble des membres de leur équipe. Bref, on est heureux de les maudire à nouveau même si leur attitude tend à nous conforter dans l’idée rabattue que tous trois sont des êtres irresponsables. Or, on attend d’une série qu’elle sache faire évoluer ses personnages ce qui paraît ici bien compliqué. En effet, à force de les côtoyer, notre opinion concernant Roman, Shiv et Kendall (et Connor, ne l’oublions décidément pas) est arrêtée et seul un miracle pourrait nous faire changer d’avis. Pourtant, c’est la plus grande qualité de cette fin de saga que de questionner ces certitudes. En effet, au fur et à mesure que les minutes s’égrainent, des décisions que l’on pensait arbitraires trouvent leurs raisons d’être. Un discours rondement mené parvient également à convaincre une salle d’audience de valider un projet à priori délirant tandis qu’un autre improvisé dans un église touche son auditoire par sa sincérité et son absence de manichéisme. Enfin, quand une conscience politique salutaire et lucide permet à l’un d’entre eux de mettre son cynisme de côté, on se dit que peut-être nous les avons jugé avant tout au travers du regard implacable et infantilisant de leur père. Ils ne nous sont toujours pas sympathiques, mais leurs quelques sursauts d’humanité ne nous autorisent pas à les détester complètement. Soudainement, par quelques formidables tours de passe-passe, on en vient presque à les considérer aptes à exercer la fonction pour laquelle ils se démènent comme des beaux diables. Encore une prouesse qu’on n’avait pas su voir venir.

    Aaahhh… La famille...

    Si ce changement de paradigme fonctionne aussi bien narrativement parlant, c’est que tous ne parviennent pas à obtenir le statut de « futur PDG potentiel ». Il n’est en effet pas facile de se donner en spectacle devant un public attentif à la moindre défaillance ou d'assumer les conséquences de ses actes au milieu d'une foule hostile. Ces épreuves peuvent s’avérer fatales quand on vise la plus haute marche du podium. Par ailleurs, leurs compétences se voient rehaussées par la faible valeur des personnes qui les entourent. Mais là où les autres œuvrent pour leur propre compte, les Roy tentent de le faire en famille. Or, ce qui pourrait constituer une force devient un problème. Car comment obtenir le soutien d’êtres qui, comme nuls autres, ont connaissance de chaque faiblesses et errements passés ? Pourtant, ils nous paraissent presque proches lorsqu’ils se montrent capables de rire et de discuter chaleureusement comme le feraient des frères et sœurs complices et bienveillants les uns envers les autres. Plutôt que d’appuyer son discours sur le pouvoir de nuisances et l’égocentrisme évidents des « grands » de ce monde, il s’avère finalement que « Succession » est avant tout une désacralisation de la notion de famille dans ce qu’elle a de bénéfique et de valorisante.

    Un petit bilan s'impose

    Sans aucun doute, « Succession » est une énorme série. Énorme par son propos, son ton unique, la qualité de ses dialogues et de ses interprètes (quelle prestation encore de Sarah Snook!). Et plus étrangement, par l’humanité qu’elle dégage. Durant deux saisons pleines, elle a su tutoyer les cieux en usant de ses ingrédients pour dynamiter le monde télévisuel. Elle a toutefois donné des signes d’essoufflement lors d’un troisième acte plus redondant. Mais si creux de la vague il y a, il se situe bien au cours des premiers épisodes de ce chapitre final qui perd totalement son ossature narrative. Heureusement, elle parvient à redresser adroitement la barre lors des derniers épisodes en nous servant sur un plateau un épilogue cruel et désenchanté. Adieu les Roy...

    Disponible sur PrimeVideo
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    108 abonnés 458 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 décembre 2023
    Alors qu'il avait prévu de quitter le business et laisser son deuxième fils aux manettes, un puissant milliardaire décide de rester PDG de son entreprise gigantique. Cette décision déclenche une guerre de succession incontrôlable qui font s'entre-dévorer ses enfants. Chaque membre de la famille et entourage suit des stratégies tordues pour gagner. Disponible sur Pass Warner.

    spoiler: cette Saison 4 de "Succession" est coupée en deux parties. Les premiers épisodes reprennent les écueils que je reproche aux saisons précédentes : l'intrigue oscille perpétuellement entre des personnages qui se trahissent et changent d'avis à longueur d'épisodes, et l'intérêt ressenti décroît rapidement. Toutefois, la mort de Logan coupe net cette impression et rebat soudainement les cartes. Ce décès est une prise de risque qui paye et qui crée un tremblement dans les positions des successeurs potentiels. Finalement, coup de théâtre, ce sont des personnages totalement secondaires qui tirent leur épingle du jeu contre toute attente.
    Sébastien B.
    Sébastien B.

    11 abonnés 146 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mars 2024
    Diffusée entre 2018 et 2023, en 4 saisons soit 39 épisodes, cette incroyable série HBO s’est fait l’héritière (sans mauvais jeu de mots) des plus grandes. On pouvait craindre, à la vue de son synopsis (la famille Roy à la tête d’un empire médiatique se confronte au choix du successeur du vieux patriarche omnipotent), des relents indigestes de soaps eighties (« Dallas » et « Dynastie » par exemple). On était loin d’imaginer la modernité foudroyante et l’extrême habilité dont ferait preuve le programme, poussant même le plaisir à gagner en puissance au fil du temps. La mise en scène nerveuse et vibrante d’une maîtrise inouïe, la qualité proprement sidérante des dialogues, la splendeur de l’habillage musical (dès le générique, un sommet du genre), la profusion de décors fabuleux (du cadre new-yorkais jusqu’aux destinations exotiques) et l’excellence de l’interprétation (du grand Brian Cox au plus petit second rôle), tels sont les ingrédients réunis ici. Évitant tous les écueils (pas de saison de trop, un final satisfaisant, pas de surenchères de twists incohérents…), la brillance de l’écriture permet de souvent passer du rire à l’émotion, de la punchline (en pagaille) à la contemplation, de l’humour cynique à la violence vertigineuse des rapports de force. Bien que la dissection des liens au sein de cette famille dysfonctionnelle, ses traumas et trahisons ainsi que la persistance du venin injecté dès l’enfance par un père malsain, soient la toile de fond, de multiples aspects viennent étoffer l’intérêt croissant suscité par le développement du récit, que ce soit l’acuité du regard sur la société américaine contemporaine ou la forme de sécession opérée par les ultra riches au niveau mondial. Audacieuse et immorale, dotée de personnages aussi détestables que paradoxalement attachants, cette série inoubliable serait également l’antidote parfait au slogan nauséabond « Travail, Famille, Patrie ».
    Edtrail75
    Edtrail75

    11 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 novembre 2023
    Une quatrième et dernière saison d’un même niveau exceptionnel que les précédentes, concluant de manière à la fois inattendue et logique (il faudra attendre les dix dernières minutes du dernier épisode pour connaître l’issue de la succession) cette guerre d’un business familial.
    Dialogues ciselés (en 4 répliques de 30 secondes à l’épisode 5, vous constaterez une description chirurgicale et clairvoyante de la France actuelle), punchlines acerbes n’hésitant pas à verser dans la grossièreté, tragédie familiale souligné par le grotesque des personnages prêts à tout pour prendre le pouvoir, oui, « Succession » et sa dernière saison maintient le très haut niveau d’écriture et ne déçoit pas, loin de là, les fans comme moi de cette série (peut-être la meilleure de ces dernières années).
    Face à une paternité défaillante, ce que l’on pourra retenir du tableau de cette famille, c’est le sentiment contradictoire des enfants pour leur père entre fascination, jalousie et détestation : comment faire mieux que son père, et finalement en sont-ils capables. « Succession » est en fin de compte, à un second niveau, l’histoire d’un amour contrarié.
    Plus que beaucoup d’autres séries qui sont également de très bonne qualité, « Succession » est parvenu du premier au dernier épisode à nous maintenir en haleine et à déguster chaque scène, chaque réplique. Cette dernière saison confirme que c’est ni plus ni moins un chef d’œuvre.
    Alexis.george24@gmail.com
    Alexis.george24@gmail.com

    1 critique Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 juin 2023
    Aucune évolution des personnages, décevant et ennuyant.
    On voit se répéter les mêmes "bêtises" des saisons précédentes et ça devient pénible à regarder.
    s063070
    s063070

    2 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juin 2023
    L'épisode 3 , l'épisode 10 valent largement la note suprême mais le reste de la saison est moyen je trouve. Je ne peux pas en dire plus sans risque de tout dévoiler ...
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