Ca y est, c’est fait, The Office ferme enfin ses portes (enfin, le documentaire a enfin été diffusé). Plus de Dunder Mifflin tous les vendredi matins pour les Français, la série est finie.
Un des signes distinctifs de la série avait été son nombre de personnages principaux (une bonne quinzaine) très important pour une série de 20 minutes, où chacun avait son importance, sa storyline, parfois longue de plusieurs saisons. Pour cette dernière saison, annoncée une bonne centaine de fois avant diffusion, il fallait qu’elles soient toutes fermées. Voilà pourquoi la saison a pu paraître franchement foutraque par moments, avec des relations entre personnages qui ont évolué de manière exponentielle, des nouveaux personnages (interprétés par Jake Lacy et Clark Duke, très bons) tout de suite importants, l’intervention des documentaristes histoire de rappeler qu’on n’est pas là comme ça, et des épisodes tout souvent moins drôles qu’auparavant du au besoin de matière scénaristique plus important qu’à l’accoutumée. The Office devient bien plus pathétique (dans le bon sens du terme) que drôle et certains épisodes ne sont là que pour être dramatiques, dans la plus pure tradition des séries de Ricky Gervais (qui a dû être fier de Greg Daniels).
Mais soyons honnêtes. Le plus important, dans cette saison, c’est le dernier épisode, toute la saison est construite pour arriver à ce point-là. Et le final ne déçoit absolument pas. Toutes les storylines arrivent à terme, toutes de manière heureuse, même quand on parle de licenciement abusif. Chaque personnage qu’on a appris à aimer pendant quelques années parvient à son but et forcément, la teneur lacrymale de cet épisode est assez exceptionnellement élevée. Parmi les très beaux arcs, on citera celui d’Erin Hannon et celui du couple Beesley. On retrouve même une apparition fantastique de Steve Carell. La série se finit sur un retour dans l’open space des premières saisons, comme elle aurait dû finir.
The Office part sur une bonne saison, pas sa meilleure, mais sa mieux maîtrisée, comme on pouvait s’y attendre. Tous les personnages ont trouvé une belle fin, tout est expliqué. Une vraie fin.