Avis 13 Reasons Why - Page 3

13 Reasons Why (Netflix should have stopped In the 2nd Season). Par son écriture, son casting, sa musique et surtout sa mise en scène confiée à l'un des rois du spleen adolescent, Gregg Araki, la S1 est plus que parfaite, indispensable. Avant que Netflix décide de la censurer en coupant la scène de suicide pour ne pas déplaire aux ligues de vertus américaines. La S2 est un peu en deçà mais d'un niveau très convenable et obligatoire au dénouement de l'histoire. La S3 est inutile et la S4 est un peu bâclée. Donc au final un souvenir mitigée pour une série qui a la base avait tout pour devenir la référence des séries US sur l'adolescence et ses vicissitudes. Un sentiment de gâchis.

Cette dernière saison est un réel calvaire ; c’est très mauvais. Il n’y a aucun intérêt à raconter cette histoire et la mise en scène se balade trop entre les genres. J’ai mis beaucoup trop de temps à finir cette saison tant elle m’énerve.

La réalisation reste encore de bonne qualité ; et on arrive à être mis sous pression au même titre que les protagonistes. Mais, on sent trop que les différents réalisateurs veulent s'entraîner dans différents registres ; par conséquent, certains épisodes se transforment en horreur, en film post-apocalyptique… Ça n'a aucun sens. Sinon, la musique se raccroche un peu trop à ce qu’elle peut ; c’est dommage car elle est plutôt belle mais trop répétitive. Sans oublier le travail sur la lumière qui était rempli de sens avant ; mais là, j’ai l’impression qu’elle se perd dans un découpage compliqué et trop brouillon.

Le scénario se complique tellement la vie ; j’ai une drôle de sensation que Netflix a trop tiré sur la corde et ne s’est plus trop quoi raconter. En fait, l’absurde et l’invraisemblance théâtrale prennent une place trop et ont fini par me sortir de l’histoire. Objectivement, l’idée de cette dernière saison aurait pu être intéressante mais pas en 10 épisodes, j’ai donc tendance à m’ennuyer assez rapidement ; c’est triste car montrer les précédentes saisons hanter Clay est plutôt pertinent. Du côté des personnages, leur évolution est trop extrême par rapport à ce qu’ils étaient pour être crédibles, j'ai eu un peu de mal à capter cela et à prendre au sérieux la moitié des protagonistes ; d’autant plus que la plupart réagissent par pulsion, donc manque de profondeur.

Le dernier épisode est une torture tellement il est interminable (1h40 d’une histoire contingente)

Malheureusement, je ne pense pas conseiller cette ultime saison ; elle n’est clairement pas nécessaire. Elle se présente plutôt comme une perte de temps. Malgré tout, la mise en scène est belle mais n’arrange en rien le récit.

J’ai mis énormément de temps à finir cette série ; elle est trop longue sur certains aspects et excellente sur d’autres. Globalement, je la trouve pas mal mais elle trop inégale. Les deux premières saisons se suffisent ensuite, ce n’est que de la torture mentale.

La réalisation est assez constante dans sa qualité. C’est-à-dire que le montage est complexe mais nous arrivons à nous repérer dans le temps à l’aide de belles transitions et surtout de différents effets de lumière et de colorimétrie. Il est vrai que les transitions sont toujours satisfaisantes et le chef opérateur fait un travail remarquable sur l’ambiance générale. Ensuite, la musique est vraiment sympathique mais finit par être redondante, elle est réutilisée à toutes les sauces dans chaque saison qu’elle en devient énervante. Sinon, les mouvementS de caméra ainsi que le cadrage sont toujours très justes et satisfaisants ; cela se ressent qu’ils sont millimétrés et très bien calculés.

Par contre, le scénario est en dent-de-scie : selon moi, la série aurait pu s’arrêter à la saison 2, car les deux dernières baissent en qualité et deviennent juste horrible à regarder. Il y a un réel intérêt et un engouement sincère sur la première moitié de la série : l’histoire est prenante et intéressante traitant de sujet important. Les personnages sont attachants (sauf les antagonistes), et leur évolution est crédible et cohérente. Le tout fonctionne car les épisodes sont bien découpés et c’est très plaisant. La dernière moitié de la série devient inintéressante et horriblement chiante. Tout devient absurde ; il y a des moments d’intérêts qui renaissent ; mais globalement, j’avais qu’une envie, c’était de finir ce carnage. L’intégralité des événements pourrait être un sketch tellement cela est invraisemblable, absurde et ridicule.

Concrètement, je conseille de regarder la série mais de s’arrêter à la seconde saison car le reste est trop contingent. La suite n’est pas intéressante et frôle le masochisme. La réalisation reste toujours très belle mais le scénario se dégrade au fur et à mesure.

J’ai mis énormément de temps à terminer cette avant-dernière saison car même avant de la regarder je ne la trouvais vraiment pas nécessaire. Et donc après un visionnage difficile, je trouve que cette troisième saison est moyenne car le scénario ne fait que tirer sur la corde du succès de la première saison mais la mise en scène reste quand même convenable.

Effectivement, la réalisation est très bonne mais j’ai tendance à facilement m’emmêler les pinceaux avec les différentes temporalités. Malgré tout, la colorimétrie est là pour me le rappeler et les transitions pour changer de temporalités sont très bonnes et impressionnantes. Par contre, je trouve que la musique est too much et donne un effet kitsch à mesure qu'elle apparaît. Sinon, les décors sont très bien ; ce sont les mêmes que précédemment ; cela reste très crédible. En fait, la mise en scène est efficace car c’est la même depuis le début de la série.

Alors que le scénario n’a pas lieu d’être. Il n’est pas autant prenant que ceux des dernières saisons et l’histoire est encore moins intéressante, surtout à la fin de la saison. En fait, dans son propos, la saison pourrait procéder à une déconstruction des clichés mais là, ça fait un peu pitié car chaque personnage va à l’extrême, à croire qu’ils ont tous commis des délits. En tout cas, les protagonistes sont trop clichés et n'apportent aucune surprise. D’autant plus que le scénario n’en finit jamais et est beaucoup trop laborieux pour être compréhensible et un minimum crédible.

Bref, je ne recommande pas cette troisième saison ; d’ailleurs je ne comprends toujours pas qu’une quatrième est sortie. Je suis juste fasciné (et un peu curieux) de savoir ce qu’ils vont raconter.

Une belle série sur l adolescence très intéressante et intelligente et c est rare . Toutes les saisons sont différentes c est sublimement écrit et joué. Un petit bémol sur le dernier épisode de la dernière saison un peu trop tire larmes . L ensemble reste d une grande qualité.

Une deuxième saison excellente, les émotions eu durant la première sont décuplées dans celle-ci ; les transitions entre passé et présent sont toujours extrêmement satisfaisantes, belles et logiques vis-à-vis du récit. Ce qui est forcément lié à la réalisation qui nous offre une mise en scène à la hauteur du sujet traité. Sujet traité, qui est toujours aussi bien respecté que dans la saison précédente ; ce qui n’est pas forcément évident au premier abord, en effet ce sujet est très tabou et cette série arrive à les briser avec peu de tact mais un manque de tact nécessaire. L’évolution des personnages est très brutale mais cohérente avec les événements ; il se révèle même plus (en bien ou en mal), sans entacher le scénario.
Je suis forcément hypé par la suite, même si la fin paraît invraisemblable.

La première saison est très bien, l'histoire est hyper prenante et chaque personnage est super bien écrit. Tout est globalement bien calculé.

13 Reasons Why... l'exemple parfait de série pour dire, "saisons de trop". Une histoire parlant de harcèlement ; rien de plus dramatique et de plus déchirant que de parler de ce sujet là. La 1ere saison est une véritable masterclass. Parfaite du début jusqu'à la fin ! Saison 2 pas forcément utile mais qui aurait pu servir de conclusion. La série aurait pu s'arrêter là mais non, il a fallu que Netflix renouvelle cette série pour deux saisons de plus... Et là on est dans l'incompréhension... La saison 3 et 4 n'ont aucune qualité, et elles sont de très mauvaises qualités... Dommage car la série aurait pu se conclure en beauté avec seulement 2 saisons.

Une série a voir pour ses 2 premières saisons par contre

Franchement, lorsque j'ai commencé à regarder cette série, j'ai trouvé les premiers épisodes barbants et inintéressants.
Ces histoires d'ados qui se passent dans un lycée américain me paraissaient très bébêtes.
Ce n'est finalement que dans la seconde moitié de la saison que j'ai commencé à apprécier le travail d'écriture des scénaristes. Et je dois dire que la fin avec les 2, 3 derniers épisodes est très efficace.
Les 2 personnages principaux contribuent beaucoup à la série et sont très attachants.
Néanmoins je ne pense pas continuer sur cette lancée et visionner les autres saisons car à mon goût c'est trop orienté ado.

Au moment ou est sortie cette série, je m'attendais avec "13 Reasons Why" encore à une série clichés pour ados. Entre temps, j'entendais aussi que c'était hyper sombre, gore voir trash logique vu le sujet : le suicide, le harcèlement, le lycée...bref j'ai mis du temps à me décider à commencer cette saga, inspirée d'un best-seller et premier succès médiatique de Netflix. Et, je dois dire que j'ai vraiment était époustouflé par cette première saison. Dévoré en quatre jours, je dois l'admettre.

"13 Reasons Why" en tout cas ce premier volet est très loin de ce que je m'attendais de prime abord. L'histoire est réellement captivante, complexe et hyper rechercher. Il en va de même pour les différents protagonistes qui si peuvent apparaître au début comme blanc ou noir sont au fur et à mesure des épisodes, et au fur et à mesure que l'intrigue se déroule plus nuancée.

Autre grand atout de cette série est évidement sont casting de jeunes premiers impressionnant. Et je ne parle pas seulement de Dylan Minnette (Clay) et Katherine Langford (Hannah) qui nous offre des compositions grandiose, pleine de substances, d'émotions et de retenus. Les seconds rôles sont également pas mal que ce soit celui de Justin (Brandon Flynn), Skye (Sosie Bacon), Tony (Chris Navarro) ou Jessica (Alisha Boe). Mais là ou la série est vraiment forte c'est quand elle mêle histoire globale et personnelle, et offre une analyse détaillée et très rechercher de l'adolescence, loin des clichés qu'on lui connaît.

Après avoir était hypé par les deux premières saisons, et malgré toute les critiques négatives que j’ai pu lire sur celle-ci, j’avais envie de poursuivre mon aventure « 13 Reasons Why » avec ce troisième chapitre. Globalement, j’ai pas mal apprécié la série même si je reste assez mitigé sur plusieurs points (la présence d’Ani pas toujours hyper utile, sa relation avec Clay parfois trop appuyer comme pour faire oublier Hannah, des problèmes de rythmes, et certains points survolés). Ce n’est peut-être pas la meilleure de la série, mais pour un passage un peu obligé (Katherine Langford étant définitivement partie) elle fait bien le taffe poursuivant l’intrigue sans grandes surprises au début, mais avec toujours je pense une certaine intelligence de situations.

Comme je le disais, si certaines ficelles scénaristiques sont grosses à encaisser et que certains sujets sont pas mal survolés comme l’avortement, la peine de mort, le milieu de la drogue et de la prostitution : cette troisième saison n’en reste pas moins attrayante et vers la fin tout à fait captivante avec un final assez jouissif. L’enquête policière autour du décès de Bryce puisque la saison s’intitule presque « Qui as tué Bryce Walker » assez bien penser et filés. Pas mal de rebondissements, et de moments d’émotions tout de même.

Puis des acteurs qui sont toujours au top. Beaucoup qui était dans l’ombre du duo Langford/Minette sont plus mis en avant et nous offre de très beaux jeux. Je tiens à souligner celui de Devin Druid dans le rôle de Tyler Down, Timothy Granaderos qui incarne un Monty torturé avec tout ses défis, celui d’Alisha Boe toujours d’une très grande précision, mais surtout l’incroyable performance de Justin Prendice qui incarne Bryce et qui en une saison arrive à nous retourner, mettant en lumière par ses émotions le côté méconnu de ce grand méchant. Rassurez-vous, Dylan Minette est quand a lui toujours au top, et j'aime apprécier le personnage de Grace Saif dans son ensemble qui reste attachant et offre une touche de légèreté.

Bref pas la meilleure saison de la série, mais ce n’est pas non plus le désastre annoncez. Pour moi, ça fait correctement le job même si bien sûr sans Katherine Langford ce n’est pas totalement pareil mais c’est déjà mieux que rien.

Honnêtement, je n’avais pas envie de terminer cette série, tant j’ai adoré visionner 13 Reasons Why, pour son incroyable distribution d’acteurs c’est vrai mais également toute ses intrigues et thématiques abordés. Pourtant, tout a une fin, donc après une troisième saison que j’avais bien aimé dans l’ensemble mais qui m’as déçu sur plusieurs points, j’étais hyper enthousiaste pour débuter cette quatrième saison.

Je ne dévoilerais pas le synopsie de cette dernière, mais sincèrement la saison est allez au-delà de mes attentes. Je l’ai tout simplement adoré et je suis surpris des critiques négatives qu’elle à reçu. Je pense qu’il ne pouvais prévoir meilleure conclusion vu l’arc narratif que les créateurs se sont décidés à suivre en tuant les personnages de Bryce (JUSTIN PRENDICE, toujours présent malgré sa mort) et Monty (TIMOTHY GRANADROS qui fait une rapide apparition dans l’épisode 9).

Après avoir parler viol, harcèlement, meurtre, cette quatrième et ultime saison se concentre sur des sujets un peu moins sombre quoi que. Puisqu’il est questions de paranoïa, émeute, féminisme, et homosexualité. Des sujets évoqués en demi-teinte dans les précédentes saisons mais que je suis heureux de voir mis enfin en avant, vu que l’on parle de la jeunesse d’aujourd’hui et qui me semble pertinent. Les thématiques sont comme je l’ai dis aborder en profondeur mais se confondent tellement toutes ensembles que le spectateur se perdra parfois. Cependant, malgré cette inconvénient cela n’empêches pas nos personnages d’avoir des arcs narratifs conclus avec propreté et efficacité. Et d’être de très bons exemples des thématiques proposés comme Jessica avec le féminisme ou Clay avec la maladie mentale.

En dehors de cela, la distribution est encore une fois au rendez-vous en terme d’acting. Ce qui compensent de léger problèmes d’écriture des personnages. Ainsi, Alisha Boe et Dylan Minette qui nous ont prouver qu’ils avaient l’étoffe de têtes d’affiches hollywoodiennes, offre à nouveau des performances de grandes qualités. Dylan Minette est tout simplement magistrale tout du long de la saison, même si les scènes des émeutes et de la menace d’attentat, sont les plus incroyables et démontre toute l’étendue de son talent. Quand Alisha Boe joue certes en terrain connue, mais cherche toujours à approfondir son personnage, sachant savamment aligner naturelle, authenticité et émotions et ne tombe pas une seule fois dans le surjeux.

Deux autres acteurs se démarquent légèrement aussi de leurs partenaires, c’est Miles Heizer qui campe Alex et qui impressionne par sa maîtrise. Son personnage étant peut-être celui qui aura subit le plus de rebondissements en thème d’émotions, de jeu et d’intrigues. Mais avec toujours une fluidité déconcertante dans sa manifestation à l’écran. Et le personnage de Justin toujours parfaitement camper par Brendon Flynn. D’abord en retrait et parfois mal-écrit, BF arrive a toujours visé lui aussi la justesse en particulier lors du grand finale, qui contient de nombreuses scènes ou il brille.

Tous les personnages sont globalement bien écrits, et servent l’intrigue. Même si, je regrette qu’Ajiona Alexus pourtant excellente de Sheri lors des deux premières saisons fus spolié durant la troisième saison et oubliée dans la quatrième. Même un rapide caméo lors de la scène finale aurait était appréciable. A mon sens, le personnage qui avait le plus de potentiel et gâché injustement. WTF. Mais bref c’est là que l’on comprends que Netflix fus pris dans l’euphorie du succès.

Autre atouts de cette saison, est qu’il comporte de nombreux rebondissements et moments d’émotions qui s’accordent parfaitement sur une durée de 10 épisodes. Tout est parfaitement calibré à ce niveau, même si certains points seraient à éclairés comme les transitions…J’ajoute également que la réalisation est toujours aussi bonne.

Comment exprimer ce que je ressent maintenant ? Eh bien en vous disant que j’ai adoré suivre ces personnages, que je me suis retrouver parfois dans 13 Reasons Why, que cette série aura était une véritable expérience personnelle parfois dure et intense mais telle une thérapie, en un sens nécessaire. Il faut également rappeler que la série aura était un véritable bijou d’acting, les trois révélations de ce programme étant Dylan Minette, Alisha Boe et Katherine Langford. (J’avoue aussi que le couple Justin/Jessica va beaucoup me manquer, un des plus beaux à la télévision).

A mon humble avis, cette série aura porter la série «ados» vers des sommets bien plus matures, rarement aborder à la télévision. Est-ce que c’est un chef d’œuvre ? J’en suis certains. Est-ce que je rêve de revoir ces personnages dans dix ans, dans un épisode spéciale comme Friends ? Bien sûr que oui. J’ajouterais pour moi que cette saison est l’une des meilleures du programme et que si vous êtes vraiment un fan de la série, il n’y a aucune raison pour que vous n’y accrochez pas. Car en effet le BIG LITTLE LIES nous offre une conclusion somptueuse et quasi sans fausses notes, ce qui est assez rare de nos jours, franchement chapeau bas.

PS : Attention icohérence spoiler: au moment ou Clay et Valerie couche, celui-ci lui dit être puceau. Ce qui en soit est faux vu qu'il a coucher avec Sheri (saison 1), Hannah (saison 1) et Sky (saison2).
ou au spoiler: niveau des conséquences du VIH apparemment. La mort de Justin est compréhensible dans le but d'apporter une rédemption au personnage de Clay mais son développement est hyper bâclé, tout de même.

C'est vrai que la première saison aurais pu amplement se suffire, vu que Jay Asher (l'auteur du roman original) n'as pas écrit de suite à son roman à succès. Il est certain que le succès critique et commerciale de la première slave d'épisodes aura donc incité Netflix a davantage explorer leur filon. D'ailleurs heureusement car, sinon nous n'aurions pu jamais voir cette seconde saison qui est tout aussi excellente et captivante que son ainée. Si ce n'est plus, selon moi. spoiler: Ce second chapitre se situe seulement quelques mois après la mort d'Hannah, et le procès qui entoure sa mort va commencer.


Ce que j'ai vraiment adoré dans cette saison est qu'elle explore encore plus en profondeur les raisons qui ont pousser
le personnage de Katherine Langford au suicide, tout en maniant habilement différentes sous-intrigues qui rendent le tout consistant. Il n'y a aucun temps mort, si ce n'est peut-être au début (genre les deux premiers épisodes) mais après les avoir passé, le rythme est soutenu et l'atmosphère toujours sous haute-tension. Puis enfin, la série repose toujours sur ses interprètes au top niveau que ce soit les rôles principaux, en particulier Clay (Dylan Minette) ou Jessica dont Alisha Boe nous offre une composition bouleversante pleine de nuances et d'émotions, mais aussi criante de vérité, que les seconds rôles comme celui de Mme Baker sublimement porter par Kate Walsh.

Il y a beaucoup d'actions, de suspense, les scènes d'émotions sont nombreuses. Mais aussi parfois dure par moments et même assez violent. Donc les âmes sensibles abstenez-vous, peut-être. En dehors de cela, que dire que ce "BIG LITTLE LIES" version "teen movie" est toujours aussi géniale. Vraiment un très grand bravo, et hâte de débuter la prochaine.

13 reasons why est une excellente série, du moins pour ce qui est de la première saison. Très sombre mais également profonde, émouvante, et révoltante, 13 reasons why est l'adaptation du livre éponyme par Jay Asher. J'ai beaucoup aimé ce livre, qui avait pour buts premiers de :
-expliquer comment, à cause de choses plus ou moins importantes ou graves, une adolescente peut être poussée au suicide.
-parler du sentiment de culpabilité qui ronge les proches de la suicidée, principalement Clay dans le livre, et les questionnements que cela soulève chez eux.
13 Reasons Why version série, en plus d'avoir mis en image les différentes cassettes d'Hannah Baker grâce à des flashback, cherche aussi à parler du procès qui se prépare suite au suicide d'Hannah Baker et comment les différents "responsables" de sa mort s'y préparent. Elle veut aussi montrer le ressenti des autres proches, et pas seulement de Clay, également celui des parents. Peut-être, d'ailleurs, qu'en voulant parler de temps de chose, 13 Reasons Why - version série - a tendance à un peu étouffé les messages que le livre faisait passer et qu'on aurait dû retrouver en priorité dans la série, mais bon quelque part, si on cherche à voir bien clairement ces messages-là, et seulement ceux-là, alors autant lire le livre, et ils sont tout de même présent dans la série. La série se devait d'innover, donc honnêtement, je dirais que c'est une bonne chose qu'elle se diversifie en parlant d'autre chose, elle serait de toutes façons trop courtes si elle mettait simplement en scène les cassettes. On retrouve bien l'émotion suscitée par le livre, et même encore plus. C'est sincèrement l'une des meilleures - si ce n'est la meilleur - teen series (série pour adolescent) que j'ai vu à ce jour, bien sûr je parle bien de la saison 1, qui correspond au livre de Jay Asher. J'hésite à regarder les suivantes, car je vois bien que les notes sont de plus en plus basses et j'ai entendu beaucoup de gens dire qu'ils avaient été déçus par la suite. En tout cas, je vous conseille la première saison !

Une catastrophe. J'ai rarement vu une série qui a si bien commencé pour s'écrouler aussi lamentablement. La première saison était excellente et la série aurait du se clôturer à ce moment là. Netflix a pompé une saison 2 qui complète la une mais de manière plus redondante avec de longs (longs longs) passages ennuyeux. La saison 3 est une calamitée, le choix des nouveaux personnages est complètement raté et l'intrigue, mon dieu l'intrigue, d'une nullité sans nom. Je n'ai même pas regardé la saison 4 tellement elle avait l'air mauvaise, et visiblement je n'ai rien manqué au vu des commentaires.
Pourtant le thème du harcèlement scolaire et du suicide est profond et important, et se doit d'être plus présent dans le cinéma pour faire de la prévention auprès des jeunes. La saison 1 était parfaite, pourquoi avoir tout gâché ?