Quelques épisodes tirent leur épingle du jeu, notamment celui de la Chauve-souris, réalisé par Joss Whedon (qualifié par sa série Buffy contre les Vampires, et aujourd'hui papa des Avengers...) qui est à la fois hilarant et inventif (malgré la petit pincement au cœur d'avoir affolé cette pauvre petite bête, il faut bien avouer que voir Jim jouer les vampires face à un Dwight terrorisé est à mourir de rire). D'autres bonne idées arrivent également : faire revenir Jim que l'on déplorait de voir si loin de sa maison-mère dans laquelle il nous fait beaucoup rire avec Pam, comme le grand dadais qui dans ce bureau fait figure de Albert Einstein, et est toujours créatif pour piéger Dwight ; mais aussi intégrer de nouveaux membres à l'équipe (même si les débuts d'Andy sont trop dynamiques pour ne pas épuiser, il apporte un nouveau souffle et une rivalité appréciable pour le rôle du "lécheur du patron" face à Dwight). Dwight qui, d'ailleurs, ne nous est toujours pas très agréable avec ses attitudes réac' dignes des régimes autoritaires...son personnage aura du mal à se faire une place dans mon appréciation (surtout avec son faciès de tête-à-claque), et que dire d'Angela qui devient imbuvable (vivement son départ, en tout cas je l'espère...). Michael nous offre quelques bons moments de rires (le jour de Noël qui devient très triste pour lui, et méchamment drôle pour nous). Et enfin, quelques séquences émouvantes viennent embellir cette série qui en avait bien besoin : le câlin de Pam et Michael en pleurs (l'un parce qu'il est traité de vieux dinosaure voué à la disparition non regrettée, et l'autre parce que ses œuvres d'art sont jugées insignifiantes alors que c'est son rêve...), un très beau moment. Une bizarrerie récurrente : le générique n'est pas toujours le même (il est parfois coupé, sur des épisodes aléatoires), ce qui est un peu étrange car on n'en comprend pas bien la raison. Et vivement qu'ils mettent de la musique sur ce générique de fin ! Une bonne suite qui appelle à une (encore) meilleure saison 4. Mention à l'épisode La Chauve-souris, excellent.
Alors que la saison précédente était relativement tranquille, il y a du mouvement dans cette troisième saison à Scranton. Jim ayant quitté Scranton pour Stamford, cela va donner l’occasion de découvrir de nouveaux personnages. On fait ainsi connaissance avec Karen Filippelli (Rashida Jones), la nouvelle petite amie de Jim et Andy Bernard (Ed Helms), un lèche-bottes colérique et ambitieux. Suite au départ de Jim, Pam s’émancipe et prend plus l’initiative. Il y a plus de rebondissements que dans la deuxième saison, y compris dans la première partie de cette troisième saison. La saison est d’ailleurs plus longue, avec deux épisodes d’une demi-heure environ, au lieu des vingt minutes habituelles. De plus, deux épisodes sont divisés en deux parties de vingt minutes chacune. La série est toujours aussi drôle, même si ses mécanismes sont connus : dans la plupart des cas, c’est Michael qui, en se mettant en avant va accumuler les bourdes, mettre quelqu’un mal à l’aise, etc. Cependant, ce n’est jamais lassant, toujours parce qu’il a finalement un gros capital sympathie et qu’on a bien du mal à lui en vouloir au long termespoiler: . En revanche, Andy n’a pas un tel capital et devient fatigant rapidement ; à tel point que les scénaristes ont décidé de modifier ce personnage, et l’assument dans l’épisode 14. Ce n’est pas le seul personnage à changer : Jan devient irrésistiblement attirée par Michael et en perd ainsi son sang-froid. Elle devient ainsi un personnage dont on rigole.
Il arrive que l’intrigue principale d’un épisode ne soit pas au niveau ; mais les intrigues secondaires ou encore de simples plans peuvent générer l’hilarité du spectateur. Une saison dans la lignée de la précédente.
Une 3e saison qui démarre un peu "mal" si je peut le dire. Le fait que jim soit éloigné du groupe culte créer un sentiment de vide, mais ce problème est rattrapé à la moitié de la saison. Après ça, d'excellent épisode arrive, drôle et qui font avancer l'intrigue. Une majorité de bon épisode, malgré un début lent et moins drôle.