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Un visiteur
Critique de la série
5,0
Publiée le 17 décembre 2018
Extraordinaire série interprétée d'une manière magistrale. Les scénaristes français feraient bien de s’inspirer de la manière dont est traité ce sujet , nous sommes aux antipodes de J. Lescaut et autres policiers tous formatés suivant un cahier des charges plus ou moins identique. Le sujet est délicat et la situation finale pas du tout exacerbée comme j'ai pu le lire plus bas. Certains chrétiens croient en l'Esprit Saint descendu sur les apôtres le jour de la pentecôte et ceci explique ce don qu'on certains fidèles de "parler en langues". Seuls les esprits éclairés peuvent admettre cette situation. Comme bien souvent les deux premiers épisodes auraient pu être plus condensés. Je m'interroge de la façon dont sera traitée la saison 2. En conclusion cette série est un petit bijou d'(hyper) réalisme.
Enfin une série qui interroge !.On ne parle pas que de religion mais de la société actuelle, de ses valeurs, de ses erreurs et de ses conflits d'une manière subtile.Les gens se cherchent des ideologies et chacun les trouvent où ils peuvent. Les acteurs sont remarquables en particulier Lars Mikkelsen, dont le charisme crève l'écran.Comme on aimerait voir ce genre de série en France.
Cette série comme Borgen, du même réalisateur, est exceptionnelle. Je n'ai surtout pas peur de dire que cette série à l'image de Borgen, figure à mes yeux dans le Top 5 des séries, tous genres confondus et depuis toujours bien sûr. Les acteurs sont vraiment captivants, le cadrage, la photographie sont splendides.
Depuis 9 générations, cette famille est portée par la religion et les hommes deviennent tous pasteurs. Le père charismatique et dominateur, la mère enseignante en lettres chargée de la vie sociale du presbytère, le fils aîné désorienté par l'image paternelle et le fils cadet brillant pasteur fragile et soumis à l'image de Dieu. La famille va voler en éclat lorsque le fils cadet décide de rejoindre les forces militaires en Afghanistan pour soutenir religieusement les troupes danoises. Voilà une série qui ne ressemble à aucune autre. Les acteurs sont impressionnants dans leur jeu servis par un scénario de très haut niveau baigné de messages spirituels et pertinents. Une découverte fascinante dans ce monde foisonnant de séries de tout genre. Celle ci marque les esprits très longtemps.
l'idée de base est intéressante mais cette dynastie de pasteurs manque de crédibilité, la fin sombre dans le mysticisme et devient à la limite du ridicule, de plus comment vont-il récupérer la mort d'un des fils?
J'ai beaucoup aimé cette série où quelque soit ses croyances on peut 's'identifier aux personnages. Croyants, athée, bouddhiste, il y en a pour tout le monde ! Ce qui est le plus intéressant c'est l'évolution de chaque personnage. La dimension psychologique est prenante et contrairement à ce qu'on pourrait penser il n'y a rien de caricatural. à chaque épisode, j'ai été vraiment intriguée de connaître la suite. Série à voir
Superbe série qui donne à penser aux relations familiales , au monde actuel et au sens de la vie en général...Interprétation magistrale de Lars Mikkelsen dans le rôle d'un père tourmenté; mise en scène remarquable.J'attends la saison 2 avec impatience!
Le problème avec cette série est que les personnages sont détestables. Qui plus est, ils sont aussi inacceptables dans leurs jugements. Ils sont ridicules. Leurs choix dogmatiques aura des conséquences néfastes à moyen et long terme . Tout les amène vers cette trajectoire mortifère. On perçoit aussi les premières inquiétudes de la dérive d'une nation vers sa perte. Les personnages perdent peu à peu leur identité. Ils prient pour que Dieu puisse agir encore selon leur foi et dans les règles de la justice sociale, mais ils ne voient pas l'évolution du monde. Ils sont en pleine contradiction et se perdent. Ils persistent à s'enfermer dans leur cercle fermé d'une petite élite qui domine encore un pays et une société. Une élite d'apparence ? Mais pour combien de temps encore ? L'Histoire leur échappe. Ils sont enfermés dans les structures aux décisions floues. Mais par moment on est encore dans l'ancien monde comme avec la récupération d'un voyage initiatique du fils Christian au Népal. Aussitôt rentré, il ne réalise pas que c'est pour le moins paradoxal de se faire de l'argent sur son expérience. Les scénaristes de la série ne comprennent pas que quelqu'un en quête spirituelle ne va pas après rentabiliser sur sa mission mystique ou alors ils passent à côté de l'immatériel dans le Bouddhisme. Ainsi on assiste plutôt au pillage d'une doctrine religieuse et philosophique pour de l'argent, et pour briller en société :" Chassez la colère qui est en moi" dit le personnage, mais toute cette partie incomprise sur la quête morale et métaphysique me met en colère justement à cause des choix marchands de ce personnage. Est-ce cela défendre l'humanité universelle ? Le personnage pense surtout à lui. Mais de constater que l'élite d'un pays se sert encore de ses expériences pour vendre, pour se faire du fric. Bien malheureux ceux qui rentrent dans ce jeu. Dans la saison 2, le tir est rectifié, et le personnage prend conscience de sa vacuité, mais c'est surtout un ressort mélodramatique pour faire évoluer le scénario. Alors on a vraiment l'impression d'avoir été baladé par cette trame.
Ce qui est vraiment appréciable avec le créateur danois Adam Price, c'est qu'il écrit des fictions réalistes et intelligentes. Tout comme dans Borgen et quoique qu'il s'agisse d'un tout autre genre, dans le contexte de l'église nationale danoise, il nous fait adhérer à ce qui se passe entre des humains. Les dialogues sont vrais et profonds. Ici, il s'agit d'êtres meurtris, grandement affectés par la disparition d'un membre de leur famille ou souffrant d'un lourd passé à surmonter. Ce n'est pas une série gaie mais une série très dense sur la foi et la culpabilité essentiellement mais aussi sur la souffrance, le pardon, l'acceptation de soi et d'autres thèmes encore. A travers sept personnages principaux, elle nous parle de la vie, de la mort et de la vie après la mort. Une grande diversité existe dans les parcours individuels de chacun, dans leur expérience ou leur approche de la spiritualité.
Je regrette d'avoir raté la première saison étant donné la qualité des échanges entre les membres de cette famille qui en fait une excellente série
“Au nom du père” est une série longue et laborieuse, dans le sens où chaque événement semble avoir du mal à atteindre son climax. Les acteurs sont corrects (en vostf), mais on n’arrive pas à retrouver d’harmonie - de complicité de jeu, entre chacun. Les sujets abordés sont bien connus : les conséquences de la guerre, l’exclusivité de Dieu et la repentance...
Bien fait dans l’ensemble; un peut surprenant le terme de « mécréant » a l’égard des non catholiques et le fait que le fils n’ait pas eut recours à la prière pour se libérer de l’esprit qui la conduit à la mort... comprenne qui pourra l’échange entre la business woman et le prêtre « c’est sur un âne qu’il est entré à Jérusalem »... à mourir de rire : on veut jouer au sauveur du monde sans même connaître l’histoire du monde
beaucoup de choses un peu grosse dès le premier épisode, le scénario part sur des hypothèses qui ne tiennent pas. La plus grosse étant la bavure du jeune prêtre en mission, personnellement j'ai pris des engagements dans ma vie dont celle de ne jamais tuer et jamais je ne serais aller aussi prêt d'un pays en guerre. Je trouvais assez scandaleux les traits des personnages pour une critique très appuyés de l'église luthérienne du Danemark. Il ne s'agit pas de ma religion, mais je trouve que le partie pris scénaristique trop grand contre les hommes qui auraient à charge de la spiritualité. Les personnages évoluent trop vite pour être crédible, c'est dommage que je trouve les acteurs bons ainsi que la mise en scène, la série aurait pu s'appeler la TOTALE avec un ton humoristique, ça serait mieux passé
Acteurs excellents et belle réalisation technique pour une série de propagande totalement manichéenne, nihiliste et dépressive. La culture, la religion et les lois du Danemark sont mauvaises et entrainent inexorablement les citoyens au choix dans l'intolérance, la violence, la folie ou l'autodestruction. Ce n'est pourtant pas inévitable, il suffit, pour y échapper, de choisir le camps du bien, celui qui renonce à être ce qu'il est pour devenir ce qu'il doit être. Cerise sur le gâteau, un appel non pas à tenter de faire changer les lois mais à refuser les décisions de justice, donc refuser l'application des lois votées par la majorité (le camps du mal) contre l'avis de la minorité (le camps du bien)