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    Baron Noir
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    Vinz1
    Vinz1

    175 abonnés 2 427 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 septembre 2020
    Formidable tout simplement ! Un casting hors pair chez les premiers comme les seconds rôles (mention spéciale à François Morel !), des dialogues ciselés et finement dosés, un scénario très bien construit et haletant jusqu'aux secondes d'un final inattendu mais ô combien surprenant ! Vivement la suite ! Mais sera-t-il possible de faire mieux ?
    tixou0
    tixou0

    696 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 février 2020
    Philippe Rickwaert, ancien député-maire PS, n'est plus inéligible (après sa peine pour malversation dans l'affaire des HLM de Dunkerque), la Gauche continue de se déliter, et Amélie Dorendeu est dans le dernier tiers de son quinquennat.
    Le "Baron noir" a des poussées de plus en plus impérieuses de nouvelle ambition politique - que l'on suivra, sur fond d'élections régionales, puis de nouveau scrutin présidentiel.
    La "démocratie" est un sinistre jeu de dupes : Défense et Illustration, avec cette 3e "saison" sur Canal . 8 épisodes, dont 5 mollassons (il faut bien montrer les enjeux, suivre les stratégies... mais cela aurait dû être plus rapide, plus musclé, moins descriptif...), et 3 intéressants, ceux de la fin !
    Si certaines nouveautés (voire inconnues) de la vie politique française sont bien prises en compte spoiler: (le PS est-il un cadavre qui remue encore ?... le mélenchonisme, ici, le "vidalisme", a-t-il un avenir ?... un "profil" à la Beppe Grillo, ici un obscur prof de biologie en montre sur le net, entre babouvisme et fouriérisme, avec une grosse pincée de GJ, peut-il porter au pouvoir un "populisme de gauche" ?....), on ne peut que déplorer la partie effacée jouée par la Droite parlementaire, et celle forcément caricaturale réservée à la Droite patriote !

    La distribution pose toujours problème, à de rares exceptions près : un Kad Mérad pas du tout crédible en homme du Nord, un François Morel souvent grotesque en "Mélenchon", une Mouglalis, surtout, raide comme un piquet et débitant son texte de façon monocorde...
    Pour autant, une série qui se laisse voir - et dont la fin (trouvaille tragique, qui "relance") sera écrite en situation, pour... 2022, bien sûr !
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 484 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 avril 2020
    Chers lecteurs,

    J’ai dans la vie trois passions : le cinéma (vous le saviez déjà), l’hydroxychloroquine (vous le découvrez à votre corps défendant depuis deux semaines sur ma page FB)… et les séries TV.
    Comme vous, je les consomme sans modération pendant les longs dimanches d’hiver, les courtes nuits d’été et évidemment durant ce confinement.

    J’avais adoré les deux premières saisons de "Baron noir". J’ai adoré la troisième. Et je me lèche déjà les babines en attendant la quatrième.

    Pour ceux qui n’en ont jamais entendu parler, un court résumé.
    « Baron noir » est le surnom donné à Philippe Rickwaert (Kad Mérad), député maire socialiste de Dunkerque, militant de toujours. Trahi par son mentor, le président de la République PS Francis Laugier (Niels Arestrup), Rickwaert, encourage les ambitions politiques de l’une de ses conseillères, Amélie Dorandeu (Anna Mouglalis). Elle est élue à la présidence de la République ; mais Ricwaert est rattrapé par son passé et condamné à la prison. Il vient d’être libéré au début de la saison 3, fermement décidé à prendre sa revanche et à se présenter à la prochaine élection.

    On a souvent dit que la France ne savait pas filmer sa vie politique. C’est de moins en moins vrai. Au cinéma, il y a eu "L’Exercice de l’État", "Quai d’Orsay", "Alice et le maire" et, dans un registre comique, le très drôle "Le Poulain". À la télévision, on a vu deux mini-séries qui faisait la part belle, signe des temps, aux femmes politiques : "L’État de Grace" (avec Anne Consigny) et "Les Hommes de l’ombre" (avec Nathalie Baye).

    Et puis il y a eu "Baron noir" qui tue le match par sa richesse, sa complexité, son rythme. C’est sans doute autant de qualités que son format permet. En dilatant le temps de la narration sur plusieurs épisodes et sur plusieurs saisons, les personnages s’épaississent, les intrigues se compliquent, au risque parfois de l’invraisemblance. On s’attache à Philippe Rickwaert, à son énergie débordante, à son ambition obsessionnelle. Ce qu’un film d’une hure trente ou même deux heures, n’aurait pu nous faire vivre, une série de vingt-quatre épisodes au total nous le fait vivre sur la durée.

    Les saisons passant et le succès gagnant, la production est devenue de plus en plus luxueuse. De nombreux journalistes, et non des moindres interprètent leur propre rôle : Edwy Plenel, Nathalie Saint-Cricq, Laurent Delahousse, Karine Lemarchand… Quelques scènes ont été tournées à l’Élysée même, d’autres au Conseil d’État (on reconnaît la salle Odent même si on n’imagine guère que le Président de la République y siège jamais), d’autres enfin à Sanary-sur-mer. C’est la preuve de la qualité de la série !

    Là où "Baron noir" est le meilleur est dans sa relecture à peine fictionnelle de la vie politique française contemporaine. Le président Laugier de la saison 1, c’était François Hollande. La présidente Dorandeu de la saison 2, c’est bien sûr Emmanuel Macron. François Morel campe le leader d’un mouvement d’extrême gauche et se cache à peine de plagier Jean-Luc Mélenchon et l’échec de sa stratégie populiste. À l’extrême gauche, le leader du FN/RN est interprété par un homme qui, comme Marine Le Pen, poursuit sournoisement une politique de rapprochement avec la droite républicaine. Quant à Rickwaert, il aurait été inspiré par Julien Dray, même s’il n’en a pas l’embonpoint, qui a participé à l’écriture du scénario.

    Le scénario qu’il dessine pourrait être prophétique. "Baron noir" évoque l’impopularité croissante de la Présidente de la République à la fin de son mandat face à la contestation populaire. Il agite la double menace d’extrême gauche et d’extrême droite qui fait le lit d’un candidat propulsé par les réseaux sociaux au rang d’icône anti-système. Et il fait miroiter, dans l’espace laissé libre par l’échec d’une présidente centriste, la réémergence d’un Parti socialiste victorieux. C’est peut-être l’aspect le moins crédible de la série…
    stallonefan62
    stallonefan62

    285 abonnés 2 552 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 juillet 2020
    Une 3eme saison qui tient toute ses promesses !! Même si quelques passages politiques sont parfois complexes et demande de l'attention , l'écriture et la mise en scène rythmés font que l'on dévore cette nouvelle saison !! Entre complots, trahisons, manipulations, etc etc tout s'enchaine très vite !! Le casting est génial mais alors Kad Mérad il est au dessus de tout le ,monde, tellement irréprochable dans la peau de Baron Noir
    shindu77
    shindu77

    91 abonnés 1 605 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mars 2020
    S3 qui remonte le niveau de la saison 2. Le baron noir revient dans le jeu plus en forme que jamais. La présidente de la république est excellente dans son rôle.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 175 abonnés 4 170 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 mai 2020
    Revenu d'entre les morts dans la saison 2, Philippe Rickwaert endosse cette fois-ci le rôle du baron noir spoiler: pour son propre compte. Après avoir aidé à l'élection de la première femme Présidente de la République (Anna Mouglalis) il sera à nouveau éligible pour la prochaine élection dont il entend être un acteur essentiel
    . Comme pour les deux saisons précédentes la série joue parfaitement la carte du suspense tout en restant relativement crédible en essayant cette fois-ici de faire un peu de prospective. spoiler: Le trublion des prochaines élections selon le scénariste en chef de la série Eric Benzekri pourrait être une émanation des réseaux sociaux qui serait pour le coup cette fois-ci un homme hors du système, sorte de représentant des gilets jaunes
    . L'ensemble est bien sûr porté par des acteurs très inspirés avec une mention pour François Morel incarnant une sorte d'hybride entre Jean-Pierre Chevènement et François Hollande . un pari osé mais tout à fait réussi. Une saison 4 s'impose bien sûr à l'orée de la spoiler: réelle élection présidentielle
    . Bravo encore une fois à Kad Merad qui s'impose définitivement grâce à cette série comme le poids lourd du cinéma français.
    Vincenzo M.
    Vincenzo M.

    42 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2020
    toujours aussi ancré sans le réel et dune intelligence rare pour un série française
    bad merad est énorme gros casting ou tout le monde joue ça partition
    très bonne saison 3.
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    411 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 mars 2020
    Avec sa construction narrative résolument pertinente, la saison 3 de Baron Noir nous offre des rebondissements en pagaille où victoires et chutes s’enchaînent inéluctablement, pour maintenir brillamment le show en haut des sphères télévisuelles françaises.
    Marjolaine A.
    Marjolaine A.

    133 abonnés 500 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 février 2020
    Meilleure saison à ce jour de la série, le script est vraiment exceptionnel de justesse et d'intelligence.
    Quel dommage que la post-synchronisation soit aussi mauvaise et que la réalisation approximative essaie de donner bêtement du mouvement à des scènes d'argumentation politique qui n'en ont nul besoin.
    Les acteurs font tous du très bon boulot, à part quelques scènes dans lesquelles ils ne sont pas très bien dirigés.
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 507 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juin 2020
    La saison 3 est magistrale. On colle à la réalité. Bien sur cela reste de la fiction et les scénaristes se creusent les méninges pour trouver des retournements de situation. Mais cela fonctionne. La série est marquée par l'élection présidentielle en ligne de mire. Cela donne donc un but à la série et ça rend cette saison 3 plus intéressante et vivante que la 2. Rickwaert sort de sa traversée du désert et va franchir tous les obstacles pour devenir enfin le numéro 1. Merad est toujours aussi bon dans ce rôle de loup politique. Je trouve aussi que Morel est génial aussi dans son rôle de dirigeant d’extrême gauche.
    Jeremy Vinant
    Jeremy Vinant

    12 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 mars 2020
    Quelle claque ! Après deux saisons globalement fort bien réussies, la troisième est juste un petit chef-d'œuvre. On en vient à rêver de nouvelles saisons pour prolonger le plaisir, tout en se disant que celle-ci devrait être la dernière afin de ne pas décevoir les fans par une saison 4 qui ne pourrait pas faire mieux, ni même aussi bien.
    Bravo Canal, bravo Kad Merad (impressionnant), et surtout bravo Benzekri pour le scénario !
    Caine78
    Caine78

    6 691 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 septembre 2021
    La seconde saison était déjà montée d'un cran, cet ultime volet atteint des niveaux d'intensité comme j'ai peu eu l'occasion d'en vivre ces dernières années. Ce n'est même pas une question de perfection : on peut toujours trouver à redire aux hypothèses imaginées par Eric Benzekri et Jean-Baptiste Delafon, parfois pour le moins étonnantes, dont certaines proprement inconcevables dans la réalité. Mais c'est justement là que « Baron noir » est une série aussi géniale qu'imprévisible : savoir s'inspirer de l'actualité tout en nourrissant un univers parallèle foisonnant, traçant son propre chemin.

    On part ainsi de figures politiques immédiatement reconnaissables pour en faire des « clones améliorés », identique dans les idées mais souvent infiniment plus subtils, notamment dans leur capacité à évoluer, à saisir « l'intérêt général » au détriment de leur intérêt personnel (ce qui, pour le coup, est une énorme différence avec nos politiciens actuels). Surtout, qu'importe que les « prédictions » des créateurs se réalisent ou pas : ce qui compte, c'est l'analyse politique, d'une intelligence, d'une lucidité implacable sur un monde en perdition : repères, idées, clivage gauche-droite ou les hommes eux-mêmes...

    À la fois extrêmement dure vis-à-vis de la politique tout en lui rendant un vibrant hommage, cette ultime saison parle d'aujourd'hui, de sa violence constante, du rapport de plus en plus haineux que nous entretenons avec nos dirigeants (sur les réseaux sociaux en premier lieu), le tout filmé comme un thriller, incroyablement dense, chaque nouvel épisode apportant presque une dimension supplémentaire à une histoire déjà très riche (la sous-intrigue allemande exceptée), passionnante plongée au sein d'une gauche en pleine crise identitaire, souvent impuissante face au danger populiste grandissant de façon fort logique.

    Dommage, quand même, que certains rebondissements apparaissent vraiment excessifs spoiler: (l'empêchement de la Présidente)
    , même si le scénario s'efforce constamment de les rendre crédibles, ce à quoi elle parvient presque. Il aurait également presque fallu un épisode supplémentaire tant certains aspects auraient mérité d'être approfondis (quid de l'abstention à la présidentielle ? Les reports de voix et les tractations dans ce sens? Cela va vraiment (trop) vite dans les derniers instants), mais qu'importe tant l'écriture, aussi bien dialogues comme personnages, est exceptionnelle, surtout une fois celui de Christophe Mercier introduit, ayant l'immense force d'être à la fois le grand antagoniste de la saison tout en émettant des vérités difficiles à contredire sur le système, rendant parfaitement plausible l'intérêt grandissant des électeurs pour cette personnalité « anti-système ».

    Et comme l'interprétation semble se bonifier au fil des saisons, à l'image d'un Kad Merad exceptionnel, superbement entouré par Anna Mouglalis, François Morel et la révélation Frédéric Saurel, difficile de cacher son enthousiasme devant cette conclusion qui m'aura fait vibrer passionnément, et me plongeant dans une profonde dépression une fois l'ultime générique apparu.

    « Baron noir », c'est LA grande série politique française que j'attendais depuis toujours, se bonifiant au fil des saisons pour atteindre les sommets, troisième volet bouclant avec maestria cet indispensable absolu de la télévision. Un mot : merci.
    On regarde quoi ce soir ?
    On regarde quoi ce soir ?

    36 abonnés 868 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 mars 2021
    Saison finale. Une grande série s'achève, éclairant les arcanes de la politique. Alors oui, c'est sûrement mieux ainsi car la saison 1 restera inégalée. On sent un essoufflement irrémédiable, les calculs politiques ne suffisent plus. Mais quelle série réussie, d'un réalisme effroyable ! Elle va quand même bien nous manquer, surtout ses protagonistes aussi attachants que vils, autant empreints de génie que de malhonnêteté.
    Tout a été calculé, étudié au millimètre : les décors (les QG, lors des discours de campagne), les discours (face aux caméras ou en interne), les références historiques (la culture du politique, notamment sur l'histoire politique de la France, cf Vidal), les affiches de campagne (on voit que rien n'est laissé au hasard), les alliances (Rickwaert/Vidal, Mercier/Chalon), les coups bas ( spoiler: Vidal se faisant salement trahir par Leo et Dupraz
    ). La BO d'un ton grave est d'une efficacité redoutable, derrière chaque discours ou décision majeure. Une fin de saison poignante ( spoiler: le suicide d'Amélie
    ) où les plus patients (les moins arrivistes) seront récompensés du fruit de leur labeur, au terme d'un coup de poker magistral.
    Une série intelligente, cérébrale. Que de grands moments, de grands discours, de grands coups, de grandes stratégies, de grandes tactiques, de profondes réflexions, de vils coups bas, de crasses trahisons, de grandes Femmes et de grands Hommes !
    Samytycoo
    Samytycoo

    3 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 novembre 2020
    C'est rarement le cas mais cette saison 3 fait encore plus fort que les précédentes et clôture de façon magistrale cette trilogie de la conquête du pouvoir. Un pur chef d'oeuvre tant sur le plan du scénario que de l'interprétation. Mention spéciale à Kad Merad qui nous surprend encore et se révèle dans son rôle, preuve s'il en était de son immense talent.
    ujerky
    ujerky

    7 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 avril 2020
    Genial. Tout simplement.
    J'avoue m'y être un peu perdu au début de cette nouvelle saison. L'intrigue me semblait un peu "hors contexte". Mais c'est dans les derniers épisodes qu'elle revient au plein cœur de l'intrigue.
    Et que dire de Kad Mehrad. Brillantissime. Éblouissant. Bluffant.
    Pourvu qu'il y ait une saison 4!!!
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