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Votre avis sur The Terror ?
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Vinz1
Malgré quelques longueurs, cette série est assez remarquable. Elle mélange les genres de l'aventure, du fantastique, de l’horreur voire même du survival tout comme elle se livre à une étude assez fine de la psychologie humaine, notamment en milieu clos. Non seulement l’équipage est confronté à un ennemi extérieur, nommé Tuunbaq par les Inuits et semblant symboliser l’indicible en même tant que la révolte de la nature face aux colons britanniques. Mais en plus, l’ennemi est aussi à l’intérieur. En effet, dans un environnement miné par la maladie, la mort et l’abandon, certains hommes vont quand même vouloir se mutiner. Ce sera alors un long voyage vers l’enfer de glace que subiront ainsi les membres des deux bateaux. Dotée d’un casting hors pair (notamment Jared Harris, Tobias Menzies, Paul Ready, Adam Nagaitis et Ciaran Hinds), de protagonistes hyper bien creusés (dont le bienveillant docteur Goodsir, le sociopathe Hickey et le capitaine torturé Francis Crozier), de paysages hostiles mais magnifiques, cette saison 1 est efficace avec ce qu’il faut de rebondissements inattendus mais dont la fin est tout de même un poil décevante.
Serie remarquable par son casting et ses décors. Tiré effectivement d'une histoire vraie dans les grandes lignes l'histoire se met malheureusement à "patiner" dès l'épisode 8. Aurait donc pu faire encore mieux....
Superbe surprise que cette 1ere saison (la 2eme est une seconde histoire sans aucun lien).
Cela me rappelle l'excellent "Master and commander" en version horreur.
Les 10 épisodes sont très intelligemment menés avec des acteurs très très inspirés.
La tension monte petit à petit autour de cette créature, avec une mise en scène très prenante.
Un régal !
Cela me rappelle l'excellent "Master and commander" en version horreur.
Les 10 épisodes sont très intelligemment menés avec des acteurs très très inspirés.
La tension monte petit à petit autour de cette créature, avec une mise en scène très prenante.
Un régal !
La saison 2, contrairement à la saison 1, ne prend pas. L'histoire avance trop lentement. L'envie de voir l'épisode d'après rapidement n'est pas ressentie.
Pas mal mais bien trop long et lent pour moi... Les acteurs, les costumes, les décors etc sont excellents certes... On dirait un véritable film historique mais c'est pas ce que je cherchais en regardant la série... Elle traine en longueur... C'est beaucoup trop bavard par moment... 10h aurait pu être raccourci en 7h pour donner plus de rythme à l ensemble je pense... J ai failli m'endormir plusieurs fois... Néanmoins j'ai bien aimé le côté mystère et l ambiance en huit clos... On sent bien que ces hommes sont perdu au milieu du blizzard et qu'une étrange créature les pourchasse... Ambiance un peu The Thing mais en mode reconstitution historique... La fin est intéressante bien que tragique...
Deux saisons totalement distinctes qu'il est difficile de juger comme un tout, même si le mélange historico-fantastique est un dénominateur commun.
La première saison raconte les aventures de l'expédition maritime Franklin en 1845 vers le pole nord, là où il faut un bonnet même en été. La représentation de la marine britannique du 19ème siècle est réussie, l'intrigue est captivante avec un montée en pression progressive.
Cependant le côté fantastique est ici totalement superflu (les scénaristes semblent d'ailleurs l'oublier pendant de longues périodes), dans le sens où cette histoire de survie en terres hostiles se suffit à elle même, avec ce que cela génère en terme de tension entre les individus spoiler: ou des comportements pouvant aller jusqu'au cannibalisme.
.
La seconde saison repose elle beaucoup plus sur le fantastique, en intégrant une des nombreuses légendes horrifiques que l'on peut retrouver dans le cinéma d'horreur nippon dans le contexte des camps américains d'internement de la population d'origine japonaise durant la deuxième guerre mondiale.
Une saison plus axée sur l'historique, une plus sur le fantastique mais le panachage des styles est original, la reconstitution des époques convaincante et, malgré quelques longueurs, l'atmosphère particulière qui découle de ces deux histoires parvient à attiser notre curiosité jusqu'au bout.
La première saison raconte les aventures de l'expédition maritime Franklin en 1845 vers le pole nord, là où il faut un bonnet même en été. La représentation de la marine britannique du 19ème siècle est réussie, l'intrigue est captivante avec un montée en pression progressive.
Cependant le côté fantastique est ici totalement superflu (les scénaristes semblent d'ailleurs l'oublier pendant de longues périodes), dans le sens où cette histoire de survie en terres hostiles se suffit à elle même, avec ce que cela génère en terme de tension entre les individus spoiler: ou des comportements pouvant aller jusqu'au cannibalisme.
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La seconde saison repose elle beaucoup plus sur le fantastique, en intégrant une des nombreuses légendes horrifiques que l'on peut retrouver dans le cinéma d'horreur nippon dans le contexte des camps américains d'internement de la population d'origine japonaise durant la deuxième guerre mondiale.
Une saison plus axée sur l'historique, une plus sur le fantastique mais le panachage des styles est original, la reconstitution des époques convaincante et, malgré quelques longueurs, l'atmosphère particulière qui découle de ces deux histoires parvient à attiser notre curiosité jusqu'au bout.
atmosphère de terreur blanche, entre attente, désespoir, chamanisme, relations humaines en conditions extrêmes. Ambiance réussie mais avec quelques longueurs
Horreur au pôle Nord. Cela aurait pu être génial. Ça ne l'est pas.
Premier problème, la sensation de grand froid est absente. En 1982, John Carpenter tournait The Thing en Alaska, en Colombie-Britannique et sur des plateaux réfrigérés à Hollywood, avec d'excellents résultats. Depuis, avons-nous fait marche arrière ? Les effets numériques ne fonctionnent pas du tout et les acteurs n’ont pas l’air vraiment d'avoir vraiment froid !
Deuxième problème, je ne pense pas qu’il y ait assez de matière dans l’histoire pour remplir un film de 8 heures. Il ne se passe pas grand-chose, ce qui est logique vu le sujet (navire coincé dans les glaces), et les trous sont remplis de longs dialogues que je trouve sans intérêt. Ils tournent trop autour des rivalités qui naissent entre les membres de l’équipage et n’explorent pas assez le désastre existentiel auquel ces hommes sont confrontés. C’était trop banal pour maintenir mon intérêt.
Troisièmement, la série baigne dans une ambiance globale de négativité totale. De nombreux personnages sont fortement caricaturés par les interprétations et les dialogues, notamment celui interprété par Ciaran Hinds. Tout ici est orienté pour nous faire penser que cette expédition était stupide dès le début, et que de toute façon ce genre de choses est fondamentalement une erreur. La morosité des scènes qui se déroulent en Angleterre ajoute à cet esprit négatif, qui m'a totalement gâché l'expérience.
Les quelques bonnes choses de la série (par exemple quelques bons plans et une bonne scène du dernier épisode bien dans l'esprit du Prometheus de Ridley Scott) sont gâchées par ces défauts fatals.
Premier problème, la sensation de grand froid est absente. En 1982, John Carpenter tournait The Thing en Alaska, en Colombie-Britannique et sur des plateaux réfrigérés à Hollywood, avec d'excellents résultats. Depuis, avons-nous fait marche arrière ? Les effets numériques ne fonctionnent pas du tout et les acteurs n’ont pas l’air vraiment d'avoir vraiment froid !
Deuxième problème, je ne pense pas qu’il y ait assez de matière dans l’histoire pour remplir un film de 8 heures. Il ne se passe pas grand-chose, ce qui est logique vu le sujet (navire coincé dans les glaces), et les trous sont remplis de longs dialogues que je trouve sans intérêt. Ils tournent trop autour des rivalités qui naissent entre les membres de l’équipage et n’explorent pas assez le désastre existentiel auquel ces hommes sont confrontés. C’était trop banal pour maintenir mon intérêt.
Troisièmement, la série baigne dans une ambiance globale de négativité totale. De nombreux personnages sont fortement caricaturés par les interprétations et les dialogues, notamment celui interprété par Ciaran Hinds. Tout ici est orienté pour nous faire penser que cette expédition était stupide dès le début, et que de toute façon ce genre de choses est fondamentalement une erreur. La morosité des scènes qui se déroulent en Angleterre ajoute à cet esprit négatif, qui m'a totalement gâché l'expérience.
Les quelques bonnes choses de la série (par exemple quelques bons plans et une bonne scène du dernier épisode bien dans l'esprit du Prometheus de Ridley Scott) sont gâchées par ces défauts fatals.
Ca démarre très bien jusqu'au 5ème épisode et puis cela s'enlise terriblement. Je suis parvenue à finir la saison très péniblement. Dommage!
The Terror produit par Ridley Scott, est une série glaçante dans tous les sens du terme, elle est remarquable pour l'interprétation des acteurs, la réalisation, la mise en scène, cependant à faire abstraction de la banquise qui est en carton pâte. J'ai bien aimé la fin.
Une série qui s'annonce vraiment prometteuse ! Un casting de premier et de second rôle impeccable, des personnalités tout a fait crédible, cette série est a la croisé d'un "Master and commander" avec une ambiance onirique menaçante. Cette série sait prendre son temps, installer le climat, nous montrer le quotidien de ses hommes d'équipages sans jamais que l'on s'ennuie. Graphiquement, la série est sublime, les plans sont très recherchés, digne des plus grands moments de Ridley scott, qui semble s'épanouir dans ce huis clôt polaire. La série arrive habilement a faire cohabiter réaliste et fantastique sans que l'un des deux ne prenne le pas sur l'autre. Car pour ces deux premiers épisodes, on ne sait pas si le "fantastique" est réel, ou si il n'est que le produit de notre imagination et de nos angoisses. Peut être que, comme l'équipage, nous devenons superstitieux dans cette nature hostile !
"Survival is a nasty piece of business"
Avec une narration sobre, The Terror propose un récit original et terrifiant tout à la fois, à la manière de quelques films classés dans la catégorie "horreur" mais qui sont bien plus que cela.
Coproduite par Ridley Scott, signée David Kajganich, qui a également collaboré avec Luca Guadagnino, réalisée par Sergio Mimica-Gezzan (metteur en scène croate, à qui on doit quelques épisodes du très victorien Penny Dreadful), Tim Mielants (belge à la manoeuvre sur des épisodes de Peaky Blinders) et Edward Berger (allemand actif dans plusieurs séries télévisées germaniques), la série bénéficie d'une réalisation lente et académique qui permet, malgré des transitions scéniques brutales, d'appréhender les paysages à couper le souffle par leur aridité glacée ainsi que les reconstitutions d'époque, sombres et riches en détails dans une ambiance d'ombres et de lumière à la Rembrandt. Une interprétation parfaite d'acteurices de second plan et une musique tout sauf envahissante finissent
Dans un huis clos entrecoupé de rares flashbacks, on suit ainsi les équipages de deux navires bloqués dans les glaces du Grand Nord entre 1845 et 1848 (expédition Franklin), à la recherche d'un passage vers l'Ouest, dans un style intelligent et complexe, quelque part entre 1899 (Jantje Friese et Baran bo Odar, 2022), Le Cercle des Neiges (Juan Antonio Bayona, 2023) et Tintin au Tibet (Hergé, 1958).
Avec une narration sobre, The Terror propose un récit original et terrifiant tout à la fois, à la manière de quelques films classés dans la catégorie "horreur" mais qui sont bien plus que cela.
Coproduite par Ridley Scott, signée David Kajganich, qui a également collaboré avec Luca Guadagnino, réalisée par Sergio Mimica-Gezzan (metteur en scène croate, à qui on doit quelques épisodes du très victorien Penny Dreadful), Tim Mielants (belge à la manoeuvre sur des épisodes de Peaky Blinders) et Edward Berger (allemand actif dans plusieurs séries télévisées germaniques), la série bénéficie d'une réalisation lente et académique qui permet, malgré des transitions scéniques brutales, d'appréhender les paysages à couper le souffle par leur aridité glacée ainsi que les reconstitutions d'époque, sombres et riches en détails dans une ambiance d'ombres et de lumière à la Rembrandt. Une interprétation parfaite d'acteurices de second plan et une musique tout sauf envahissante finissent
Dans un huis clos entrecoupé de rares flashbacks, on suit ainsi les équipages de deux navires bloqués dans les glaces du Grand Nord entre 1845 et 1848 (expédition Franklin), à la recherche d'un passage vers l'Ouest, dans un style intelligent et complexe, quelque part entre 1899 (Jantje Friese et Baran bo Odar, 2022), Le Cercle des Neiges (Juan Antonio Bayona, 2023) et Tintin au Tibet (Hergé, 1958).
Encore une excellente série produite par la télévision anglaise.The Terror s'appuie sur l'histoire réelle de deux vaisseaux anglais d'exploration, fleurons de la marine britannique, disparus corps et biens en Antarctique, pour une raison restée à ce jour encore inconnue. La restitution historique vire très vite au fantastique dans cette sorte de huis clos de glace devenant de plus en plus étouffant au fur et à mesure qu'une menace inconnue se manifeste. C'est remarquablement joué et réalisé et tient en haleine de bout en bout sans jamais sombrer dans le grand guignol sanguinolent.
Deux étoiles pour les acteurs qui sont fantastiques. Le décor également. L'histoire est passionnante. Mais l'ours n'a rien à faire dans ce film. Juste pour du suspens. Très très déçue. Et d'une longueur interminable!!!
Bon je viens de voir la première épisode et on voie que c'est du travail sérieux,tout colle, que ce soit les costumes, les acteurs qui sont crédibles pour ne pas dire bons, le scenario. Mais bon parait que c'est tiré d'un roman donc. L'ambiance général de cette première épisode est malsaine, glaçante, presque terrifiante. Il y a bien sur cette désert glaciale et impitoyable ou la moindre petite erreur conduit à une mort presque certaine mais on sent qu'il y a aussi peut être autre chose quelque chose de plus surnaturel tout aussi terrifiant qui guette l'équipage.Cette épisode nous laisse clairement sentir que les protagonistes vont au delà d'une mort certaine, sans aucune espoir de rester vivant. Ils sont condamnés. D'ailleurs moi qui ne connaissais pas l'histoire, j'ai été assez déconcentré pour ne pas dire agacé de savoir comme cet histoire allait finir dés le début. Bref j’espère donc que la série n'est pas aussi linéaire qu'il le laisse présagé et qu'il y aura un retournement de situation qui nous surprendra mais qui restera toutefois crédible.