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    The Handmaid’s Tale : la servante écarlate
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    547 critiques spectateurs

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    8 abonnés 350 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,0
    Publiée le 28 décembre 2023
    Je suis très mitigée sur cette série, j'ai du mal à mettre une note, car d'un côté l'idée de départ est très intéressante, le casting est très bon, l'intrigue est vraiment présente, et la photographie est très belle. En revanche, beaucoup trop de scènes malsaines et de violence gratuite! Tout est immonde, violent, glauque et sanglant (obligée de passer toutes les scènes de viols tellement c'est insupportable)
    On aurait pu suggérer certaines scènes sans les filmer crûment juste pour faire du trash ... Sans compter sur les caricatures morales.. Les méchants chrétiens contre les gentilles lesbiennes.. Ça aussi c'est insupportable! Cette série fait passer les croyants pratiquants pour des fanatiques sans état d'âme ni compassion, un peu de nuances bon sang!

    Enfait les gens regardent la série juste pour savoir si June va réussir à sauver sa fille.

    D'ailleurs beaucoup d'incohérences scénaristiques [SPOILERS// :
    * Toutes les servantes sont oppressées et surveillées H24 mais June peut aller passer la nuit avec son mec le chauffeur tous les soirs tranquillement ?
    * L'actrice Elisabeth Moss est vraiment moche dans cette série, aucune mise en beauté pour nous faire croire à une beauté naturelle, ça ne colle pas avec son personnage qui est censé faire tourner la tête de tous les hommes, d'ailleurs dans la série ils n'arrêtent pas de dire qu'elle est belle et que sa beauté est hors du commun alors que ses co-servantes sont plus belles que June
    * Elle arrive à manipuler tout le monde et obtenir tout ce qu'elle veut mais dès qu'elle a l'occasion de quitter cet enfer elle reste (Ok elle ne veut pas laisser sa fille, mais elle pourrait essayer de la libérer depuis le Canada non?)
    * June qui utilise le sexe pour obtenir des faveurs de son commandant (très féministe ça aussi..)
    *La mort du commandant Fred Waterford par les servantes, là on est au summum de la bêtise !! C'est du grand n'importe quoi, là le scénario n'est plus crédible. Elle a le bras suffisamment long pour organiser un assasinat de commandant dans la forêt depuis le Canada mais pas pour pour libérer sa fille ??? En plus c'est ça le sens de la justice de June? finalement elle ne vaut pas mieux que ses bourreaux..
    * Les Waterford qui sont en prison au Canada pour crime de guerre et terrorisme mais tu as l'impression qu'ils sont dans un hôtel 4 ****, ils ont des visites sans gardes, ils exigent des choses, ils font des petites promenades avec des belles fringues toutes propres ! Super la prison!!
    * La scène avec le chauffeur et la gamine de 15 ans qu'il est obligé d'épouser, archi choquée !!

    Au fil des saisons June devient une psychopathe, elle fait peur et devient très malsaine, on finit par la détester . J'ai tout regardé en accéléré tellement c'était insupportable, juste pour savoir si elle va réussir à vivre avec ses deux filles, et quel homme elle va choisir au bout du compte //SPOILERS]

    En conclusion : Je pense qu'il faut avoir un esprit malade pour avoir imaginé cette histoire et encore plus malade pour apprécier se divertir avec ce genre de série.
    Bruno65
    Bruno65

    33 abonnés 805 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,0
    Publiée le 10 juin 2024
    Une série dystopique à l'ambiance macabre glauque mais désolé j'ai arrêté à la 3 eme saison.Malgré sa grande qualité,cela tourne en rond et je ne suis pas certains que plus de saisons était nécessaire.
    Cinecine
    Cinecine

    1 abonné 18 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    0,5
    Publiée le 15 août 2024
    J'ai tenté de regarder cette série, mais cela m'a coûté un effort franchement insoutenable. Entre paroles gelées et séquences cyniques, j'ai abandonné
    Louis Dauchy
    Louis Dauchy

    34 abonnés 224 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 17 novembre 2023
    Exceptionnel une des meilleures séries dramatiques que j'ai pu voir.
    D'après le roman de Margaret Atwood.
    Après un coup d'état aux États-Unis un groupe sectaire religieux prend le contrôle d'une partie du pays, les droits des femmes sont bafoués.
    Elisabeth Moss incroyable et le reste du castings aussi.
    Theo
    Theo

    19 abonnés 901 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 9 avril 2024
    "The Handmaid's Tale" s'élève comme un colosse narratif dans le paysage télévisuel contemporain, marquant son territoire avec une audace qui résonne à travers ses thèmes, son esthétique et ses performances. Cette adaptation magistrale du roman de Margaret Atwood a commencé comme une révélation, captivant immédiatement l'audience avec sa première saison qui brillait par son ingéniosité et sa pertinence. Les fondations de Gilead, avec ses horreurs et ses espoirs étouffés, ont été posées avec une telle maîtrise qu'elles ont laissé une marque indélébile, méritant sans conteste son accueil triomphal.

    Pourtant, comme le veut souvent le cours des récits prolongés, les saisons suivantes ont vu une évolution et une expansion de l'univers de Gilead, entrainant par moments des fluctuations dans l'adhésion du spectateur et de la critique. La deuxième saison, bien que toujours forte, a parfois trébuché sous le poids de ses propres ambitions, explorant les profondeurs de la désolation humaine avec une intensité qui frôlait parfois l'excessif, ce qui s'est reflété dans une réception légèrement plus mitigée.

    Les troisième et quatrième saisons ont continué à naviguer dans les eaux tumultueuses de la rébellion et de la résilience, mais avec une prise qui semblait par moments moins assurée, cherchant son chemin à travers les ombres de son propre succès initial. Les intrigues se sont parfois étirées, cherchant de nouvelles terres à conquérir dans un Gilead qui, bien que toujours aussi oppressif et visuellement saisissant, commençait à montrer des signes de familiarité.

    La cinquième saison, suivant cette trajectoire, a maintenu le cap sans pour autant retrouver entièrement l'éclat de la première heure. Cependant, c'est avec une énergie renouvelée que la série a abordé sa plus récente livraison, se rapprochant de la clarté et de l'impact de ses débuts. Cette dernière saison réussit à capturer à nouveau l'essence terrifiante et envoûtante de l'univers d'Atwood, se réappropriant certains des éléments qui ont fait de "The Handmaid's Tale" un phénomène culturel.

    L'interprétation d'Elisabeth Moss en tant que June reste le pilier autour duquel tourne le monde de Gilead. Son évolution de la soumission à la rébellion incarne la lutte universelle pour l'autonomie et la dignité. La richesse des personnages secondaires, de Serena Joy à Tante Lydia, apporte une profondeur et une nuance qui enrichissent la toile de fond dystopique.

    Visuellement, la série continue d'être un chef-d'œuvre, avec des choix de réalisation qui utilisent la couleur, la lumière et la composition pour raconter des histoires au-delà des mots. La musique, subtile mais puissante, souligne le drame sans jamais s'imposer, guidant l'émotion avec une main discrète.

    En somme, "The Handmaid's Tale" demeure une œuvre d'art complexe et provocante, qui oscille entre les abysses de la tragédie humaine et les sommets de la résilience. Bien qu'elle ait connu des variations dans son parcours, chaque saison s'ajoute à la mosaïque d'une histoire plus grande, reflétant notre propre monde dans le miroir déformant de Gilead. C'est cette capacité à nous engager, à nous défier et à nous émouvoir qui cimente la série comme un pilier incontournable de la télévision contemporaine.
    Nicothrash
    Nicothrash

    382 abonnés 3 049 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,5
    Publiée le 4 avril 2024
    Une série au scénario puissant qui présente beaucoup de qualités mais aussi pas mal de défauts. L'entrée en matière est marquante au possible avec une dystopie qui retourne et le cœur et le cerveau, mettant à mal le patriarcat de manière frontale. La première saison est véritablement très prenante, malheureusement les suivantes s'avèrent rapidement très répétitives et relancent simplement l'intérêt de temps à autre avec une scène choc. J'ai pourtant fini par récupérer le train en marche avec notamment une S4 qui remonte le niveau. En fin de S5 je me suis surtout dit que l'on aurait pu gagner une saison au bas mot en virant la tonne de ralentis et de gros plans interminables des premières saisons. En revanche il est vrai que la série a été encensée pour son côté photographie et que ce n'est pas usurpé. Certains plans sont somptueux, la colorimétrie superbe également et la réalisation dans l'ensemble est top, sans oublier une excellente bande originale. Dommage que la mise en scène ne suive pas toujours. Reste à traiter du très bon casting avec une Elisabeth Moss habitée et vraiment excellente, dommage encore une fois que son personnage prenne des décisions plus insensées les unes que les autres. Je suis un peu moins dithyrambique que la plupart des critiques mais The Handmaid's Tale demeure une très bonne série avec ses hauts et ses bas et qui donne surtout matière à réfléchir, notamment sur l'omniprésence de la religion dans la vie de tous les jours ...
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    286 abonnés 2 895 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 4
    3,0
    Publiée le 3 avril 2024
    Clairement une saison de transition, qui conserve les fondamentaux de la série tout en déclinant une nouvelle approche de l'intrigue principale, avec l'ébranlement de l'édifice Gilead. Encore une fois, et même si les seconds rôles bénéficient d'une certaine latitude, c'est bien la figure d'Elisabeth Moss qui transcende cet univers, traduisant toute son ambivalence et sa violence sourde dans une interprétation totalement fusionnelle de son personnage. En dépit des ellipses et des raccourcis empruntés pour éviter de trop longs développements, il reste plein de questions en suspens pour la suite, dont la teneur en spectacle aura intérêt à monter pour retrouver l'esprit et l'inventivité des débuts.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la saison 3
    2,5
    Publiée le 3 juillet 2019
    Je n’en suis qu’au 6eme épisode bien sûr, mais que c’est long! Ça tourne en rond comme un épisode des feux de l’amour...on n’avance pas on potasse. Cette saison 3 ne sert pour le moment qu’à nous occuper l’esprit en attendant que les scénaristes trouvent une idée pour la saison 4... -_-
    Culturevsnews
    Culturevsnews

    88 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 5
    4,5
    Publiée le 19 juin 2023
    La saison 5 de "The Handmaid's Tale : La Servante écarlate" est une véritable pépite qui n'a malheureusement pas reçu la reconnaissance qu'elle méritait. Les audiences l'ont ignorée et les critiques l'ont boudée, ce qui est difficile à comprendre étant donné la grande qualité de cette saison, qui pourrait même être l'une des meilleures de la série, déjà exceptionnelle.

    La série continue de se maintenir comme un chef-d'œuvre et son récit dystopique trouve un écho puissant dans notre société contemporaine. La propagande de Gilead, qui séduit les sociétés démocratiques, rappelle l'attrait actuel de certains pour les régimes autoritaires. De plus, la question des réfugiés et de leur accueil par les pays d'accueil est également abordée. Comme depuis le début de la série, le thème de la maternité reste au cœur de l'intrigue, et Serena risque d'en payer le prix fort.

    Cette saison 5 est particulièrement haletante, avec de nombreux rebondissements captivants. Elle se concentre principalement sur le combat entre June et Serena, et Yvonne Strahovski incarne à merveille ce personnage froid et complexe. Cependant, il est important de souligner qu'Elisabeth Moss, dans le rôle de June, tombe parfois dans la caricature de la femme vengeresse, avec des mimiques agaçantes. C'est le seul petit bémol de cette saison qui se situe par ailleurs à un niveau très élevé.

    Les derniers épisodes sont remplis d'un suspense digne des plus grandes séries d'espionnage et nous réservent un retournement de situation majeur, totalement inattendu.

    Le scénario est soigneusement élaboré et les prises de vue sont magnifiques, offrant une expérience télévisuelle exceptionnelle. La saison 5 de "The Handmaid's Tale : La Servante écarlate" est un incontournable et elle fournit une base solide pour la prochaine saison, qui sera probablement la dernière, et promet d'être explosive.

    En conclusion, ne manquez sous aucun prétexte cette saison 5 qui se distingue par sa qualité remarquable et qui continue de captiver les spectateurs avec son récit puissant et ses moments télévisuels mémorables.
    Spider cineman
    Spider cineman

    162 abonnés 2 067 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 4
    3,0
    Publiée le 20 octobre 2022
    Pour la réalisation et l interprétation pas de soucis c est juste. Néanmoins le scénario tourne un peu en rond, ca se cherche... ce 3e opus a du mal à renouveler l intrigue, c est nettement moins prenant.
    Vesna Milenkovic
    Vesna Milenkovic

    6 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 17 novembre 2022
    Un chef d'oeuvre !!!!
    Regarder le 1er episode sans au préalable lire le synopsis... On est prit dedans instantanément !
    Jeffrey1122
    Jeffrey1122

    15 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 22 juin 2017
    Je critique rarement mais voila, cette série est un pure chef d'oeuvre. J'ai lu une bonne partie des bouquins de Margaret Atwood et cette adaptation vaut vraiment le détour. Nous n'y perdons rien en profondeur et la "mise au gout du jour" est extrêmement subtile (présence d'afro américain, absent dans le bouquin, justifié par "la natalité avant tout").

    Cette série est d'une subtilité sans borne. L'horreur et le malaise est dans tout ce qui dépasse de cette subtilité. Avant d'écrire cette critique, j'ai lu les avis négatifs concernant cette série et j'ai basé ma critique sur une réponse a ces avis (glânés surtout sur IMDB).

    "La lenteur" Ici je ne peux qu'être d'accord, cette série est d'une lenteur incroyable, tout est lourd et lent. Il ne se passe pratiquement rien. A la limite toutes les actions auraient pu être montré en moins de trois heures. Ceci dit, cette lenteur sert a merveille la série. Elle instille un sentiment d’oppression et d'angoisse que j'ai rarement vu. L'information est distillé au compte-gouttes et les questionnements obtiennent des réponses au fils des épisodes. "Comment la société américaine a pu basculé ainsi?" les premières informations arrivent vers l'épisode 4 et 5 et continue d'être déversé tranquillement par la suite.

    "Il est impossible d'arriver a un tel débordement avec la religion catholique" (si si, j'ai vraiment vu cet argument sur IMDB :P ) Ce a quoi, je pourrais répondre: cette société est plus que catholique; simplement a voir ce qui s'est produit avec les sorcières de Salem, le mode de vie des Amish et des Mormonts... Et bon, je termine avec une citation des Écritures (que l'on retrouve dans les toutes premières pages du bouquin et dans la série et qui est la base même des Handmaids):
    (Genèse 30:1) Lorsque Rachel vit qu'elle ne donnait point d'enfants à Jacob, elle porta envie à sa soeur, et elle dit à Jacob: Donne-moi des enfants, ou je meurs!
    La colère de Jacob s'enflamma contre Rachel, et il dit: Suis-je à la place de Dieu, qui t'empêche d'être féconde?
    Elle dit: Voici ma servante Bilha; va vers elle; qu'elle enfante sur mes genoux, et que par elle j'aie aussi des fils.
    Et elle lui donna pour femme Bilha, sa servante; et Jacob alla vers elle.

    "Les personnages sans charisme/sans profondeur/plat/ jeux d'acteur sans émotions": Effectivement, nous parlons d'une société ou l'individualisme a fait place a une théocratie régulant chaque aspect de la société et de la vie privé (qui n'existe plus). Les envies et pulsions personnelles ne sont pas que réprimées mais punis et sévèrement puni.

    L'horreur est ici sous-entendu et les scène d'horreur à l'écran ont beaucoup moins d'impact que ce qui ne s'y trouve pas. Mais ici l'horreur est au niveau émotionnel. C'est une vrai violence psychologique. Les rares scène d'horreur physiques deviennent un soulagement car enfin, ce que l'on imagine se cristallise et ainsi notre imagination peut enfin prendre une pause... Mais même encore... Ces scènes sont tellement anodines qu'elles ne réussissent pas à calmer ce sentiment d’oppression.

    Les émotions ne sont pas présentés, elles font leur chemin et, parfois, remontent jusqu'au spectateur. Ces brides d'émotions sont écœurantes et nous frappent avec force car elles sont déplacés dans cette société. Ce sont les scènes les plus fortes. Celles qui font monter le malaise a des sommets. Mais tout comme le livre, le tout se veux une description quasi-clinique de ce qui se passe dans la vie d'Offred. Probablement la seule "incohérence" car le personnage narrateur parvient a se distancier de ce qu'elle vie. Mais sur ce sujet, je vous cite le bouquin: "Il y a beaucoup de choses auxquelles il n'est pas supportable de penser. Penser peut nuire à nos chances, et j'ai l'intention de durer."

    "Le manque d'information sur ce qui se passe dans le reste du monde": Effectivement, nous ne savons que ce qui se passe sur place et même dans un district bien particulier. On sait que les États Unis d'Amériques sont pratiquement effacé (pas complètement; la capital est a Anchorage, Alaska et il reste 2 étoiles sur le drapeau, guerre dans les rues de Boston) pour faire place a la Republic of Gilead. Ceci dit; l'histoire se passe a Bangor dans le Maine (je ne suis pas certain que c'est mentionné mais bon, je reconnais la ville ;) ). Bangor est historiquement connue comme étant une étape du "Underground Railroad" ce qui rend la série encore plus glauque car la liberté est si proche. Ce genre de détail semble démontrer que toutes cette horreurs ne se produit que dans les limites de cette république. République qui Spoil concernant le bouquin: spoiler: Ne durera pas dans le temps. Le dernier chapitre du bouquin se passe moins de deux cent ans après les évènements et est centré sur des universitaires analysant le journal.
    Fabien Sorrant
    Fabien Sorrant

    43 abonnés 1 367 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 5 juin 2023
    Une excellente série de science-fiction avec un futur dystopique adaptée du roman La Servante Ecarlate de Magaret Atwood avec Elisabeth Moss, Ann Dowd , Joseph Fiennes et Yvonne Strahovski.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 362 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 1
    2,0
    Publiée le 2 février 2018
    Bah… Bah en fait non… Non, et cela malgré un début qui laissait pourtant présager d’un sacré potentiel. C’est vrai que ce monde futuriste qui nous est présenté possède une vraie marque visuelle et un postulat scénaristique assez saisissant. Cependant, pour moi, assez rapidement, mon « oui » curieux s’est transformé en un « non » blasé… Non, parce que d’abord j’ai tout simplement eu du mal à y croire à ce monde futuriste. Parce qu’aussi saisissant cet univers puisse-t-il être, je ne l’ai pas trouvé très crédible. Les auteurs ont quand même sacrément forcé sur la dose. Ce monde est une véritable incarnation de la misogynie à l’état pur. Tout ce qui pourra dégrader la femme, ce sera fait. C’est à tel point que je n’arrive même pas à voir la logique de ce monde ni même le gain que pourraient en tirer ceux qui sont au bout des ficelles. La logique de ce monde ne semble construit qu’au service d’une dramaturgie et d'une émotion plutôt qu’au service d’une cohérence d’univers. Bon alors après – c’est vrai – si encore l’invraisemblance avait permis de faire émerger un propos original, riche et intéressant, je n’aurais sûrement rien trouvé à redire sur ces questions d’invraisemblance. Mais le problème c’est que, même en termes de propos, je ne vois pas ce que ce « Handmaid’s Tale » a de si folichon à dire. Au fond d’ailleurs, il ne dit même pas grand-chose. Il expose simplement des femmes qu’on opprime. Il en montre différents aspects, il insiste sur l’effet d’accumulation et d’usure. Tout cela OK… Mais qu’est-ce que ça nous dit tout ça ? Que… c’est triste pour elles ? Bah ouais, moi je suis désolé, mais tout ce que j’ai tiré de cette saison 1 c’est cette idée là : « opprimer les femmes, c’est pas très sympa pour les femmes. » Moi, j’espérais qu’on sache prendre le temps d’explorer les mécanismes complexes d’une société totalitaire ; d’en apercevoir aussi le développement sournois. Mais là, rien. A dire vrai le système est là parce qu’il est là. On nous dit bien qu’on a su faire peur aux gens et que ces mêmes gens ont été bien trop passifs pour réagir. Mais… C’est tout ? Dix épisodes juste pour balancer ça vite fait et puis ensuite s’étaler ad nauseam sur les rapports d’oppression entre le personnage de June et de son entourage ? Sérieux ? Et là du coup ça m’amène sur ma troisième raison de dire « non ». Cette troisième raison c’est le fait qu’en fin de compte, au bout de dix épisodes, il ne s’est rien passé. La seule chose que cherche à faire chaque épisode c’est de développer visuellement cet univers. Seulement le problème c’est que ça se fait au compte-goutte, sans véritable pensée politique ou philosophique, le tout noyé au milieu de scènes répétitives qui brassent souvent de l’air. On en vient parfois à se retrouver à entendre des oppositions du genre : « il n’y a pas que la reproduction qui compte. Il y a aussi l’amour ! » Pour moi, surtout sur un temps aussi long, c’est juste trop cheap. Franchement, dès le deuxième épisode, j’étais déjà en train de trouver que la série avait une fâcheuse tendance à se répéter et à décliner sans cesse les mêmes situations, avec les mêmes ressorts, et le tout sans réelle ambition discursive. Et le problème c’est que l’idée a été confirmée par l’épisode 3, puis l’épisode 4, puis l’épisode 5… Jusqu’à l’épisode 10. Cette série n’avance pas. On sent qu’on veut faire plusieurs saisons avec un truc qui, en termes de fond, est à peine suffisant pour un simple long métrage. Alors certes, on pourrait sauver tout cela en disant qu’au moins c’est original… Eh bah là non plus, finalement, je ne trouve pas tant que ce soit le cas en fait. Très rapidement, je me suis dit que cette série ressemblait à un croisement entre « les fils de l’Homme » pour le postulat de départ, « V pour Vendetta » pour l’atmosphère et le propos, et « Princesse Sarah » pour l’intrigue. (Parce que oui, franchement cette fille qui déguste, ne dit rien, et redéguste, et ne redit rien, et redéguste encore… C’est Princesse Sarah.) En somme, je veux certes bien reconnaitre l’effort technique et la créativité visuelle très propres de cet « Handmaid’s Tale », mais l’honnêteté m’oblige de vous avouer que cette œuvre m’a totalement laissé indifférent, ne voyant clairement pas l’intérêt de ce qui nous est ici proposé. A la fois en termes de propos, de choix d’intrigue, et de longueur, je trouve que les choix qui ont été faits se révèlent au final incroyablement inopérants. Une belle coquille vide en fin de compte, bien loin de l’auscultation minutieuse d’un totalitarisme ; chose que le début pouvait pourtant laisser espérer… Vraiment dommage.
    danivero
    danivero

    15 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    2,5
    Publiée le 27 décembre 2022
    un bon scénario à la base c'est sûr. Mais et c'est trop dommage, une réalisation d'escargot , des dialogues insipides et méloramatiques puissance 10. des rebondissements qui se font attendre, des acteurs pleurnicher sans cesse ont des comportements inadaptés aux situations et des réactions non crédibles, des "je suis désolé(e)" toutes les 5 minutes, que l'on en à l'overdose . bref c'est vraiment dommage qu'un si bon livre soit devenu si pénible à voir.
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