Nous voici avec la première série animée japonaise co-produite avec le géant Netflix.
Et je dois saluer l'initiative, tant la qualité est au rendez-vous.
L'animation signée du studio Production I.G. (Eden of the East, Mirai Nikki, Guilty Crown, Joker Game, A Letter to Momo, Loups=Garous, Pyscho-Pass), avec des décors travaillées, des plans magnifiques, et un character design qui colle à merveille à l'identité des protagonistes.
On félicitera le travail du scénariste, qui réussit à tenir le téléspectateur en haleine jusqu'au dernier épisode, avec ces intrigues à tiroir, ces retournements de situations, tout le développement psychologique de chaque personnage.
Même la mise en scène réussit à combiner le seinen psychologique sur fond de meurtre, d'enquête, de conspiration et le shonen plus classique axé fantastique et lutte entre le bien et le mal.
La série pêche malgré toutes ses qualités sur quelques défauts. On ressent via l'orientation occidentale la main de Netflix sur la ligne artistique, à l'image des animés produit par des chaînes américaines et sous-traitées au Japon.
L'autre parti-pris est de vouloir toucher à la fois un public adulte, déjà connaisseur d'animé, mais également un public plus jeune amateur de shonen anonyme et déjà-vu, ce qui crée un grand écart que la série n'arrive jamais combler.
B : The Beginning reste un animé très au-dessus de la moyenne, aux personnages sympathiques, aux intrigues complexes, à l'animation maîtrisée, avec en bonus un générique de fin qui reste en tête bien après l'épisode.
Je suis partant pour plus d'animés signés Netflix avec ce niveau de qualité. La série se permet même de laisser une porte ouverte à une seconde saison, pourquoi pas !