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    Sharp Objects
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    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 1 septembre 2019
    «  A man’s reach should exceed his grasp ». Formidable leçon de vie que James Gray s’efforce de nous offrir au fil du superbe The Lost City of Z, nouvelle fresque du réalisateur qui remet les récits d’aventure au goût du jour, dans laquelle il nous raconte, en véritable romancier amoureux de la découverte, comment l’eldorado d’un explorateur signifie bien plus qu’une simple découverte. Tellement plus.

    Entre biopic éthérée et récit d’aventure romanesque à la saveur Indiana Jones et aux décors Coppoliens (d’inspiration Apocalypse Now), James Gray se mue en cinéaste-magicien audacieux, et redonne ses lettres de noblesse à un genre trop injustement tombé en désuétude ces dernières années.

    C’est par fierté familiale et en quête d’un honneur dont sa généalogie l’a injustement privé que l’officier Percy Fawcett se promet de redorer le blason de son nom en se muant en apprenti explorateur qui s’élance alors dans l’inconnu de l’Amazonie. On suit alors l’équipage à travers un bateau miteux, un train bondé aux odeurs d’épices... et on se retrouve alors à leurs côtés, sur un fragile radeau, au beau milieu d’une jungle menaçante au parfum exotique. On déambule dans les recoins hostiles de cette masse broussailleuse comme dans un mirage. La magie des décors sème en nous cette sensation volatile que les premiers explorateurs ont du ressentir à la découverte d’un monde encore inexploré. Cette sensation d’aventure. Si sa mission était d’abord de seulement dresser une carte fiable de l’endroit visité, Fawcett découvre quelques vestiges d’une civilisation. Obnubilé, son intuition - celle qu’une cité perdue se trouverait au milieu de l’immensité de la jungle - se transforme lentement en une irrépressible obsession.

    De retour au pays, il se heurte au scepticisme ambiant de ses pairs. Les récits fantasques de l’explorateur ne conviennent pas aux petits esprits conservateurs de l’aristocratie anglaise. L’existence d’une civilisation avancée autre que celle occidentale dépasse leur imagination étriquée. Fawcett repart néanmoins, et le film se construit alors au rythme de ses allers-retours. Entre odyssée dans l’inconnu et retour à la mère patrie aux côtés de sa famille - seulement entrecoupé d’un bref passage sur le champ de bataille lors de la Première Guerre Mondiale, où, confronté à d’occultes prophéties qui lui confirmeront que son destin s’écrira sous l’égide de l’aventure, Fawcett comprend que la finalité de son existence ne réside que dans la découverte de la cité d’Or.

    À mesure que chaque scène s’agence lentement et silencieusement (la bande-son est quasi absente du film), on découvre la profondeur du récit orchestré par James Gray. The Lost City of Z regorge d’enjeux, tous abordés avec une sobriété apparente mais une efficacité redoutable. Il est question d’honneur, de famille, de paternité difficile, de la société méritocratique de l’époque, d’amitié, de détermination et de découverte de soi selon le rapport à « l’autre ». À mesure que le récit continue, on se plaît à se perdre sur les rivages des rivières, où la nature troque son apparente hostilité pour une étonnante tranquillité, avant que 2-3 coups de flèches d’indigènes viennent nous rappeler que l’Homme blanc n’est jamais le bienvenu sur ces terres. Entre quelques mouvements de caméras épurés où l’on distingue des visages apeurés, on comprend vite que la nature n’est pas un endroit que l’occidental peut librement appréhender.

    Les années passent. Fawcett repart en expédition, cette fois accompagné de son fils, animé par la même foi inexorable que son père. Cette détermination sans faille de mener à bout cette entreprise peut être taxée de psychose maladive par certains, mais la quête qu’un père et son fils entreprennent ici doit se lire par le prisme du symbolisme : c’est la recherche d’un sens à la vie qui est ici dépeinte. L’existence ou non de cette cité est bien peu importante. Et le mystère doit rester complet. Jusqu’à l’ultime plan qui laisse une silhouette doucement s’éloigner dans les nébuleux recoins de la jungle et ses secrets
    Pastop
    Pastop

    2 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    0,5
    Publiée le 27 septembre 2021
    Je met une très mauvaise note à cette série pour compenser sa note globale très bonne.
    Le positif:
    - l'atmosphère et la représentation d'une ville du sud des Etats-Unis avec ses histoires et son caractère
    - le jeu d'actrice de Amy Adams
    Le négatif:
    - D'une lenteur insupportable. On s'accroche d'épisode en épisode en se disant que c'est le style de série à la true detective, on espère qu'à la fin ça en vaudra la peine etc.. sauf que : pas du tout. C'est lent, l'enquête n'avance pas.
    - Et puis viens la fin... et c'est sur ce point précis que la saison perd toute crédulité. C'est tellement bâclé et peu crédible qu'on a l'impression de s'être fait totalement arnaqué, d'avoir attendu 8 épisodes à souffrir et s'accrocher à cette intrigue juste pour "ça". L'effet de surprise n'est pas réussi car complétement invraisemblable. On y croit pas une seconde.
    Bref si vous aimez le genre de série où on se fait chier et où on est déçu par la fin ben c'est le cas ici malheureusement, cependant la saison possède tout de même certaines qualités 3/5 pas plus.
    Julian L.
    Julian L.

    12 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 15 janvier 2022
    Alors oui, c'est lent. Très lent au début même. Oui c'est pesant et parfois anxiogène. Mais la série réussit à transcender cette lenteur étouffante en une fascinante exploration de la psyché de Camille Preaker. La réalisation de Jean marc Vallée (paix a son âme) y est pour beaucoup. Amy Adams fait le reste et le fait superbement bien. L'intrigue policière est intéressante même si parfois reléguée au second plan. Ce n'est à vrai dire pas le principal propos de la série. Le personnage de Camille Preaker est la véritable raison de ce récit. Probablement un des personnages féminins qui m'a le plus fasciné tout média confondus.
    Lena M.
    Lena M.

    5 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,0
    Publiée le 17 août 2020
    J'ai bien aimé cette série en général, sans être extasiée ni par les qualités filmiques ni par Amy Adams. L'histoire est pas mal mais prévisible.
    Fredo
    Fredo

    6 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,0
    Publiée le 14 janvier 2022
    une série qui se regarde sans jamais nous procurer de réels émotions.
    on est enfermé dans cette petite ville de campagne , le rythme est plat et le jeu des acteurs en pâti. Cette série n'a aucun suspense
    Bref on peut s'en passer
    Abvwyl
    Abvwyl

    2 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 26 février 2024
    La scène d'ouverture est sublime et saisissante. Et le regretté Jean-Marc Vallée, avec ses flashbacks quasi-subliminaux, parvient à tenir la note jusqu'au bout.
    issanissa2017
    issanissa2017

    2 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 1 septembre 2018
    Une des toutes meilleures séries de l' histoire des séries.
    spoiler: Les parents "toxiques" sont bien mis en avant ainsi que la folie meurtrière de gamines dans une petite ville américaine.
    Pierricdrai
    Pierricdrai

    6 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 1
    5,0
    Publiée le 28 février 2021
    C’est l’histoire d’une jeune journaliste, Camille Preaker (jouée par l’excellente Amy Adams), tout juste sortie de l’hôpital psychiatrique, qui écrit pour un journal local. Son chef la charge alors de retourner dans sa ville natale pour enquêter sur le meurtre de 2 jeunes filles. Oh non, encore une histoire de meurtre avec enquête et tout le toutim ? Oui car il y a eu des crimes non résolus. Non car l’intérêt de la série est surtout ailleurs. En effet, dans cette charmante bourgade vivent la mère, le beau-père et la demi-sœur de Camille. Et pour cette raison, Camille ne veut pas y aller. Mais alors pas du tout.

    Et on comprend vite pourquoi. Quelle est cette bourgade où les jeunes filles toutes vêtues de jupettes font du patin à roulettes sur des allées désertes ? Cette drôle d’atmosphère tout droit sortie de « virgin suicides » nous interpelle. De plus, la demi-sœur de Camille (Amma) fait partie de ces cheerleaders sur roulettes. Mi-enfantine, mi-démoniaque, on a rarement ressenti un tel malaise à la vue d’une adolescente blonde dans une robe rose fleurie jouant avec sa maison de poupée.

    De surcroît, la mère de ces 2 jeunes femmes dirige son monde dans une demeure bourgeoise accompagnée d’ un mari qui n’a comme occupation que l’écoute de musique classique dans son matériel hi-fi luxueux. L’ aversion de cette femme glaçante pour sa fille Camille est manifeste à l’inverse de l’affection qu’elle semble avoir pour Amma. Il faudra donc pour Camille tenter de résoudre le meurtre de ces adolescentes tout en essayant de ne pas sombrer face aux vieux démons familiaux auxquels elle devra se confronter à nouveau.

    Tout d’abord, il est à noter la cohérence narrative de cette histoire. Et quand on sait que celle-ci est adaptée d’un livre, on comprend mieux pourquoi. Il y a donc ici une trame que l'on qualifiera de littéraire ce qui est sans conteste un atout important. On peut rapprocher cela de la première saison de « the handmaid tales » adaptée elle aussi d’une nouvelle et qui de ce fait, retranscrit un univers implacable de justesse avant que les scénaristes ne décident de faire 2 autres saisons comparativement ratées.

    La mise en scène de « sharp objects » est brillante, retranscrivant un univers glacial et inquiétant centré sur 3 femmes hantées par la toxicité de leurs liens. Les hommes, eux, seront des acteurs passifs du drame qui les entoure. Pour accentuer le trouble, des codes horrifiques parsèment la narration de manière intelligente et ajoutent au malaise (qui est donc cette dame blanche qui rôde autour de la ville?). Nous assistons donc lors de ces 8 épisodes suffocants à la mise en lumière de jeux relationnels où la violence omniprésente est toujours dissimulée dans un climat aseptisé. Le seul véritable moment de violence physique sera brutal et hantera longtemps le spectateur tant ce passage fugace contraste avec l’univers vaporeux de l’ensemble. On peut détester « sharp objects » pour l’expérience éprouvante qu’elle nous fait vivre. On devient nous-mêmes prisonniers de cette atmosphère toxique et envoûtante tout en sachant que comme les personnages de l’histoire, on en ressortira lessivé et abasourdi.

    Recommandation : après la fin du dernier épisode, il ne faut ABSOLUMENT PAS ÉTEINDRE LA TÉLÉ. Un élément non négligeable apparaîtra durant le générique final. Le rater est interdit !
    En conclusion, « sharp objects » est une mini-série parfaite tant au niveau de la réalisation, du jeu des actrices (terrifiante Patricia Clarkson), de l’atmosphère unique qui s’en dégage et de son récit sans faille et tranchant.

    Pour d'autre critiques, rendez-vous sur mon blog :
    seriephiledudimanche.jimdofree.com
    N'hésitez pas à aller jeter un coup d'œil, à faire part de vos commentaires et à le partager.…
    Yann L
    Yann L

    5 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,5
    Publiée le 28 août 2018
    Les acteurs sont excellents. Petit bémol sur le côté un peu répétitif de certains épisodes. Malgré un pilote des plus emballants. Toutefois le dénouement et plutôt bien amenez.
    Bastien Quéreillahc
    Bastien Quéreillahc

    3 abonnés 164 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 21 décembre 2021
    Une enquête glaçante et malsaine, adaptée de l'auteur de Gone Girl. Le casting est impeccable, Amy Adams en tête, et le scénario nous tient en haleine spoiler: jusqu'à une révélation finale terrible.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 28 août 2018
    Audacieuse, intelligente et percutante cette nouvelle mini série HBO apporte à son intrigue policière une profondeur qui la transporte hors des sentiers battus.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    2,5
    Publiée le 22 mars 2019
    SÉDATIF TRÈS PUISSANT... Qu'est ce qu'on s'ennuie... C'est un peu comme la saison 3 de True Detective. Histoire sombre dans un coin paumé des US. J'ai l'impression d'avoir vu ce truc 100 000 fois. Il m'a fallu 1 semaine pour mater 3 épisodes.
    RAUL ENDYMION
    RAUL ENDYMION

    42 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 15 décembre 2023
    J'ai regardé cette série, certes qui a un rythme un peu lent, du début à la fin. Là ou j'ai arrêté d'autres séries avec plus d'action mais d'autres défauts.

    C'est une sorte de drame/thriller légèrement glauque, avec une ambiance particulièrement plus malsaine sur la fin. Il faut aussi regarder la scène post crédit du dernier épisode (important).

    Je suis plus fan d'un True Détective (saison 1), mais j'ai bien aimé le côté un peu "à part" de cette série. Le contenu est bien travaillé, plutôt réaliste. Il n'y a pas de superhéros et la ville de campagne n'est pas caricaturée à l'extrême comme on le voit parfois.

    Je dirais que tout est "dans la justesse". N'est-pas pour ça que je dit que le film est "un peu" lent ?
    Tout s'y passe comme dans une maison de poupée. Tout est à sa place et chaque chose est parfois déplacée méticuleusement quand c'est nécessaire à l'intrigue.
    Aurélia P
    Aurélia P

    24 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 30 novembre 2020
    Une ambiance sombre et poisseuse sur fond d'Amérique sudiste conservatrice, une intrigue bien menée, des personnages ambigus. En bref, une série qui change par sa subtilité et qui nous entraine dans une histoire glauque et efficace.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 24 septembre 2019
    Je crois que c'est une des meilleures séries que j'ai vue cette année. J'ai d'abord été époustouflé par Amy Adams qui délivre un jeu incroyablement fort, complexe, juste. Elle plonge dans ce rôle, se livre, se scarifie presque pour nous. L'histoire est assez classique mais elle n'en reste pas moins captivante, car elle ose se perdre dans des séquences atmosphériques magnifiques. On est dans le deep south, mais c'est si bien incarné que cela en devient vertigineux. La mère et le beau peur sont, chacun à leur manière, flippant et émouvants. Et surtout, surtout, la réalisation est incroyable, avec une gestion des flash backs que j'ai adoré. On est dans une sorte de virtuosité du montage qui donne le tournis. Et cela sert toujours la narration et les personnages. La manière dont la géographie de la ville est racontée est aussi très sensible.Bref, un plongeon, j'ai aimé.
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