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Sicilien94
39 abonnés
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Critique de la série
3,0
Publiée le 13 février 2018
Une série surnoté avec une actrice qui n'est pas dans le bon rôle. Oui l'idée du scénario est juste terrible mais la finition et la série en générale non elle ne vaut pas le scénario par sa lenteur, exécution des scènes, l'actrice principale très limite dans son rôle.
Cette série est une claque, littéralement. Les flash back nous transporte dans un monde vraiment pas si éloigné du notre et c'est terrifiant. Très bien interprétée et réalisée, elle propose une palette d'émotions qui en fait une très bonne série. Elisabeth Moss est impeccable. On se dit finalement que notre réalité n'est pas si loin de la leur dans les flash back et ça fait assez peur. Et juste pour finir une citation qui donne à réfléchir." N'oubliez jamais qu'il suffira d'une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant" Simone de Beauvoir....
The Handmaid's Tale Saison 1 est une grande déception. La série possède un univers riche, prenant, détaillé et intéressant en tout points. Mais son principal défaut vient de son personnage principal qui ne justifie jamais son rôle de premier plan. Elle n'est jamais à l'initiation d'aucune action de rébellion, n'a rien de particulier et ne vit pas quelque chose différent d'autres servantes. La série serait tellement parfaite avec le personnage d'Emily en rôle principal. Heureusement donc qu'elle possède son univers et une réalisation très soignée et aux nombreux plans iconiques pour sauver le naufrage, mais la déception est bien présente.
Il fallait que ça arrive : au bout de 4 saison d'une dystopie anti-fasciste, on en arrive à une apologie fasciste, MAIS - attention ! - féministe, ce qui semble justifier l'impensable, à savoir les exécutions sommaires, la justice/vengeance, bref tout ce que le prélude de cette série était censé dénoncer. On le sentait venir en même temps, merci me-too, "too" est réuni pour justifier la haine totale, ce qui fait qu'on se dit que l'héroïne ne vaut pas mieux que ses bourreaux et qu'elle porte en elle toute la haine qui s'est abattue sur elle. Lamentable morale que cette série.
Là où la saison 1 instaurait un cadre mystique à ce totalitarisme avant-gardiste, la saison 2 offre par ses flashbacks et ses nouveaux horizons toute la crédibilité escomptée sur son instauration et son manque d'échappatoire. Par ailleurs le ton reste intact à la première saison. En revanche là où certaines critiques considèrent qu'ils ne s'y passent rien, chaque thème abordé (répertorié sur chaque épisode) arpente pourtant des personnages complexes, dont la limite entre l'empathie et la haine sème au spectateur que je suis le doute sur leurs véritables intentions. Cette prouesse émotionnelle s'opère principalement par la subtilité des dialogues, leurs actes de foi, mais également par le sublime casting que cette série propose. À l'inverse de la série Game of thrones ayant trop dépendu de son auteur pour entrevoir en fin de compte une conclusion hâtive, la Servante Écarlate à l'inverse s'affranchit drastiquement de son roman initial tout en proposant avec malice, violence et patience un périlleux chemin vers la résistance et son inévitable révolution. La barre est haute, très haute !
J'ai enfin fini par regarder les 4 premières saisons. Je n'ai pas trop lu ni cherché sur le sujet histoire de rester neutre avant d'entamer le visionnage de la série. J'ai mis 2.5 étoiles car j'adhère à moitié. Commençons par le positif : Niveau réalisation c'est REUSSI ! La maîtrise des plans, la lumière, les décors et leur utilisation, les costumes avec ce jeu de contraste de couleurs très bien orchestré. Du coup, on n'est pas perdu, on repère bien qui est qui et qui fait quoi. Et puis une interprétation de très bonne qualité, pas pour tous les rôles mais en grande majorité. Perso' 2 mentions spéciales pour le commandant Fred Waterford et Tante Lydia. Enfin sur un plan scénaristique, les scénaristes ont réussi à transformer un roman des 80's fadasse et ennuyeux à souhait (jamais compris l'engouement pour ce roman sans fond, sans analyse, creux n'est pas George Orwell, Barjavel ou encore Anthony Burgess qui veut et surtout pas M.Atwood) en une série super bien tournée. Maintenant le négatif : l'histoire si le scénario est bien tourné il souffre quand même de grosses ficelles pour nous faire passer des messages à 2 balles issus de la cancel culture et du wokisme. Quelques exemples: les incessants messages sur le mariage pour tous, persécuté et broyé dans l'histoire de façon lourdingue et appuyé. On atteint des summun de gonflage lorsque June est une 1ère exfiltrée et se retrouve dans les locaux d'un journal qu'on voit des banderoles LGBTQ+. Il y a plein de ces trucs-là...ok ça va on a compris. Ensuite, June est réfugié chez des personnes. Elle reste seule dans leur appartement et découvre sous le lit un coran et un tapis de prière. Ok pareil on a compris le message. Idem avec le prêtre catholique pendu au mur. Dans le même temps ce qui est étrange, rien sur les tensions raciales, elles ont disparu avec l'établissement de Gilead sauf une fois Tante Lydia y fait allusion par rapport à un couple qui ne veut pas d'une servante afro-américaine. Mouais... Les personnages : deux en particuliers sont juste là pour susciter la pitié ? la controverse ? la polémique ? l'empathie ? Je ne sais pas trop car je ne comprends pas le sens de leur utilité dans l'histoire, il s'agit de Nick et d'Emily. Alors lui on donne l'impression du pauvre bougre américain qui perd l'entreprise familiale, qui n'arrive pas à retrouver une situation et qui tombe ô miracle dans une agence pour l'emploi sur un complotiste, futur dirigeant de Gilead quand le moment viendra. Directement issu de l'idée de l'embrigadement de certain.es Allemand.es qui tombèrent dans les filets des nazis avant leur arrivée au pouvoir en adhérant au parti et qui leur filèrent du taff' derrière. Et une fois Gilead installée, le gars traîne sa misère et ses souffrances avec June mais en fait on apprend que c'est un des architectes de la victoire de Gilead et un des militaires qui mène efficacement la guerre contre les ennemis de Gilead. Ni queue ni tête. Emily alors elle c'est le symbole de la persécution LGBT, c'est tellement too much ce qu'elle subit et de ce qu'elle réussit à se tirer qu'on n'y croit pas. Sans compter que ouf ! elle est délivrée et peut retrouver sa femme et son fils. Aucune subtilité. E. Moss, elle joue très bien mais par moments c'est un peu trop. Les gros plans, les mimiques, les larmes etc.... Il y aurait encore à développer mais bon... Une série qui a indéniablement bousculé LA série dans les années 2010 mais qui à mes yeux souffrent de pas mal de petits défauts, d'incohérences, de poncifs qui mis bout à bout modèrent beaucoup sa réussite totale. PS: stop ! plus de comparaison avec le brillant 1984 ou le très visionnaire Orange mécanique comme j'ai pu lire sur pas mal de sites littéraires ou cinématographiques.
Une des meilleures séries que j'ai pu voir. Véritable chef-d'oeuvre ! L'actrice principale est impressionnante tant elle joue son rôle à merveille. Cela a beau être de la science-fiction, le scénario a malgré tout un côté hyper réaliste.
On dirait qu'ils sont allé chercher pas mal du décor dans des zonings industriels désaffecté et des banlieue huppés de New-York. Il y a rien de crédible dans ce monde futur décrit comme une forme de dystopie. Décor sans intérêt et peu convaincant, quant au script: qu'est qu'il est ennuyant et long! Pas difficile de deviner en avance ce que chacun va se dire et ce qui va se passer. La servante se fait emprisonner, puis elle s'échappe, ensuite elle se fait emprisonner de nouveau et elle s'échappe encore... ...Et ça continue à n'en plus finir! Les flashbacks répétitifs ajoutent une cerise finale sur le gâteau.
Cette série américaine est composée de dix épisodes. En général, ces épisodes sont composés de la manière suivante: nous suivons June dans le présent (...) et nous avons régulièrement des flash-back qui nous en apprennent plus sur la manière (...) dont la société en est arrivée là.
Une des premières choses à savoir si vous voulez regarder cette série, c'est qu'il va falloir vous accrocher. Je voulais vous parler de la violence mais... ce n'est pas parce que c'est gore, plutôt parce que c'est psychologiquement dur. N'ayons pas peur des mots, dans cette nouvelle société les femmes sont des moins que rien. (...) Et tout ça pourquoi? Car dans ce monde où la fertilité a baissé à un niveau très alarmant, elles ont "l'honneur" d'être des femmes fertiles et (...) sont donc destinées à devenir des mères porteuses non consentantes.
Ce qui est incroyable dans cette série, c'est que le suspens et le mystère sont dosés à l'absolue perfection.(...) En fait, ce qui est absolument fascinant, c'est qu'à chaque fois nous arrivons à découvrir un nouvel élément, que ce soit un lieu ou un événement par exemple, qui va nous interpeller et ce jusqu'au tout dernier épisode!
Pour le côté "technique" je dirais d'abord que la série est graphiquement très belle. (...) Et les scènes sont brillamment jouées par tous les acteurs du casting. (...
Finalement je ne peux que vous conseiller cette série qui est aussi envoûtante que terrifiante!
Série incroyable pleine de rebondissement ... On pourrait pousser très loin l'analyse d'une telle œuvre tellement elle aborde de thèmes différents en les fusionnant dans une seule et même série. Pour beaucoup "Breaking Bad" est pour ainsi dire indétrônable et si c'est effectivement une excellente série mais je pense qu'en terme de richesse scénaristique la servante écarlate se situe déjà un cran au-dessus, les fans de sciences sociales y trouveront largement leur compte de la théologie à la politique en passant par la sociologie, l'anthropologie la psychologie et j'en passe, les acteurs sont bluffants, la protagoniste est juste extraordinaire, elle nous fait voyager sur des montagnes Russes au gré de ses humeurs, semblant parfois atteinte de troubles bipolaires, toujours à 2 doigts de sombrer dans la folie. La détermination entremêlée de folie qu'on peut lire dans son regard, un petit bout de femme qui en s'adaptant, en changeant va révéler à travers l'adversité une force extraordinaire (de ce point de vue il y a pas mal des similitudes avec Breaking Bad notamment sur l'évolution du personnage) au point qu'on ne serait guère étonnés de la voir projeter ses ennemis au plafond en les fusillant d'un simple regard. Avant de commencer cette série je me disais "une série sur des servantes ... Bof !" ... Ne faites pas comme moi, oubliez jusqu'au titre en VO "The handmaid's tale" ou "La servante écarlate" et donnez lui sa chance ...
Après une première saison passionnante, tout s'est dégradé. La 2 était d'un ennuie indescriptible et la 3 est encore pire. On comprend pas. La soumission de la servante est pour moi la fin de cette histoire; Pourquoi tirer sur la corde? Il faut fournir des épisodes? Il se passe rien mais rien! Et pourtant, il y avait matière: des groupes d'opposition, des mouvements de révoltes, des retournements de situation...Non rien de tout ça. J'en suis au 9 éme épisode et ça stagne, on en voit plus le bout. Elisabeth Moss a continuellement la même expression, dans cette saison tout tourne autour d'elle, plus aucun des autres personnages n'est présent dans le scénario à part quelques vagues apparitions. Un désastre d'ennuie.
Ultra convenu et prévisible. Une trame très manichéenne et moralisatrice à la 1984 comme on en a vu des centaines d'autres sans la moindre originalité. Et que c'est lent et pénible. Pour couronner le tout des flashbacks qui n'apportent rien.
Extrêmement déçu par cette saison, qui faisait suite à 2 saisons pourtant prometteuses.. Dans cette saison les épisodes sans grand intérêt s'enchainent (1 ou 2 épisodes seulement ont trouvé grâce à mes yeux) . Le réalisateur a mis les formes plus que le fond avec un soucis d’esthétisme obsessionnel... June est devenu l'argument presque exclusif de cette série, d'où des gros plans qui n'en finissent pas, une héroïne qui surjoue, ne parle plus mais préfère les grimaces !!! bref, j’étais à 2 doigts d'abandonner avant la fin car j'ai sentis assez vite que dans cette saison, on avait rien à raconter, mais juste de quoi meubler...
Autant la première saison nous laissait voir un monde dérangeant avec une histoire originale et prenante, autant les saisons suivantes sont creuses et décevantes. La saison 2 montrait déjà des longueurs et une baisse de qualité scénaristique. La saison 3 atteint le summum de remplissage. Avec l'épisode 9 qui est un bel exemple d'une heure où il ne se passe quasi rien, je dis stop pour moi et je diminue ma note globale d'un point. Dommage de tomber ainsi dans l'écueil de beaucoup de séries prometteuses en saison 1 !