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    The L Word
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    Critique de la saison 2
    4,5
    Publiée le 31 août 2013
    Sortie des rayons, la Saison 2. Troisième diffusion après TV, achat de la série, soit six ans après. On s’aperçoit que Jenny se délure peu à peu, assume son homosexualité mais elle est toujours aussi écorchée, perdue voire morbide auto destructrice. Sa nouvelle coupe de cheveux lui donne un côté Gavroche. Dans cette saison, la grande question était de savoir si Tina allait pardonner à Bette son écart avec une charpentière ? En tout cas, je me suis surpris à l’espérer alors que je l’avais déjà vu deux fois ! Cela prouve que ça marche. Leur séparation était un coup dur. Si Tina paraît dans cette Saison 2 plus maîtresse d’elle-même, à l’inverse on assiste à une Bette plus désemparée, plus déstabilisée, qui contrôle de moins en moins. On s’apercevra qu’il n’y a pas que sa vie intime qui se dérobe sous ses pieds. L’autre grande question était de savoir si Dana allait quitter Tonya... et si Alice pouvait être aimée de Dana. Si Bette et Tina vont bien ensemble, que penser de Dana et d’Alice ? Dans cette Saison 2, Dana affirme plus son homosexualité pas seulement au bras d’Alice mais à l’intérieur même du couple ; ses sarcasmes comme moyen de défense restent. Mais ils se déportent sur l’aspect sentimental et imprévu d’Alice ! Celle-ci s’en rend compte dans l’épisode « L’art d’aimer » et nous nous en rendons compte dans l’épisode précédent « Lessivées ». Alice se révèle fragile, elle a peur de perdre Dana. Et moi avec ! D’autant plus que resurgira l’ex de Dana : Laura. Laquelle avait été froidement abandonnée par une Dana qui n’assumait pas son homosexualité. Alice avouera qu’elle n’aime pas ce qu’elle est devenue : étouffante, dépendante. A croire que les Lesbiennes ne peuvent pas ou ne doivent pas s’attacher. Elles ne veulent rien d’exclusif, elles veulent avoir sans cesse le choix. Comment dans ce cas revendiquer vouloir être considérées comme les hétéros et vouloir être indépendantes ? Les hétéros ont peur de perdre leur partenaire, ils sont en grande majorité exclusifs. C’est normal, l’homme et la femme veulent former un couple solide qui s’inscrit dans la durée. Comme on a cru, et les personnages avec, en Tina et Bette. Maintenant, s’accorder le choix, s’accorder cette liberté ne va pas sans mal tout compte fait. Alice tout ouverte paraît ne pas accepter la présence de Laura. Tout comme Tina envers sa nouvelle compagne Rachel. A un moment donné, cela pèse. Ce qui semble évident pour l’ensemble de la communauté gay ne l’est pas pour certains éléments de cette même communauté. N'est-ce pas normal ? Quand on aime un ou une partenaire, n'est-on pas dépendant, étouffant, angoissé, exclusif ? Cette Saison voit l’arrivée de petits nouveaux, à commencer par une présence masculine récurrente « pour remplacer » Tim : Mark. Je dois reconnaître qu’il est beau garçon. J’apprécie qu’un repère masculin évolue au sein de cette communauté. Son rapport avec Shane est plaisant et équilibré. spoiler: Si Shane sait pardonner après la trahison de Mark, il n’en est pas de même de Jenny et son rapport avec Mark est conforme à ses démons qui la hantent.
    Rachel, la fille gâtée de mère Peabody, élégante, le double de Bette comme dit cette dernière. Carmen, radieuse, émouvante et volontaire, son sourire est gorgé de soleil. Une Saison où l’émotion est au rendez-vous avec la déclaration en filigrane d’Alice à Dana lors de ses fiançailles avec Tonya ; peu après au tour de Bette qui s’adresse indirectement à Tina ; avec Carmen qui déclare son amour à Shane spoiler: et cette dernière qui lui répond bien des épisodes après
    ; avec Tina qui veut se faire comprendre de Bette quand elle manifeste son désir, la gorge nouée, d’accoucher dans leur maison. Et bien d’autres. Et que dire de deux situations pour le moins insolites : cette Saison 2 voit le cycle de la vie se traduire par une mort et par une naissance. D'une part, la mort du père de Bette et de Kit joué par Ossie Davis, et d'autre part, la mort du même Ossie Davis quelque temps après, suite à un arrêt cardiaque. Troublant. Une dédicace en fin de l’épisode « Lessivées » et le dernier épisode « L’art d’aimer » un hommage lui sera rendu, là encore en filigrane, à travers quelques photos. On se demande si on pleure le personnage ou l’acteur ou les deux ! Et dans ce dernier épisode, après la mort, la vie avec la naissance de la petite Angelica, fille de Tina et de Bette. Tina, plus précisément, Laura Holloman, l’actrice interprètera son rôle réllement enceinte. Et son corps sera filmé gracieusement tout au long de la Saison. La Saison 2 nous confronte à deux réalités assez inhabituelles. Cette Saison 2 paraît plus aboutie, plus équilibrée, plus harmonieuse bien que la relation entre Tina et Bette, le fil rouge me semble t-il de cette série, reste fragile. Dans la série "J’aime, j’aime pas" : j’aime le couple Dana et Alice, j’aime Bette, j’aime Tina, la présence de Mark, Carmen, Shane, la coupe de cheveux de Jenny ; j’aime moins le couple Helena et Tina, Jenny et l'absence de Tim ; et j’aime pas l’avocate de Tina, le générique. Je préfère de loin celui de la Saison 1. Ah, j'oubliais : à savourer en VO, bien évidemment...
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    Critique de la saison 3
    4,0
    Publiée le 12 septembre 2013
    Sortie du rayon, Saison 3, troisième diffusion après TV et achat de la série, soit cinq ans après. La Saison 3 propose avant chaque épisode un « Previously » où sont insérées des scènes « ajoutées », des scènes pas vues du tout lors des épisodes précédents. La Saison 3 est une saison perturbée : violence physique entre Moira/Max et Jenny, séparation entre Dana et Alice, impatience entre Bette et Tina, colère entre Carmen et Shane et surtout disparition brutale de Dana. La Saison 2 respirait la réparation, la réconciliation, l’optimisme, la Saison 3 craint. Dès les premiers épisodes, il y a malaise entre Bette et Tina alors qu’à la toute fin de la Saison 2, Tina réintégrait le foyer ; Alice et Dana sont séparées ; Alice est ravagée par cette séparation alors que Dana qui a renoué avec Lara semble vivre très bien cette nouvelle relation. On apprendra à l’épisode 10 que Dana ne quitte pas Alice pour Lara mais parce qu’elle ne s’entendait plus avec Alice. Ah bon ? Dana, le fil rouge de cette Saison 3. Sa disparition fait mal car elle illustre la disparition non seulement d’un personnage sympathique mais la disparition d’un des personnages principaux. « The L word » s’inscrit vraiment dans un réalisme brut de décoffrage. Oui, comme dans la vraie vie, on perd une amie, celle-ci part trop tôt. Comme dans la vraie vie, la mort peut frapper à tout moment même une personne sportive, solide, pleine de vie. L’impact est une déflagration ! Evidemment, ce peut être interprété comme une facilité scénaristique ; Erin Daniels allait s’engager dans un autre projet incompatible avec la série. Peu importe, je suis plongé totalement dans « The L word » et je ne vois que Dana. Dana et Alice, c’était LE couple après Bette et Tina. Combien j’avais de la peine pour Alice et combien je fus chagriné de sa disparition. Dans l’épisode 10 « Loin de vous », le montage est saisissant. Au moment où Dana se meurt, Carmen et Shane font l’amour, Bette a fui sa retraite bouddhiste, Helena est effondrée par la trahison de Dylan. Quelques heures avant, l’infirmière pousse Alice à aller s’aérer après avoir passé 5 jours dans la chambre au côté de Dana, à participer à sa toilette, à lui tenir la conversation. Alice la dévouée, tient à accompagner Dana le plus loin possible. Elle finit par suivre les conseils de l’infirmière, elle s’absente pour acheter deux boissons, une marguerite rigolote au large sourire qui danse et chante sur sa tige, dans son pot. Le large sourire de la marguerite fait penser au sourire de Dana et à celui d’Alice. Alice et Dana sont deux marguerites rigolotes. Elle rencontre Tonya et garde pour elle la maladie de Dana. On peut y percevoir un sentiment de culpabilité, mais on peut comprendre qu’elle ne veuille pas partager ce moment qui lui paraît privilégié, à elle ; et puis Tonya fait pas partie de la bande ! Le plan où Alice découvre Dana décédée est poignant. Alice est laminée et sa chute au sol déclenche la petite chanson de la marguerite dansant sur sa tige. La séquence est réussie. Quelle émotion. Une des rares comparées aux deux précédentes saisons. Au-delà de la mort de Dana, Alice n’a pas répondu présente, elle n’a pas pu lui tenir la main pour l’accompagner dans sa dernière demeure éternelle...
    Deux nouveaux personnages principaux, si je puis dire : Angus et Moira/Max. Tim parti, Mark parti, voilà Angus, personnage masculin sympathique, l’amoureux transi de Kit. Moira, l’amie de Jenny se « transformera » peu à peu en Max. Un second homme dans la série ! Personnage surprenant par ses accès de colère et par des propos parfois justes et sensés. Dans l’épisode 10 « Loin de vous », Jenny et Moira/Max déjeunent avec Tim (content de le revoir) et sa nouvelle femme, enceinte. Jenny, dans cette saison est froide, limite méprisante, a l’audace de faire passer Tim pour un salaud. Moira/Max a l’objectivité de la contredire, ce qui déplaît à Jenny. Celle-ci juge avec dégoût la vie tracée de Tim : mariage, femme, enfant, maison résidentielle. Ce à quoi Moira/Max réplique « Il n’y a pas de mal à être heureux ». Selon Jenny, son mode de vie est plus instructif, est plus épanouissant intellectuellement que la vie cadrée de Tim. Elle sous-entend que seuls les homosexuels ont une vie trépidante, érudite. Jenny confond tout. Sa haine des hommes est inquiétante même si elle est abimée par un passé. Elle parvenait à m’émouvoir de temps en temps dans les deux précédentes saisons, là, elle m’irrite profondément. Elle se complaît dans une certaine tristesse et souhaiterait entraîner son monde dans son sillage. Pour moi, elle est une pièce rapportée, une fausse homo qui se la joue. Helena « le double de Bette » se révèle dans cette saison moins guindée, plus souple, plus sympathique. La Saison 3 confirme la vulnérabilité de Bette dès lors qu’elle ne contrôle plus rien, alors que Tina s’affirme. A son tour d’être par moments vexante envers Bette. Dans cette saison, on découvre le caractère parfois excessif de Carmen envers Shane ; ses origines latino-américaines m’amusent mais pas Shane. Elles forment un beau couple. Je peux comprendre Shane, les crises de jalousie de Carmen sont usantes, mais cela donne à la saison un côté récréatif dans la mesure ou Alice et Dana n’assurent plus ce rôle (Alice m’amusera avec sa compagne vampire). spoiler: Shane doublement troublée et troublante en demandant la main de Carmen d’une part et ne se présentant pas devant l’autel d’autre part. Dur dur.
    On y voit une Shane sensible, émue à l’idée de trouver une famille, celle de Carmen ; au point de renouer de son côté avec son père, lequel sera fatal à Carmen.
    Enfin, je rends hommage à Lara. Dans la première saison, elle se fait virer comme une chaussette par Dana qui à ce moment-là refusait d’afficher son homosexualité. En fin de la saison 2, elle représente un danger pour Alice, confirmé dans la Saison 3 puisqu’elle retrouve Dana. Moi aussi, je suis comme Alice, retrouver Lara m’inquiète. Mais, j’ai bien compris après plus de vingt épisodes, que les amours lesbiens se font et se défont au grè d’un sourire et celui de Lara est agréable. C’est pourquoi, je ne lui en veux pas ; je regrette seulement que Dana soit faible... Mais leur première rencontre avait comme un goût d’inachevé. Face à la maladie, Dana révèle un caractère impossible : acariâtre, égoïste, ingrat envers Lara, impuissante et de bonne volonté. Seule Alice aura l’honnêteté de recadrer Dana. Dana est conforme à son personnage, n’était-elle pas sarcastique, parfois blessante ? Les scénaristes on vu juste, et pourtant, il est difficile de lui en vouloir. C’est comme l’ivresse, il y a ceux qui ont le vin mauvais et le vin joyeux. Dana à la maladie mauvaise. La série nous dit aussi : qui peut affirmer être bien préparé quand on se sait condamné ? Scènes terribles où les parents de Dana mentent à leur fille ; où ces mêmes parents font tout pour interdire à Lara de rejoindre Dana allitée. Cette Saison 3 est triste, Dana, Shane et Carmen, Tina et Bette. Dans les bonus, concernant la disparition de Dana, on y voit une Katherine Moennig qui n’accepte pas la disparition de Dana ; on dit que Leisha Hailey avait de la peine et appréhendait de jouer la fameuse scène. Il y a là encore quelque chose de troublant dans cette série. La disparition fictive de Dana est comparable à la « disparition » d’Erin Daniels de la série. Tout comme Shane, Katerine Moennig refuse cette disparition. Cette « mort ». On sait les filles très soudées depuis l’aventure de la Saison 1. Je peux très bien imaginer combien l’absence d’une amie peut peser. Ilen Chaiken et ses scénaristes ont réussi à entremêler la réalité et la fiction. C’était déjà un peu ça dans la Saison 2 avec Tina/Laurel enceinte et la disparition du père de Bette et de Kit/ Ossie Davis, décédé.
    Dans la série « j’aime j’aime pas » : j’aime Alice, Dana, Tina, Lara, Angus, Bette, Carmen et Shane, le plaisir de retrouver un tout petit instant Tim, le couplet de Bette sur « l’anti-patriotisme » ; j’aime un peu Moira/Max ; j’aime mieux Helena ; je n’aime pas Jenny et les propos de Bette à son avocate revendiquant « le droit du sang » pour justifier la garde pleine et entière de sa fille Angélica, j’aime pas du tout la mort de Dana ! A savourer en VO.
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    Critique de la saison 4
    4,0
    Publiée le 23 septembre 2013
    Sortie du rayon, Saison 4, deuxième diffusion après achat de la série, soit cinq ans après ; en effet, Canal+ s’est arrêtée de diffuser la série. Il fallut attendre la sortie DVD. Dommage, d’autres chaînes ont pris le relais mais pas en VO... La série commençait-elle à perdre de son attrait ?
    Pour commencer la Saison 4 renouvelle « son stock » de nouveaux personnages récurrents : Jodi, Papi, Paige, Phyllis.
    La Saison 4, « The L word » aborde soit en surface soit avec un peu plus de relief, les cliniques anti-avortement avec Kit ; la tolérance expliquée aux élèves avec Shane et Paige et l’homosexualité dans l’armée avec Tasha.
    Bette tombe amoureuse de Jodi et pourtant dès le début de leurs relations, cela sent le souffre. Deux caractères bien trempés et deux modes de pensées différentes. Bette est susceptible à la moindre contrariété. Et pourtant, elle s’accroche... sous le regard d’une Tina qui semble regretter leur séparation. « Notre manière de communiquer subtilement me manque » dit-elle à Bette. Une Tina extrêmement occupée par l’adaptation cinématographique de « Lez Girls » de Jenny. Alice est tombée sous le charme d’une militaire : Tasha ; la saison ira de son petit couplet anti Bush, anti guerre Irak et nous aurons droit aussi à quelques images du conflit.
    Shane se relèvera progressivement de sa rupture avec Carmen ; il faut dire que la présence de son demi-frère abandonné par sa mère va l’aider rapidement à passer à autre chose. Si elle a fui ses responsabilités devant Carmen, elle va nous surprendre avec son petit frangin « in-law ».
    Alice, Phyllis et Helena assurent la partie humour, détente, fantaisie. Angus reste la figure masculine dans cette communauté mais il se fait rare.
    J’ai lu récemment que la communauté lesbienne reprochait à la série que l’on faisait la part belle aux hommes et rien pour les butches. « La part belle » ! A part le secrétaire de Bette qui se contente de répercuter des informations, Tim, Mark, Angus mutent de sympa à déplaisant ; à ceux là s’ajoutent le fils de Kit, le père de Kit et de Bette, celui de Shane, celui de Max, et son boss et j’en passe.
    Justement, les propos dans cette Saison 4 m’ont paru parfois trop appuyés. Je pense à la famille de Max où il se fait traiter de monstre lors de son arrivée pour rendre hommage à sa mère disparue. Juste avant cette scène, Max, accompagné de son amie, parle avec sa sœur ; ils évoquent la brutalité verbale de leur père. La sœur rectifie : « Il n’est pas méchant, il est ignorant ». Cela suffisait, me semble-t-il. Il y avait là de la part de la réalisation un dialogue subtil et qui frappait plus que la scène suivante où Max se faisait littéralement insulter avec tous les clichés qu’on peut deviner. Oui, le monde est ignorant. La grande partie des gens est ignorante mais pas nécessairement méchante. Je rassure : il y a les deux aussi ! Sur le moment, j’ai trouvé les dialogues surfaits, gratuits. Et pourtant, le lendemain de cet épisode, un fait divers nous annonce que la maire de Bollène, dans le Vaucluse, refuse de célébrer un mariage gay lesbien. Plus loin, après une conférence de presse, un des adjoints murmure à son entourage proche (de mémoire) : « C’est comme une mauvaise grippe, on attend que ça se passe » Oui, je me suis dit soudainement qu’en 2013, il y a encore non seulement des gens ignorants mais bêtes et méchants. Alors, oui ! pour le coup les dialogues sonnent vrais. Ilene Chaiken a raison de nous assommer de dialogues "appuyés."
    En évoquant la bêtise, un petit reproche à la Saison 4 : les hétéros passent pour des idiots et des ignorants. Même dans le cercle de Tina et d'Henry, que l'on peut supposer ouvert intellectuellement, les hétéros sont des personnes stupides. On a droit à tous les clichés. Plus tard, le jeu initié par Alice « Devine qui c’est » confirme leur stupidité. Morale de cette séquence : les homos sont non seulement ouverts mais cultivés ! A voir...
    Plus loin, Bette se réjouit de savoir Tina séparée de Henry, donc d’abandonner le milieu hétéro et revenir dans « leur communauté ».
    Si Kit est très bien acceptée comme le fut en son temps Tim, il reste que par la voix de Jenny, une lesbienne qui tourne sa veste pour une relation hétéro est limite infréquentable. Ne le fait-elle pas savoir à Tina quand celle-ci rejoind l’équipe de basket ?
    Jenny s’enfonce dans l’abjecte ! Toujours aussi désagréable, affabulatrice, intriguante, jalouse et capricieuse et cela n’ira pas en s’arrangeant. Elle oublie d’où elle est venue, elle se croit experte dans la philosophie lesbienne.
    En tout cas, la série tient à garder un minimum d’objectivité avec Shane et Paige. Cette dernière ne se revendique ni hétéro ni homo ; elle est bi (comme Alice en son temps et Tina) ; selon Paige, le sexe doit être fluide, elle ne met aucune barrière ; le discours suivant de Shane est rassurant : selon elle, les relations lesbiennes peuvent être pires que chez les hétéros. En soi, c’est partout pareil, en dehors de toute considération administrative et juridique. Et la série « The L word » traduit tous les sentiments, tous les spectres émotionnels lesquels ont nécessairement un écho chez les hétéros. Et pour cause : l’amour n’a pas de frontière, n’a pas de parti pris, n’a pas de sexe.
    Dans la série « J’aime j’aime pas » : j’aime toujours Alice, Tina, Bette, spoiler: le fait de retrouver Dana, la conscience fantôme d’Alice
    , les parties de poker coquin entre Helena et Catherine ; j’aime assez la relation de Shane et de Paige, les manières d’Helena qui se croit "pauvre" ; j’aime moins la relation Bette et Jodi ; j’aime décidément pas Jenny.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    1,5
    Publiée le 16 janvier 2017
    Les actrices sont jolies, très jolies même, se trémoussent en cadence, se frottent et se léchouillent, s'embrassent et se roulent des pelles. Elles sont branchées et branchouilles et reflètent (à quel point ?) une certaine frange (ou caste ?) de la population lesbienne de Los Angeles, Etats-Unis. Elles sont cultivées, occupent de belles places, brassent une certaine quantité de pognon, évoluent dans les milieux artistiques ou créatifs, consomment de temps à autre quelques produits stupéfiants, font la fête sur des yachts privés, vont en boîte...

    De chaudes lapines qui n'aiment pas les hommes mais se tapent toutes les femelles hétéros ou pas qui bougent de 21 à 77 ans. Attention, lesbiennes en chasse. Quoique dans le lot, on a de la bi aussi, on est pas sectaire ! Elles veulent même faire des mômes, ouais, ouais, ouais.

    Mais le plus édifiant sans doute dans tout cela, c'est que les femmes restent des femmes, et d'entre elles les... ne ressemblent qu'aux.... Et je ne suis pas bien sûr (comme chantait Brel) qu'elles soient l'avenir de l'homme.

    Bref, cette série reste une série bien nunuche qui ressemble à n'importe quelle autre série bien nunuche, colportant clichés et stéréotypes à l'envi au ras des pâquerettes. Ce n'est qu'un mauvais feuilleton sirupeux et ennuyeux, très ennuyeux. Gazon Maudit, une comédie sans prétention avait bien mieux couvert et ciblé le sujet, un comble.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la saison 6
    5,0
    Publiée le 27 août 2012
    Bonjour à tous, je tiens à dire que The L Word est une série fantastique, pleins de mystères, beaucoup de joies ainsi que beaucoup de peines dans chaque épisode. Parfois j'ai été déçue, surtout pour la fin, Mia Kirshner étant mon actrice préférée joue parfaitement son rôle au sein de L Word, j'aurais aimé qu'il y est sans doute plus d'épisode dans chaque saisons cela dit la série était quasi-parfaite pour ma part. J'ai appris beaucoup de choses sur l'homosexualité, néanmoins ce fut l'une des premières séries caractérisant les lesbiennes. L'image sur elles est parfaitement donné, le couple Tina/Bette est superbe, j'ai remarqué que pour chaque filles dans L Word, il y a un caractère différent :
    Bette/Tina > Couple lesbienne avec enfant
    Alice > A eu beaucoup de relations qui ne ce sont pas très bien passé
    Shane > La coureuse de filles et la fille la + dévergondée
    Jenni > La plus fragile au sein du groupe
    Kit > La parfaite hétéro
    Et j'en passe. Dommage qu'il n'y ait eu que 6 saisons avec 80 épisodes en tout. Pour les fanas de cette série ( et j'en fais partie ! ), la fin du petit groupe nous manquera tous je pense. N'empêche que je resterai très positive envers vous, vous êtes merveilleuses autant les unes que les autres. Mia Kirshner is beautiful and magic, I love you so much ! :D

    V.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    3,0
    Publiée le 14 novembre 2011
    J'en ai eu marre au bout de la troisième saison. J'ai pourtant trouvé que la première saison était bonne, surtout grâce à l'histoire entre Jenny et Marina.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    3,0
    Publiée le 18 février 2013
    Assez bonne série qui racontent les bonheurs et malheurs de copines homosexuelles au caractères très différents les unes des autres. Mais c'est dommage que la série piétine un peu et n'évolue pas vraiment.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 21 février 2013
    Superbe série avec des personnages attachants et qui se penche sur les couples lesbiennes qui on les même problemes que les autres couple(hommes/femmes) on suis avec beaucoup de plaisir leurs aventures.
    Ma série coup de coeur.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 28 mai 2012
    Une série tout simplement géniale avec un bon scènario et des personnages attachants ! :) je le conseille fortement
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 22 février 2012
    Cette série est passionnante, bien écrite, novatrice... J'espere qu'un film en sortira et nous permettra de mieux comprendre la mort de Jenny! Suicide ou meurtre?
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 6 juillet 2010
    LA série à voir ! Pour tout le monde, sans exception !
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 5 décembre 2018
    "The l word" jamais entendu parler ce cette série je suis tomber dessus un peu par hasard.Je m'attendais à pas grand chose exceptionnel mais la très grosse surprise. Série au top j'adore les personnages d'Alice Shane et bette en revanche Jenny elle est insupportable.Vraiment aucun tatou dans cette serie. A voir absolument j'espère que la saison 7 va ce faire parce que c'est génial pour une série qui date de 2004 j'ai étais bluffer.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 20 janvier 2012
    Cette série me manque terriblement surtout le couple Tina Betty
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 8 février 2012
    Excellent de la saison 1 à 6. Une série culte pour toutes les lesbiennes et bisexuelles. La série offre un panel large de différents personnages. Alice est le personnage le plus attachant selon moi.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 5 novembre 2011
    j'adore cette série. du rire, de la tristesse, de la peine, de la pitié, beaucoup et énormement d'amour. que du bonheur quand on regarde cette série.
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