Honnêtement, je n’avais pas envie de terminer cette série, tant j’ai adoré visionner 13 Reasons Why, pour son incroyable distribution d’acteurs c’est vrai mais également toute ses intrigues et thématiques abordés. Pourtant, tout a une fin, donc après une troisième saison que j’avais bien aimé dans l’ensemble mais qui m’as déçu sur plusieurs points, j’étais hyper enthousiaste pour débuter cette quatrième saison.
Je ne dévoilerais pas le synopsie de cette dernière, mais sincèrement la saison est allez au-delà de mes attentes. Je l’ai tout simplement adoré et je suis surpris des critiques négatives qu’elle à reçu. Je pense qu’il ne pouvais prévoir meilleure conclusion vu l’arc narratif que les créateurs se sont décidés à suivre en tuant les personnages de Bryce (JUSTIN PRENDICE, toujours présent malgré sa mort) et Monty (TIMOTHY GRANADROS qui fait une rapide apparition dans l’épisode 9).
Après avoir parler viol, harcèlement, meurtre, cette quatrième et ultime saison se concentre sur des sujets un peu moins sombre quoi que. Puisqu’il est questions de paranoïa, émeute, féminisme, et homosexualité. Des sujets évoqués en demi-teinte dans les précédentes saisons mais que je suis heureux de voir mis enfin en avant, vu que l’on parle de la jeunesse d’aujourd’hui et qui me semble pertinent. Les thématiques sont comme je l’ai dis aborder en profondeur mais se confondent tellement toutes ensembles que le spectateur se perdra parfois. Cependant, malgré cette inconvénient cela n’empêches pas nos personnages d’avoir des arcs narratifs conclus avec propreté et efficacité. Et d’être de très bons exemples des thématiques proposés comme Jessica avec le féminisme ou Clay avec la maladie mentale.
En dehors de cela, la distribution est encore une fois au rendez-vous en terme d’acting. Ce qui compensent de léger problèmes d’écriture des personnages. Ainsi, Alisha Boe et Dylan Minette qui nous ont prouver qu’ils avaient l’étoffe de têtes d’affiches hollywoodiennes, offre à nouveau des performances de grandes qualités. Dylan Minette est tout simplement magistrale tout du long de la saison, même si les scènes des émeutes et de la menace d’attentat, sont les plus incroyables et démontre toute l’étendue de son talent. Quand Alisha Boe joue certes en terrain connue, mais cherche toujours à approfondir son personnage, sachant savamment aligner naturelle, authenticité et émotions et ne tombe pas une seule fois dans le surjeux.
Deux autres acteurs se démarquent légèrement aussi de leurs partenaires, c’est Miles Heizer qui campe Alex et qui impressionne par sa maîtrise. Son personnage étant peut-être celui qui aura subit le plus de rebondissements en thème d’émotions, de jeu et d’intrigues. Mais avec toujours une fluidité déconcertante dans sa manifestation à l’écran. Et le personnage de Justin toujours parfaitement camper par Brendon Flynn. D’abord en retrait et parfois mal-écrit, BF arrive a toujours visé lui aussi la justesse en particulier lors du grand finale, qui contient de nombreuses scènes ou il brille.
Tous les personnages sont globalement bien écrits, et servent l’intrigue. Même si, je regrette qu’Ajiona Alexus pourtant excellente de Sheri lors des deux premières saisons fus spolié durant la troisième saison et oubliée dans la quatrième. Même un rapide caméo lors de la scène finale aurait était appréciable. A mon sens, le personnage qui avait le plus de potentiel et gâché injustement. WTF. Mais bref c’est là que l’on comprends que Netflix fus pris dans l’euphorie du succès.
Autre atouts de cette saison, est qu’il comporte de nombreux rebondissements et moments d’émotions qui s’accordent parfaitement sur une durée de 10 épisodes. Tout est parfaitement calibré à ce niveau, même si certains points seraient à éclairés comme les transitions…J’ajoute également que la réalisation est toujours aussi bonne.
Comment exprimer ce que je ressent maintenant ? Eh bien en vous disant que j’ai adoré suivre ces personnages, que je me suis retrouver parfois dans 13 Reasons Why, que cette série aura était une véritable expérience personnelle parfois dure et intense mais telle une thérapie, en un sens nécessaire. Il faut également rappeler que la série aura était un véritable bijou d’acting, les trois révélations de ce programme étant Dylan Minette, Alisha Boe et Katherine Langford. (J’avoue aussi que le couple Justin/Jessica va beaucoup me manquer, un des plus beaux à la télévision).
A mon humble avis, cette série aura porter la série «ados» vers des sommets bien plus matures, rarement aborder à la télévision. Est-ce que c’est un chef d’œuvre ? J’en suis certains. Est-ce que je rêve de revoir ces personnages dans dix ans, dans un épisode spéciale comme Friends ? Bien sûr que oui. J’ajouterais pour moi que cette saison est l’une des meilleures du programme et que si vous êtes vraiment un fan de la série, il n’y a aucune raison pour que vous n’y accrochez pas. Car en effet le BIG LITTLE LIES nous offre une conclusion somptueuse et quasi sans fausses notes, ce qui est assez rare de nos jours, franchement chapeau bas.
PS : Attention icohérence
au moment ou Clay et Valerie couche, celui-ci lui dit être puceau. Ce qui en soit est faux vu qu'il a coucher avec Sheri (saison 1), Hannah (saison 1) et Sky (saison2).
ou au
niveau des conséquences du VIH apparemment. La mort de Justin est compréhensible dans le but d'apporter une rédemption au personnage de Clay mais son développement est hyper bâclé, tout de même.