Le scénario de cette série fait fie de toute logique, cohérence. Il tente maladroitement de nous plonger dans une société pré-apocalyptique dans laquelle une tyrannie réactionnaire s'est imposée et prétend remplacer nos démocraties libérales modernes. Le monde connaîtrait une période de grand trouble ; la plupart des femmes seraient devenu inféconde, ce qui signerait la future extinction de l'humanité. Celles qui seraient en capacité de procréer seraient donc une ressource rare et précieuses pour toutes les nations du monde. Au centre de ce parti-prit, le modèle social s'établit sur des bases politico-religieuses chrétiennes (oxymore) ; les codes vestimentaires et les mœurs empruntés au monde médiéval sont poussé à l'outrance. L'anti-cléricalisme est systématique, la christianophobie outrageante, ce qui ne manquera pas de plaire à beaucoup.
La présentation est totalement binaire ; réactionnaires versus libertaires, les premiers sont bien évidemment dépeint comme des bourreaux ineptes, sectaires, violeurs, glaciales, obscurantistes et pervers (si il fallait achever de dresser le cliché), les autres se plaçant évidemment à l'inverse dans un postulat victimaire, humaniste, moraliste, nostalgique des libertés perdus de nos sociétés modernes si parfaites (comme on le sait). Autrement dit, on a le bien ultime d'un coté et le mal de l'autre.
Cette stérilité qui touche l'humanité semble s'être installé du jour au lendemain, sans qu'on en explique les causes profondes, et encore moins scientifiques. Toute l'attention se porte sur ses femmes et leurs souffrances infligées.
La servante écarlate n'est guère soucieuse du sort de l'humanité, et ses préoccupations sont toute personnelles, ce qui est tout à fait compréhensible j'en conviens. Cependant, le narratif de ses réflexions est souvent pompeux et attendu. Le rythme de la série est par moment extrêmement long, inintéressant. Les états-d'âme de Offred (June) sont d'un ennuis mortel, comme si les auteurs avaient cherché à combler un manque de contenu pour boucler leurs épisodes. Les bandes-son sont très mal géré, vous avez droit à des musiques festive sur des moment totalement dramatique.
Le jeu de l'actrice principale parait souvent égal, inexpressif. La mise en scène, les plans caméra n'ont rien de bien originaux.
Encore une fois, Netflix nous pond une belle propagande gaucho qui ne manquera pas de ravir les adeptes de la bien-pensance.
Comment une série aussi mal réalisée, pas médiocre mais presque, peut-elle obtenir une notation quasiment équivalente à l'excellence d'un "Breaking Bad" ? Il faut croire que pour plaire, il suffit de verser dans la démagogie, de brosser l'opinion public dans le sens du poil, plutôt que de proposer du qualitatif.