Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
fabrice d.
26 abonnés
1 529 critiques
Suivre son activité
Critique de la saison 1
3,5
Publiée le 11 octobre 2017
Cette série fait froid dans le dos.
On découvre un monde totalitaire qui ressemble fortement aux USA qu'on connaît mais avec des différences notables. Les hommes sont de nouveau supérieurs aux femmes et tiennent les rennes du pouvoir. L'humilité, la religion sont certains des fondamentaux stricts qui régulent cette communauté dont on ne connait pas réellement la taille. On sait juste qu'un groupe d'extrémistes et intégristes a pris le pouvoir réinstituant un régime dur basé sur en partie sur le Moyen-Age qu'on a connu en Europe. Dieu redevient le fil rouge de la journée, les hommes et les femmes sont organisés en castes et le devoir de chacun lui est connu. Les usurpateurs ou délinquants sont la plupart du temps pendus. Les distraction sont interdites et chacun surveille l'autre.
Le gros problème de cette communauté et du monde en général est celui de la fertilité qui est en baisse drastique, il n'y a donc plus d'enfants. Cette communauté a donc décidé de prendre le taureau par les cornes et d'utiliser la bible et notamment l'histoire d'Abraham et de sa femme Sarah qui offre sa servante à son mari, elle-même se croyant stérile, comme justificatif premier. Tout ça afin de séquestrer les femmes fécondes, appelées Servantes, pour les rendre fertiles par les hommes les plus puissants, les Commandants.
On suit donc l'histoire de June qui est arrêtée et devient la Servante du Commandant Waterford, marié à Séréna qui est une vraie fanatique, tandis que son mari ne se gêne guère pour bafouer la Loi. La série ne démarre pas sur les chapeaux de roue, mais prend son temps, pour implanter le cadre et les personnages clés. Ensuite petit à petit à coups de flashbacks, on revient sur les moments clés des personnages principaux nous invitant à comprendre comment tout ça est arrivé. Certains épisodes sont mêmes dédiés à un personnage en particulier. La fin de la saison est pleine de rebondissements et moments forts mais j'aurais aimé une fin un peu plus tranchée.
J'aurais pu mettre facilement 5 étoiles en découvrant cette série. Mais pourquoi toujours vouloir prolonger et même ralentir le scénario afin d'avoir plusieurs saisons dès qu'une série connaît le succès... certains personnages secondaires auraient même dû être morts mais comme ces acteurs ont gagné des grammy'awards et cie, on préfère les garder. Quand untel est morte et qu'on la retrouve dans la saison suivante, quand untel fait du chantage ou tient tête à un supérieur quand on sait qu'un pas de travers on est exécuté à mort dans ce pays totalitaire... ça devient moins crédible du coup...
Les saisons s'enchaînent : on tente de s'évader et puis non, on retente le coup mais on se fait attraper (retour à la case départ), on reretente de s'enfuir mais c'est pas facile (ça dure 1 saison et demi), etc etc... parfois on a envie d'appuyer sur ”accélérer”.
Je n'ai pas réellement compris le message de la saison 4... la saison de trop.
J'espère réellement que la saison 5 sera la dernière afin d'éviter le torpillage de cette série...
Je sais que je ne suis pas en avance pour poster cette critique et que le temps aidant, bien d’autres l’ont fait avant moi. Toutefois, l’ayant conservé sous le coude un bon moment et venant juste de me rappeler que je m’étais fendue de quelques lignes concernant cette série, je me suis dit pourquoi pas la poster puisqu’elle est préte. Au risque de redire ce qui fut déjà dit maintes fois, et je m’en excuse, je tenterais de ne pas plagier outrageusement certains d’entre vous. J’ose avouer ne pas avoir lu toutes les critiques et si vous reconnaissez des phrases ou des pensées similaires, ceci ne peut être que fortuit.
Depuis quelques temps, vous l’auriez sans doute noté, nous sommes affublés de films et ou de séries qui touchent aux sujets religieux. C’est dans l’air du temps sans nul doute.
Une série sombre, dans un décor sombre et dépeignant un univers plutôt déprimant. Pourquoi dans une société ou la natalité est en berne, seul les Commandants sont autorisés à procréer alors que la plupart d’entre eux en prime semblent impuissant? Que tous ceux et celles qui peuvent s’en donnent à coeur joie ne s’en privent pas, ce serait plus agréable pour tous le monde ”faites qu’il s’ouvre” ”sous son oeil”.. Ces phrases, s’il y a un code, désolée, mais je ne l’ai pas saisie et j’ose avouer que ce type de salutations me donneraient envie de concocter une réponse plutôt salée.
Cette série montre encore une fois comment une poignée d’hallucinés peuvent tenir sous leur coupe tout un peuple. Malheureusement, c’est parfois une réalité. Les décors sont résolument froid, inhospitalier et il semble que l’été s’est arrêté le jour ou la révolution s’est installée.
Une société misogyne, soit disant philanthrope mais qui a ses travers et ses luxures comme tant d’autres, les Commandants se rendant au bordel incognito mais rossent leurs épouses si ces dernières osent ne serais ce qu’empiéter un tantinet sur leur chasse garder.. et ce, en se laissant guider par un verset de l’ancien testament. Les épouses elles même châtient leurs époux qui auraient eu du plaisir avec une servante. Les égyptiens de l’époque des pharaons avaient sûrement plus de liberté. Ceci dit, la société tristement dépeinte dans cette série, avec ses décors funestes et sa soi-disant morale donne plus envie de fuir, et malgré le jeu des acteurs, je dois avouer que cette série inspire plutôt la déprime ..
Cette note prend en compte les 2 saisons. Si la première méritait largement 4 étoiles avec la découverte de cet univers dystopique, la deuxième elle en mérite à peine 2 étant donné que l'on tourne en rond pendant toute la saison. Encore une série qui aurait certainement dû s’arrêter à la première saison à l'instar de true detective par exemple. En espérant une saison 3 bien meilleure ( pour l'un comme pour l'autre ) évidement.
Une très bonne série , qui réussi a nous plonger dans le passé tout en restant au présent . Beaucoup de suspens et demotion ,on se prend au jeu même si lon sait pertinament que le fond de lhistoire est trop improbable .
PS: pour ceux qui se plaignent en disant que ce scénario est impossible et choquant , je vous rappelle que cette serie est tirée dun roman. Il faut l accepter tel quel. On regarde pas un film uniquement pour voir des choses censées, sinon ou serait le divertissement ...
Dystopie qui met en exergue les combats féministe actuel passé et en l'occurrence surtout futur. Les premiers épisodes semblent tirer par les cheveux en raison de changements trop radicaux mais au fil des épisodes on comprend le cheminement. La femme prend beaucoup de recul... Trop parfois sans doute sur sa situation. Hâte de voir la suite tout de même. Des moments puissants
Je suis venu lire les critiques ici-même juste avant de commencer la série et j'étais un peu mitigé en lançant le premier épisode. Néanmoins j'ai directement accroché, dès les premières minutes. Le scénario est osé mais excellent. The Handmaid's Tale a boulversé ma vision du pouvoir de l'État et de la société en général. Cette série est un véritable chef d'oeuvre, ne passez pas votre chemin, ne passez pas à côté de cette occasion.
la série nous happe et on se met dans la peau des personnages , Très bien interprété , on ressent l’émotion de l’héroïne autant que tout l’ego refoulé de ses protagonistes . certaines scènes sont vraiment très choquantes , bien Sur c’est le but , mais c’est très dur en tant que femme . il y’a beaucoup D’incohérence : la religion , la structuration de l’histoire en elle même, les rôles de chacun , qu’est ce qui est bien pas bien ... Et toute cette surenchère de l’acte sexuel de la croyance de la tristesse de la violence . A la fin ça en fait un peu trop cloîtré dans une seule maison qui bascule dans une folie totale et irréelle . Mais bon l’émotion est quand même la
Cette série futuriste "apocalyptique "est vraiment excellente, je n arrivais pas à m en décrocher! Elle démontre très bien la place de la femme dans les religions et les non sens absurdes dans ses règles érigées par des psychopathes pervers. Cette série pourtant non tirée de faits réels donne pourtant froid dans le dos tellement elle paraît crédible et réaliste! Je la conseille vivement!
La série parfaite, incroyable qu'une série puisse nous tenir autant en haleine, les scènes sont vraiment trop bien jouées et immersives et le fait d'entendre penser June c'est vraiment la cerise sur le gâteau, même ma mère et ma grand-mère adorent alors qu'elles détestent les séries.
Une seconde saison un ton en-dessous : même si la série conserve sa grande qualité, la difficulté de passer du scénario adapté du livre éponyme du premier volet au scénario original se ressent un peu. Les nombreux flashbacks remontant au monde d’avant, certes font comprendre la genèse de Gilead et le parcours de l’ensemble des protagonistes, mais se fait au détriment du sentiment d’oppression réalisé tout en subtilités et fait de silences contraints dans la première saison. Quelques épisodes qui franchement ne sont pas utiles, où la torture psychologique et physique (trop, c’est trop), les bavardages des servantes, desservent la crédibilité de l’ensemble du récit. A force d’en rajouter, à force de flashbacks, la narration perd en linéarité avec un vague sentiment que l’on tourne en rond. Ceci étant, sur la forme, c’est toujours aussi magnifique. Rares sont les séries où chaque scène est digne d’un tableau, qui n’est pas sans rappeler ceux de Wermeer par la lumière et les couleurs utilisées (le Blu-ray est fortement à recommander). Par ailleurs, les crochets dans les colonies sont très bien réalisés. Ce nouveau volet montre plus l’ambivalence des relations entre Offred et Serena, oscillant entre l’acceptation de la soumission et la solidarité entre femmes. Mais toute tyrannie amène par essence la révolte… et le propos féministe demeure. « The Handmaid’s Tale » reste toutefois une série haut de gamme, mais malheureusement, comme nombre d’entre elles, à vouloir faire trop d’épisodes et de saisons, on en arrive parfois au délayage. Après la saison 3 à venir, espérons qu’il n’y ait pas de suite par peur d’un grand gâchis. En bref, une bonne saison 2 qui se regarde toujours avec beaucoup d’intérêt, le scénario demeurant somme toute très efficace.
Dans une société dystopique, la pollution et les accidents nucléaires ont rendus la population infertile. Un coup d’Etat éclate en Amérique, « Les Fils de Jacob » un parti politico-religieux protestant prend le pouvoir, la république de Gilead est née. Les nouveaux dirigeants, aux idées intégristes placent l’homme à des postes stratégiques du gouvernement et la femme est réduite à l’état de servitude. Les femmes n’ont plus le droit de travailler, de lire, d’écrire ou de posséder de l’argent, elles sont catégorisées et hiérarchisées. Au sommet trônent les Epouses, femmes des dirigeants et hauts dirigeants (les commandants), elles s’occupent de la maison et sont les mères de tous les enfants nés dans le foyer (vêtues de bleu). Pour servir les dirigeants, les Servantes, femmes fertiles dédiées à la reproduction, elles ont pour fonction de donner naissance à un enfant (vêtues de rouge) et les Marthas, s’occupent de la cuisine et des tâches ménagères (vêtues en gris). Dans cette série, nous suivrons la vie et le destin cruel d’une servante à travers June (Defred) affectée au commandant Fred Waterford et à son épouse Serena Joy. Tirée du roman à succès écrit par Margaret Atwood, adaptée au cinéma en 90, la Servante écarlate bouleverse, elle nous plonge au cœur d’un régime totalitaire semblable au troisième Reich et à Daesh où les marginaux mais surtout les femmes n’ont pas leur place et sont contraints de suivre les règles ou de fuir ! Cette série est un pur chef d’œuvre, les acteurs (Elisabeth Moss, Joseph Fiennes et Yvonne Strahovski) dans les rôles principaux brillent par leurs interprétations.
Pour encore plus de critiques et de bonne humeur, suivez-moi sur Facebook et Instagram : Le Vidéo club de Sabrina !