Avis Succession S3

Dans la catégorie drame à la mode Dallas on est sur la thématique trahison du fils ... une trame un peu moins originale on reste dans le cercle familial, presque comme une pièce de théâtre. Pour autant l additivité est relativement préservée

Alors qu'il avait prévu de quitter le business et laisser son deuxième fils aux manettes, un puissant milliardaire décide de rester PDG de son entreprise gigantique. Cette décision déclenche une guerre de succession incontrôlable qui font s'entre-dévorer ses enfants. Chaque membre de la famille et entourage suit des stratégies tordues pour gagner. Disponible sur Pass Warner.

spoiler: Cette saison 3 de "Succession" se situe dans la même lignée que les deux premières saisons, voire même beaucoup trop. Les intrigues et stratégies qui nous sont présentées se ressemblent toutes. Rachats, OPA, changement de successeur, changement d'alliance, on a la désagréable impression que les scénaristes nous resservent le même plat inlassablement avec quelques condiments différents. Évidemment ce qui fait le sel de la série est toujours aussi jouissif, assavoir les personnalités tragiquement malades et égomaniaques de la totalité des membres de la famille. Espérons du renouvellement.

La saison 3 de Succession est un chef-d'œuvre de drame familial, de satire sociale et de comédie noire. Les Roy, une dynastie médiatique puissante et dysfonctionnelle, sont confrontés à des défis internes et externes qui menacent leur empire et leur héritage. Chaque épisode est rempli de dialogues cinglants, de rebondissements imprévisibles et de performances exceptionnelles de la part du casting. Les personnages sont à la fois détestables et attachants, capables de susciter le rire, la pitié ou le dégoût du spectateur. La saison 3 explore les conséquences du coup d'État raté de Kendall Roy contre son père Logan à la fin de la saison 2, ainsi que les alliances et les trahisons qui se nouent entre les frères et sœurs Roy. La série aborde également des thèmes d'actualité tels que le scandale des abus sexuels, la régulation des médias, la politique présidentielle et la crise sanitaire mondiale. La saison 3 de Succession est une œuvre d'art télévisuelle qui mérite une note de 5/5.

Difficile de succéder (lol) à ce dernier épisode de la saison 2 de "Succession", incroyable cliffhanger sur lequel nous étions restés depuis 2 ans. Cette saison 3 confirme qu'il s'agit d'une série hors du commun. Dans la lignée de la saison précédente, le scénario monte crescendo vers son climax en offrant de nouvelles arènes et confrontations entre nos personnages. De l'interprétation des comédiens à la réalisation, tout y est parfait. Mention spéciale à la bande originale composée par Nicholas Britell, magnifique comme d'habitude. On a même le droit a de nouveaux personnages (Adrien Brody, Alexander Skarsgård). Après un final exceptionnel, a déjà hâte de connaître la suite des aventures de la famille Roy, probablement début 2023. On risque de trouver le temps long jusque là... mais en attendant, "Action Stations"!

La moins bonne des saisons, sans qu'elle ne soit désagréable pour autant, la qualité de Succession oblige. On commence simplement à trouver les épisodes longs (plusieurs font 1h05 à présent, avec beaucoup de blabla... On a souvent décroché) et les intrigues redondantes, on espère que la saison 4 parviendra à boucler la boucle avec élégance et entrain (ce qui serait formidable, car on ne pense pas que 5 saisons soient indispensables à l'intrigue). Pourtant, il se passe énormément d'événements en début de saison 3, à commencer par la demande de spoiler: lapidation publique de Kendall faite par Logan
afin de sauver l'image de l'entreprise, qui conduit surtout à l'explosion de la famille. On retrouve ainsi spoiler: la trahison accomplie de Kendall (qu'il avait fomentée en saison 1
, puis mise de côté à cause de sa spoiler: culpabilité dans la mort du serveur de gala
), tentant de doubler son père à la présidence, prendre le pactole et s'en aller les poches pleines...sauf que spoiler: Papa s'en est aperçu d'abord, et a plutôt chassé le malotrus loin de ses platebandes
. La guerre est déclarée pour de bon, et chaque membre de la famille va devoir se ranger dans un camp, ce qui n'est pas évident... De notre côté, on sera toujours pour Kendall (vous l'aurez compris), tant le patriarche nous est antipathique et tant la psychologie fracassée du jeune arriviste nous touche (Jeremy Strong est brillant dans cette saison où la noirceur du personnage prend le dessus... On lui avait prédit le Golden Globe, il l'a eu !). Mais ses frangin et frangine ne l'entendent pas de la même oreille (le pactole est plutôt de l'autre côté...), on aimerait vraiment savoir comment la bataille prendra fin, ce que l'on pensait voir dans cette saison, un peu longuette. On attendra la saison 4 pour voir qui, des deux chefs de guerre, va l'emporter dans la stratégie.

Et si « Succession » était la meilleure série diffusée actuellement ? En termes d’écriture, de mise en scène, de dialogues, la troisième saison reste toujours au sommet : on se dit même qu’on aimerait bien avoir le même sens de la répartie que les protagonistes…

Au-delà de l’intrigue générale de la lutte pour la prise de pouvoir sur Waystar (ce qui pourra en chagriner certains, le propos demeurant le même et se renouvelant assez peu), on suit avec jubilation les coups tordus, le cynisme, l’amoralité du père et de ses enfants. La fin de la seconde saison amène en toute logique à l’explosion de la famille Roy en deux camps apparemment irréconciliables, ce qui fera le sel de ce troisième volet ; un patriarche vieillissant mais qui a toujours l’instinct de survie, Kendall en pleine crise de la quarantaine ne vivant que par la revanche, Roman le fils odieux et pervers, Shiv la fille à papa en manque de reconnaissance, Connor le fils nonchalant qui se rêve en Président : les personnages avec leurs défauts et la mise en scène pleine d’ironie sont toujours là, pour notre plus grand plaisir coupable à observer la décadence de nos élites.

Et que dire du final, de très haute volée, digne à nouveau des plus grandes tragédies ? Rares sont les séries d’un tel niveau d’écriture. L’attente sera longue d’ici 2023 pour la diffusion de la quatrième saison !

Grosse baisse de niveau. On s'ennuie ! L'intrigue du rachat d'une autre boîte n'a aucun intérêt. Tous les personnages sont détestables, et il n'y a plus ni humour ni suspense pour conserver notre intérêt.

Vous reprendrez bien une petite dose d’immoralité et de trahisons ? Ça tombe bien, « Succession » est de retour et l’ambiance familiale n’est toujours pas au beau fixe. Car pour rappel, Logan Roy, magnat des médias (inspiré du milliardaire Ruppert Murdoch), est vieillissant et semble en passe de céder la main à l’un de ses trois enfants. Oui, mais lequel ? Kendall est celui qui connaît mieux la boîte mais il semble un peu fragile et manque de poigne. Sa fille Shiv est compétente mais s’est lancée comme conseillère politique auprès d’une élue démocrate (!)… Et c’est une femme... Le plus jeune, Roman, paraît trop immature pour avoir de si grosses responsabilités. Ah, en présence de ces trois loups, il serait facile d’oublier l’aîné de la fratrie : Connor. Mais ce dernier vit dans un ranch avec ses chevaux, ses vignes et une prostituée qu’il paye et considère ainsi comme sa conjointe. Dans ce contexte, malgré une santé défaillante, Logan choisit de faire du zèle. Mais pour combien de temps ? Débute alors une lutte sans merci pour s’attirer les faveurs du paternel en espérant devenir l’heureux(se) successeur(e). Et quand cela semble inefficace, quoi de mieux que de tenter de défier Dieu lui-même droit dans les yeux au risque de tout perdre ?

Acclamée par la critique, le plébiscite de « Succession » n’était pas acquis d’avance car pour l’apprécier, il faut être légèrement masochiste. En effet, si cette série est dépaysante, c’est qu’elle nous plonge au cœur d’un univers inconnu pour la quasi totalité de la population : celui des ultra-riches. Des gens qui ne savent pas se déplacer sans chauffeur et pour qui l’hélicoptère est un moyen de locomotion comme un autre, qui n’ont aucune notion de la valeur de l’argent, qui ne supportent pas la frustration et qui pensent que le monde est à leurs pieds car pourquoi ne le serait-il pas ? Et si chacun des enfants a sa personnalité, ils ont en commun le cynisme que leur statut leur confère. Ainsi, on a assisté durant deux saisons à un jeu de massacre où tous les coups sont permis, même les plus humiliants.

La suite de cette chronique et bien d'autres sont disponibles sur ce lien : https://seriephiledudimanche.jimdofree.com/2022/02/17/succession-saison-3/

La tension dramatique du début de saison se transforme dans les épisodes de fin en tragédie grecque sur décors de Toscane. Encore une saison exceptionnelle et des acteurs au niveau de l'enjeu.