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Jean d'O
13 abonnés
56 critiques
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Critique de la série
3,0
Publiée le 2 mars 2020
L'idée de base est originale et on s'attache vite aux personnages. Mais la série s'essouffle vite, devient répétitive, agace parfois. Quelques bonnes idées sauvent la série mais qui n'est franchement pas très drôle.
C'est mièvre, gnan gnan, sirupeux .... au début on pense à de l'ironie mais non c est bien une fille normale voir très sympa prisonnière dans boboland ...... la pauvre est dans son propre enfer, chaque personnage est insupportable et c'est d'une moralité infantile ...... bien sûr pour suivre le politiquement correct c 'est très très diversifié, il ne manque juste qu'un gay pride pour cloturer le tout ..... le pire étant que cela est classé en série 'comique' ... on rit quand ?????
J'ai découvert The Good Place pendant le confinement (au moins un aspect positif), et bon sang quelle pépite ! Je me suis attachée à tout les personnages, j'ai ri à chaque épisode, une série humoristique mais aussi émouvante. Je la conseille à tout le monde
une saison aurait suffit, c'est surprenant que ça ai tenu aussi longtemps. Scénario presque digne d'un Hollywood ... version AliExpress ! Amusant par moments, mais pas de quoi encenser la foule. A voir si pas d'autres choix.
"The Good Place", ce serait comme un emballage somptueux d'un cadeau qui vous est fait et qui dévoile un cadeau que vous revendez direct.
Le contexte est très bon. On sort des sentiers battus, il y a de la folie là-dedans, de la créativité. Tout est en place pour s'enthousiasmer. Mention spéciale à Janet, l'I.A. d'une candeur touchante.
Le problème de "The Good Place" tient à un casting catastrophique qui n'aide pas à accentuer la folie des idées développées. Ted Danson est trop stéréotypé. Kristen Bell est ennuyante, voir inexpressive. Chidi, de même. Recréons le casting : Jennifer Aniston à la place de Kristen Bell, Larry David à la place de Ted Danson... ça, ça aurait eu de la gueule !
Un point positif est qu'il y a une vraie fin après de nombreuses péripéties et celle-ci est relativement élaborée avec maints rebondissements. Mais tout cela est bien saugrenu et fait ressortir des idéologies qui tendent au Bouddhisme ou au Nihilisme.
SEASON 1 : une façon amusante de nous présenter l'après, avec sa perfection de façade, sa lumière éblouissante et ses habitants tous plus gentils les uns que les autres, et donc relou.
Dans ma critique de la première saison, j'évoquais l'espoir d'un second volet de qualité identique au précédent, alors que je m'y étais en réalité déjà plongé, savant que celle-ci décevait quelque peu. Pourtant, on ne peut pas lui reprocher de faire la même chose : le rebondissement final change radicalement la donne, offrant une vision totalement différente de celle que nous avions précédemment. Cela fonctionne plutôt bien au début, jouant efficacement la carte de la répétition pour proposer un vaste champ des possibles et offrir des réflexions, là encore, très intéressantes.
Le problème, en plus d'un humour plus facile et un personnage auquel on donne trop d'importance (Jason, pour ne pas le citer), c'est que la machine se raye durement à mi-parcours, tournant plus qu'au ralenti plusieurs épisodes durant au point de nous ennuyer parfois sévèrement. Heureusement, alors que le constat devenait inquiétant et que l'on perdait espoir, Michael Schur parvient à repartir avec fraîcheur et dynamisme, lançant le récit dans une nouvelle direction nettement plus stimulante, notamment dans cette dernière ligne droite introduisant le personnage particulièrement réjouissant de spoiler: la juge, interprété par une Maya Rudolph en feu , extrêmement drôle.
Encore plus « nonsense » qu'auparavant, toujours aussi bien interprété mais souffrant de faire tourner le récit presque intégralement autour de Ted Danson, vampirisant un peu tout le reste et déséquilibrant grandement le scénario, cette suite démarre et termine bien, à défaut de se montrer constante sur la durée. Reste maintenant à savoir quel chemin prendra la troisième saison, en l'espérant à la fois plus régulière et exploitant avec talent son ultime retournement. À suivre...
Au vu du sujet, il m'était vraiment difficile de passer à côté de « The Good Place », série se révélant rapidement inclassable aussi bien par son étonnant mélange des genres que son décalage constant vis-à-vis de ce qu'elle raconte. Pas de fioritures : nous sommes d'emblée plongés dans ce monde très (très) coloré rappelant aisément les couleurs criardes de « Pushing Daisies » (autre série « légère » sur un thème qui l'était beaucoup moins), où les enjeux sont rapidement clairs et identifiés, ce qui n'empêche nullement la série de s'enrichir de révélations au fil des épisodes.
Nous restons souvent dans une logique très sitcom (ce qui n'est pas un reproche, ne serait-ce que par sa durée), où l'écriture est reine, avec le maximum de répliques réjouissantes à balancer par épisode, sans jamais perdre de vue ses délicieux personnages (excellemment interprétés : tous sont à saluer mais Kristen Bell et surtout Ted Danson sont irrésistibles) ou son point de départ : à ce titre, si on pouvait craindre un essoufflement, saluons le talent de Michael Schur pour se renouveler presque constamment, ne donnant presque jamais (ou alors volontairement) une impression de répétition, son affection pour les protagonistes (dont il n'a toutefois pas peur de se moquer!) étant évidente à chaque instant.
C'est drôle, (im)pertinent, parfois un poil lourd et soulevant, presque mine de rien, beaucoup de réflexions captivantes, jusqu'à ce rebondissement final (que j'avais envisagé) rebattant totalement les cartes avant la deuxième saison. D'ici là, qu'il est bon d'avoir pu faire connaissance avec cet univers et ses (anti?)-héros : en espérant que leurs futures péripéties se révéleront aussi réjouissantes (même si, malheureusement, je sais déjà que ce n'est pas le cas).
Après une deuxième saison de haut vol, constamment inventive, ''The Good Place'' repart de plus belle avec une nouvelle saison sans temps mort où la série continue de surprendre par sa volonté constante de surprendre, son sens du cliffhanger et sa narration ne se reposant jamais sur ses acquis, chaque nouvel épisode venant bouleverser le précédent. Ici, ça ne vient pas sans quelques heurts, la faute à une saison légèrement en-dessous des précédentes qui ne propose pas toujours des épisodes à la hauteur et qui vient connaître un léger creux dans son milieu. Pas de quoi s'affoler cependant puisque les scénaristes ont pris l'habitude de toujours mener la série tambour battant et un épisode légèrement en-dessous est vite rattrapé par un brillant épisode juste derrière. Ce rythme fou (quand on pense à tout ce que vivent les personnages en 12 épisodes, c'est assez dingue) permet certes une belle avalanche de gags avec des personnages toujours aussi drôles (Jason et son hilarante stupidité, Tahani et sa vanité impayable) mais n'empêche pas pour autant de créer un bel attachement émotionnel à tous les personnages de la série, s'autorisant même une belle émotion dans le final de la saison laissant augurer une quatrième et dernière saison qui risque de continuer à nous surprendre, pour notre plus grand plaisir.
Si l'on s'arrête à l'aspect comédie c'est très bien fait et assez agréable quoique avec un humour parfois relativement peu élaboré et très américain avec de multiples références à une culture américaine des séries et autres choses assez triviales. Mais c'est un univers fantaisiste qui est tout de même assez élaboré sur la philosophie et la considération de l'après de la vie humaine. Et si tout est réellement fantaisiste semblant bien souvent peu cohérent au profit de la comédie, cela interroge et fait des choix précis dans le final notamment.spoiler: La juge est vraiment peu crédible et avant cela le mauvais endroit ressemblant au bon non plus trop comédie drolatique. On a ensuite les gardiens du bon endroit qui ne sont que des crétins. Après cela lorsque la petite troupe arrive à contrôler le bon endroit rien que cela et il leur faut résoudre un problème qui est l'ennui dans l'éternité. La solution est la possibilité avec le choix de l'anéantissement individuel, c'est juste la consécration d'une philosophie qui est purement nihiliste et/ou matérialiste. De tout cet anthropomorphisme il y a comme subtilité un lot d'un humour américanomorphique digne d'un Brent.
Une saison qui sait renouveler l'intrigue avec les mêmes personnages cependant j'ai été assez déçu de la dernière partie avec un juge supposé être une sommité mais des épreuves assez fades qui pour moi ont cassé le rythme ; de même le dernier épisode ne m'a pas trop plu empiétant trop aussi sur la saison à venir sans nuances autres que de la pure comédie s'écartant de la dimension inédite du restant.
Une saison très inégale avec des épisodes sur terre incluant des péripéties souvent lourdingues d'un humour assez convenu et pauvre très très américain puis changement radical en deuxième partie de saison qui nous replace sur des interrogations de cet univers particulier et des questions parfois subtiles plutôt que de la comédie américaine. L'idée de départ s'éclaircie d'une part sur le fait d'avoir quelque chose de cohérent restant sur une thématique générale semblable fantaisiste autant que cosmologique et d'autre part sur le fait que le but recherché est autant un humour plutôt bas de gamme qu'un autre relativement plus subtil pouvant ainsi viser un large public.
Ca décoiffe, c'est très américain. Cela tient du chef d'oeuvre cependant tout est fait à visée humoristique alors que le contexte est supraontologique avec des extra-terrestres tortueux qui détiennent l'au delà des humains, l'afterlife, rien que cela. Le dilemme est de savoir si c'est amusant ou non. Pour être concis je me réfèrerais à l'alinéa 572 page 11214 volume 74 de mon introduction aux conséquences des choix éthiques dans l'usage de la fiction pour l'Histoire de l'humanité : l'essentiel est que cela tende à être positif.
A la hauteur de la première saison, l'histoire va dans la continuité avec un humour toujours excellente et l'univers qui continue à être plaisant pour l'oeil.