Suis-je la seule personne à avoir remarqué que Sonequa Martin-Green joue mal, qu'elle n'a que peu d'attitudes au registre, que ses œillades sont lassantes et qu'elle n'émeut personne au long de ses gros plans aux yeux embués ?
Faudrait la mettre en duo avec Ryan Gosslin pour voir, ça serait burlesque!!
Suis-je la seule personne a avoir remarqué que Michelle Yeoh est tellement mauvaise qu'ils ont décidé de la faire disparaitre ?
Les deux surjouent avec tellement peu de talent que j'ai l'impression de regarder une série française avec des acteurs qui grimacent et parlent comme s'ils étaient sur une scène de club théâtre pour ados.
Que de tels clubs conduisent à diriger un pays passe encore, d'autant que le casting du drame psycho est plus varié, avec ses acteurs comiques, réacs, insupportables, conciliants (mettez les noms sur le rôles...) :) mais que ça conduise à me pourrir le divertissement en images, c'est inadmissible!
Suis-je la seule personne a avoir remarqué que Mary Wiseman donne l'impression de s'emmerdaver à chaque scène qu'elle joue?
Suis-je la seule personne a avoir remarqué que Tig Notaro nous la joue "Gibbs fait la gueule mais il a raison" ?
Vraiment, ce truc ressort plus du dessin animé Disney, filmé avec des passages piqués à droite et à gauche et des acteurs plus mauvais que des personnages animés dont on peut plus facilement infléchir le rendu.
Picard est à la limite mais tient à peu près le coup par le semblant charisme de certains acteurs. Ici, nous avons un catalogue consensuel de genre, type, race : un alien aux responsabilités (mais pas trop au top de l'efficacité, faut pas déconner non plus) , une dose d'homos, un soupçon (dans les deux sens du terme) de trans assorti d'une métaphore douteuse sur le dédoublement de personnalité pour sauver le propos auprès des réacs), un assortiment d'IMC adapté au nombre croissant de personnes en surpoids, un arc en ciel de peaux jaune, noire, rose, artistement réparties sur la palette graphique du pont du navire.
Le tout est porté par des acteurs dont le charisme ne suffirait pas à effrayer un lapin au fond de son clapier.
Leur manque de talent les amène à surjouer en permanence et oblige le monteur à en rajouter des tonnes, des fois qu'on ne comprendrait pas la subtilité d'une question si elle n'est pas assortie d'une musique d'angoisse et d'un gros plan sur un sourcil plissé comme un émoji.
En passant, question émoi, à part un chaste bisou charmant entre époux gais, à une époque ou le moindre feuilleton familial nous sert du téton en gros plan, ici, pas de tentacule dans le pilou pilou, pas de titillage de ganglion oto-rinhique. le mess des officiers ressemble à la cantine d'un monastère bénédictin et le lit est fit au carré à chaque plan intime.
Bref, un dessin animé Disney avec des acteurs plat comme des galettes bretonnes sans garniture, sans même du champomy pour y mettre des bulles, même les méchants boivent du jus de pomme quand ils sont au bar.
La curiosité est mon plus gros défaut, j'ai regardé les deux volets terra Firma, le premier était long à démarrer, le deuxième a mis une éternité à s'achever. Heureusement que nous avons notre appareil à voyager dans le temps, j'ai nommé le pitonneur (ou la zapette), qui nous permet de sauter aux moment (presqu)'intéressants, il doit y en avoir 3 dans l'épisode.
Facile de faire du binge watching, 15 mnn suffisent pour tout voir et tout comprendre, y compris les retours arrière en cas de doute.
Enfin, le Deus ex machina qui conclut cette errance narrative en deux volets est pitoyable,
Le super flic des experts nous fait ici un "ménage" pour remplir son caddy à Noël, les temps sont durs pour les acteurs en période de COVID, même pour Paul Guilfoyle qui donne lui aussi l'impression d'y croire à moitié.
Je regardais en essayant de trouver l'intérêt dans l'intrigue, le champs des possibilités était alléchant, quitte à supporter l’indigence des acteurs, comme on se concentre sur le nappage d'une glace de chez MCDO, la "crême" glacée n'ayant aucun goût (pensez-y la prochaine fois, essayez de trouver un goût au truc glacé et blanc, sans le caramel ni les caouettes vous verrez que ça tend plus vers l'eau sucrée que vers autre chose, même pas la vanille de synthèse).
Donc, concentré sur l'intrigue, je me retrouve aussi passionnée que dans un roman de Levy adapté au cinéma.
Et pourtant, c'est vrai, c'est vraiment raté. (un peu capillotracté mais, c'est la fin..).
il ne manque que Reese Witherspoon dans un petit rôle pour parfaire le tout.
Ce qui reste un mystère c'est comment ils arrivent à trouver 30 secondes d'images dans l'épisode précédent pour faire un teaser.
Il existe un machin qui s'appelle le readers digest, on y trouve un résumé des livres à la mode à lire en 5 mn sur le siège le matin, en absorbant de quoi briller lors des repas bourgeois de province. Les bouquins à la mode sont tout à fait adaptés à ce format, l'intrigue tient en 3 phrases et le style s'oublie plus vite que le nom de miss France.
Reconduire l'expérience en vidéo avec cette piètre production ne pénaliserait pas la bande passante du foyer pendant plus de 2 mn pour chaque épisode, résumé de l'ensemble de l'époque en cours compris.
Bon sang de bonsoir, que c'est chiant la vie en mode Disney !!
Vivement le prochain rôle de Anya Taylor-Joy !!
(assurément pas dans un épisode de Star Trak, elle a trop de talent).