Mon compte
    Baron Noir
    Critiques spectateurs
    Critiques presse
    Note moyenne
    4,0
    219 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Baron Noir ?

    28 critiques spectateurs

    5
    6 critiques
    4
    12 critiques
    3
    4 critiques
    2
    4 critiques
    1
    0 critique
    0
    2 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Caine78
    Caine78

    6 798 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 septembre 2020
    J'avais aimé la première saison, tout en tiquant sur certains aspects pas toujours crédibles. Cela a encore été le cas ici, mais de façon nettement moins régulière et appuyée. D'ailleurs, hormis un léger souci de diction touchant certains acteurs, ce second volet s'avère remarquable, évitant avec beaucoup d'intelligence la redite pour se plonger aussi bien dans les coulisses du pouvoir que des différentes oppositions, dressant un portrait souvent impitoyable de la « gauche » au pouvoir et de la situation politique actuelle. Ajoutant presque un nouvel arc narratif à chaque épisode tout en gardant un fil conducteur rigoureux, il y a toujours une grande excitation à savoir comment vont évoluer les enjeux, les situations, quelles intrigues et manigances vont apparaître, tout en gardant (quand même) un réel attrait pour cet univers qu'on ne peut s'empêcher de trouver fascinant, dont on aurait (presque) envie d'en faire partie. Toutes les composantes sont décrites avec justesse, précision, évidemment toutes inspirées de la politique actuelle sans jamais la singer, imaginant une sorte d' « univers parallèle » où tous ces dirigeants seraient chacun plus brillants, plus intelligents, plus fins stratèges que ceux dont ils s'inspirent ouvertement (notamment le personnage de Michel Vidal en réplique de Jean-Luc Mélenchon, sans oublier Amélie Dorendeu, « clone » d'Emmanuel Macron parfois presque jusqu'au vertige), les nouveaux venus apportant tous un regard pertinent sur les différentes lignes politiques, que ce soit Vidal, donc, Thorigny ou Chalon. C'est aussi dû à l'interprétation impeccable de chacun : Kad Merad prend encore de l'ampleur, mais on pourrait presque tous les citer : Anna Mouglalis, Pascal Elbé, François Morel, Astrid Whettnall, Hugo Becker... Peut-être y avait-il encore moyen d'améliorer la forme, mais le rythme soutenu, le montage, les dialogues suffisent pour louer cette entreprise souvent captivante, partie d'échecs géante où chacun pense avoir pris l'avantage sur l'autre jusqu'au coup suivant, jamais décisif, mais souvent capital : j'ai vécu cette seconde saison intensément, et au vu des futures pistes suggérées dans l'épisode final, j'avoue être très impatient. La suite, vite !
    shindu77
    shindu77

    95 abonnés 1 611 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mars 2020
    Globalement, cette saison 2 est bonne mais légèrement en dessous de la précédente.
    Les différents acteurs restent de qualité.
    C'est plus dans la réalisation que l'intensité diminue par moment.
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    416 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mars 2020
    Toujours écrite par Eric Benzekri et Jean-Baptiste Delafon, cette fiction dénonciatrice est exaltée par la caméra alerte et investigatrice de Ziad Doueiri, nous offrant un postulat engagé, plus vrai que nature où l’ego prime sur la démocratie. Sauf que jamais la fiction ne sera aussi cynique que la vérité.
    On regarde quoi ce soir ?
    On regarde quoi ce soir ?

    41 abonnés 868 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mars 2021
    Une saison centrée sur l'exercice du pouvoir par Dorendeu et les luttes internes : des lois votées pour faire plaisir aux copains et obtenir leur soutien, le refus d'utilisation du 49-3 comme une promesse de campagne handicapante. Rickwaert joue un rôle de fédérateur, en attendant mieux. Deux arrivées majeures : Vidal l'extrémiste de gauche et Thorigny le centriste lorgnant sur sa droite. Les dialogues sont toujours aussi efficaces : incisifs et saignants, percutants et ciselés. Beaucoup plus complexe que la saison précédente et demandant une forte concentration, on entre au cœur de l'Elysée : ses coups tactiques et médiatiques, ses machinations, ses magouilles, ses retournements de veste.
    C'est toujours autant intéressant et instructif (l'engagement fort de Cyril Balsan, les tergiversations entre centre et extrême gauche de Dorendeu, les coups de poker réfléchis par Rickwaert) mais bien moins prenant.
    A Mahut
    A Mahut

    8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 septembre 2020
    Le deuxième volume de la série politique de Canal étonne par son réalisme. Implosion du parti socialiste, montée en puissance de la gauche radicale, virage à droite de la présidente socialiste élue, débats sur l’utilisation de l’article 49-3, sur la laïcité etc… Tous les sujets qui ont animé la vie politique française des dix-huit derniers mois précédents la sortie de la série sont abordés dans cette politique-fiction.

    Pour lire la critique en entier : https://infosparisiennes.wordpress.com/2018/04/14/baron-noir-politique-fiction-plus-vraie-que-nature/
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 janvier 2018
    La saison un était très réussie, la seconde l'est tout autant, faisant preuve d'un réalisme et donc d'un cynisme aussi désespérant pour l'électeur que jouissif pour le spectateur qui suit avec un plaisir constant l'hallucinante galerie de personnages qui se débattent sous leurs yeux. Nulle trace parmi eux d'un leader charismatique... puisqu'il s'agit d'une série collant à l'actualité quand les Grands Hommes ont déserté depuis longtemps la place (les héros invoquent d'ailleurs régulièrement Blum ou Jaurés....et cherchent l'inspiration dans des vidéos, très anciennes, de Mitterand). Les auteurs ont même, grâce leur en soit rendue, éviter le poncif consistant à doter la première femme présidente d'une quelconque supériorité sur ses concurrents masculins. Médiocre jusqu'au bout des ongles, dépourvue de toute hauteur de vue, autoritariste sans autorité réelle, la présidente n'a aucune des qualités basiques requises pour ce poste et ne réfléchit pas une seconde au sens de son action, à supposer qu'elle en ait les moyens, action par ailleurs dépourvue de la moindre ligne de conduite hormis les incantations rituelles à "tout changer" et à "faire barrage au front". spoiler: Elle remporte d'ailleurs l'élection grâce à une grande tirade "droit dans les yeux" lors du débat de l'entre deux tours, tirade dans laquelle elle exploite un thème qui lui faisait horreur la veille.
    Et aucun de ses concurrents ne fait mieux, ou presque. spoiler: Son futur allié centriste défend, la larme à l'oeil, son opposition à l'euthanasie suite à une rencontre fortuite avec une vieille femme...avant de conseiller à la présidente de faire de la répression aux adversaires de cette loi la pièce angulaire de sa nouvelle séquence d'action, tandis que le baron noir utilise la laïcité comme créneau pour mettre bas un adversaire avant de renoncer totalement à ce combat quand il s'avère périlleux pour une de ses alliances.
    Sans aucune conviction profonde, sans la moindre réflexion politique au sens noble du terme ni la moindre dose d'autocritique spoiler: (les personnages se demandent en permanence comment lutter contre les accusations d'UMPS proférées par les extrêmes tout en les accréditant parfaitement dans leurs actes)
    les "héros" de Baron noir n'ont pas l'ombre d'une qualité ou d'une vertu qui les élèveraient, n'utilisant leur énergie qu'à se combattre pour occuper un poste ou s'y maintenir. Seul Vidal (la copie de Mélenchon) a, sans doute, une petite dose de sincérité mais qui reste purement théorique, sa rigidité et son ego l'empêchant de comprendre quoi que ce soit à la société actuelle. Dans ce contexte, le véritable exploit des scénaristes est d'avoir réussi à rendre profondément attachant le fameux Baron Noir. Non à cause de son action politique, aussi lamentable que celle de ses collègues, mais du fait de la formidable force qui lui permet de se relever quoi qu'il arrive pour continuer un combat aussi féroce que dérisoire. Le Baron Noir, formidablement incarné par Kad, est un Don Quichotte qui s'ignore, enfermé dans ses mensonges et que la vérité tuerait probablement. Quand tous les autres sont haïssables "sans circonstance atténuante" , lui attire sinon la sympathie, du moins une profonde compassion. Cette série n'est, à mon sens, pas une "série politique" dans la mesure où elle évite soigneusement de nous montrer les vrais décideurs (ni la commission européenne, ni les puissances financières, industrielles ou médiatiques n'apparaissent...) , préservant la fiction d'un pouvoir indépendant de toute pression. Mais c'est une formidable série sur le personnel politique ce qui est déjà beaucoup.(c'est d'ailleurs à la formidable série anglaise The Office sur les péripéties de l'équipe dirigeante d'une petite PME - mélange d'absurdité, de mesquinerie et de bêtise crasse - que Baron Noir fait irrémédiablement penser. Et ce n'est sans doute pas fortuit...).
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 355 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 avril 2018
    « Baron noir », pour moi, c’était la grosse claque de l’an dernier. Je ne l’espérais pas et pourtant elle s’est posée là comme une remarquable série explorant habilement les arcanes du pouvoir. Forcément, j’attendais cette saison 2 avec excitation et anxiété. J’espérais que cette saison 2 saurait ne pas souiller le travail jusqu’alors accompli. Et bien autant vous le dire tout de suite : moi je trouve que le contrat a été pleinement et dument rempli. J’avoue même qu’une fois de plus, cette saison a su me surprendre. Et parmi ces surprises là, ma plus grande satisfaction, ça a clairement été de constater comment cette série avait su marier fiction et analyse de la réalité. Parce qu’au fond, pour moi, il aurait été là le grand piège. Vouloir coller absolument à la réalité, coûte que coûte. Ne se poser que comme un décalque de la situation actuelle où il suffirait de changer les noms des personnages fictifs par des personnages réels pour comprendre au fond qui était qui. Là, « Baron noir » explore sa propre voie avec ses propres personnages, tout en n’ignorant pas la réalité politique actuelle. La saison 2 a été tournée pendant l’élection présidentielle 2017 est ça se sent. Toutes l’actualité est là : le PS qui explose en faveur d’une recomposition de l’échiquier politique. L’émergence d’une nouvelle gauche. La question du Front national qui est posée comme un épouvantail à chaque élection et recomposition… Néanmoins, les problématiques posées par la série sont différentes que la réalité. Mieux, je trouve que les personnalités politiques qu’elle présente sont plus intéressantes que les personnalités politiques de notre paysage politique réel. Vidal est un bien meilleur Mélenchon que Mélenchon lui-même. Plus subtil. Plus séducteur. Chalon est lui aussi une bien meilleure Marine Le Pen que l’originale. Plus habile. Plus ambigu et plus séducteur dans ses positionnements. Et je pourrais d’ailleurs dire la même chose pour ce qui est des débats abordés par la série. La question de la gauche rouge-brun était notamment une question très audacieuse à aborder et elle l’est avec une rare intelligence. Même chose pour ce qui est de l’opposition entre ces deux visions de la politique avec d’un côté le schéma classique gauche/droite et de l’autre cette nouvelle vision dite des « trois blocs ». En tout cas, si tout cela marche, c’est parce que – certes – c’est pertinent, mais c’est aussi parce que ça a de la chair. Les personnages sont efficaces et les enjeux personnels clipsent bien avec les enjeux politiques. Et si tout cela marche, c’est aussi parce qu’il y a de la forme. Certes, plastiquement cette saison 2 est plus nonchalante que la précédente, néanmoins en termes de rythme et d’écriture, ça reste très habile ; totalement échevelé ; sachant bien mêler politique de l’instantanéité et enjeux à longs termes. Alors certes, tout n’est pas parfait non plus (la question terroriste fait un peu plus artificielle dans son traitement), mais globalement il y a une audace et une pertinence dans cette série que je ne peux que louer. Donc oui, j’ai adoré cette saison 2. Et oui – encore une fois – j’ai hâte de voir débarquer la saison 3… Bon après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    Vinz1
    Vinz1

    186 abonnés 2 449 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2018
    C'est toujours aussi bon, même s'il faut être bien concentré sur les manœuvres politiques des uns, les trahisons ou les alliances des autres, on sent que les réalisateurs ont parfaitement travaillé leur sujet et sans doute bénéficié de conseils éclairés voire d’informations sur ce qui se passe en coulisses. Kad Merad est toujours aussi incroyable en politicard gauchiste et magouilleur qui a tout de même un idéal mais le reste du casting est tout aussi bon : un véritable panier de crabes et de requins aux dents longues ! Mention spéciale également à Anna Mouglalis incarnant Amélie Dorendeu la Présidente venue au pouvoir on ne sait comment et qui s’affirmera tout au long de la saison jusqu’à un final savoureux…
    elamx
    elamx

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 janvier 2018
    Cette saison 2 est un tour de force de scénariste: écrite en 2016-début 2017, tourné en plein campagne présidentielle, elle anticipe bon nombre de changements survenus dans le monde politique durant cette année 2017 ! Un scénario nerveux, des acteurs tous au top, la série de l'année !
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 200 abonnés 4 185 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 février 2018
    Philippe Rickwaert (Kad Merad) a payé au prix fort l'élection de Francis Laugier (Niels Arestrup) à la Présidence de la République son compagnon de route du parti socialiste. Après bien des péripéties qui ont contribué à faire élire Amélie Dorendeu (Anna Mouglalis) l'ancienne conseillère de Francis Laugier démissionnaire pour utilisation de fonds publics à des fins personnelles, le Baron noir se retrouve en procès puis en détention. La saison 2 débute à la sortie de prison de Philippe Rickwaert devenu inéligible. Si la saison 1 puisait largement dans l'actualité nationale, sa suite fait clairement d'Amélie Dorendeu une Emmanuel Macron au féminin. Le paysage politique recomposé issu à la présidentielle de 2017 est transposé avec Pascal Elbé dans la peau de François Bayrou imaginé Premier Ministre, François Morel en lieu et place de Jean-Luc Mélenchon et Patrick Mille en leader d'extrême droite. La droite de gouvernement est absente et le Parti Socialiste semble avoir trouvé en Philippe Rickwaert le combattant qui lui fait actuellement cruellement défaut. Quant à l'ancien Président François Hollande figuré par Niels Arestrup dans la saison 1, les scénaristes le font mourir sans que celui-ci n'apparaisse jamais à l'écran. Autant dire que l'ancien monde est définitivement enterré. Seul Philippe Rickwaert sorte de Terminator ancienne génération comme l'était Arnold Schwarzenegger dans le second volet de la mythique saga de Paul Verhoeven, croit encore à la bipolarisation de la vie politique française comme seul aboutissement viable de la Vème République. Pour lui rien en dehors de l'affrontement gauche/droite ne vaut et surtout pas les trois blocs répartis autour d'un îlot central où se rejoindraient les partisans du consensus mou. La partie semble donc impossible à jouer ? C'est oublier la "force qui va" incarnée par Philippe Rickwaert qui connait tous les rouages de la politique mais aussi les hommes qui la composent. On le croit mort ? Il renait de ses cendres au moindre espace qui lui est offert. Tour à tour enjôleur, brutal, patelin, taiseux, Rickwaert tel un alien à bord du Nostromo, peut prendre toutes les apparences. A lui seul, il symbolise l'affrontement permanent entre grandeur et bassesse qui mine l'action publique. C'est lui seul qui désormais anime la série. Et Philippe Rickwaert c'est Kad Merad comme lui parti de rien dans les années 1990 avec son copain Olivier Baroux, écumant les radios libres (Oüi FM) et les chaines thématiques (Comédie !) jusqu'aux petits rôles dans le cinéma comique français pour enfin devenir depuis les années 2010, un de nos plus grands acteurs. La fin de la saison nous laisse à penser que Philippe Rickwaert n'a plus qu'à briguer la prochaine Présidentielle pour assouvir sa soif de pouvoir. Le bougre est capable d'y parvenir !
    stallonefan62
    stallonefan62

    298 abonnés 2 574 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 février 2018
    2ème saison qui repose principalement sur une interprétation sans faille avec un Kad Merad bluffant en manipulateur !! Les épisodes sont rythmés, vivants mais il n'est pas évident de tout suivre à cause de séquences et rebondissements parfois complexe
    ptitmayo
    ptitmayo

    37 abonnés 969 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 février 2018
    Baron Noir revient avec 2 premiers épisodes bien différents mais passionnants, denses et bien écrits (certains dialogues sont mémorables).

    Le premier se focalise sur la présidentielle et multiplie les références à celle de 2017 spoiler: (les 4% de Dupont-Aignan, le FN très haut, le candidat de la droite détruit, l'islam au coeur des débats)
    tout en montrant les évolutions politiques modernes spoiler: (le fameux ni-ni, les réseaux sociaux et leur parodie, la recherche Google qui aboutit à des trucs délirants, les partis classiques en décomposition)
    . L'ensemble sert d'écrin au grand stratège Philippe, sorti de prison et en pleine forme spoiler: (il se prend pour Jeanne d'Arc)
    , qui revient dans le jeu et s'oppose au climat actuel (rassemblement avec le centre). J'ai beaucoup aimé les répliques acerbes déguisées sur Mélenchon spoiler: (et son programme délirant)
    , tout le petit jeu pour anticiper les législatives spoiler: (refuser le soutien de la droite aux présidentielles pour s'attirer l'extrême gauche)
    et aussi la grande marotte de l'union des gauches et de la première femme présidente.

    L'épisode 2 se distingue du premier car il traite à la fois la composition ministérielle délicate et les projets futurs de Philippe. Du côté de la présidente, le jonglage entre droite, centre et extrême gauche est bien mis en avant, avec au milieu une galerie de personnages en plein dilemme entre leurs ambitions et leur idéologie. Les idées spoiler: des candidats de la société civile et de l'éviction des dinosaures de l'Assemblée
    sont très conformes au débat actuel et font grandement référence à Macron.
    Concernant Philippe, son retour à Dunkerque est touchant spoiler: (son discours à la permanence sur les sacrifices)
    , jouissif spoiler: (dans sa façon d'embobiner l'actuel candidat PS à Dunkerque, ses répliques méchantes, son sens de la stratégie)
    et maîtrisé spoiler: (l'article dans Libé, l'allusion claire à tous les politiques qui ont fait leur retour sans soucis après avoir pourtant été condamnés ou discrédités)
    .
    Enfin, spoiler: le rapprochement final avec la présidente
    promet pas mal d'excellentes choses, entre hypocrisie, amour et coups bas. Kad Merad est parfait, Anna Mouglalis aussi.

    L'épisode 3 est excellent dans sa capacité à gérer les législatives, tout en usant de détails modernes spoiler: (le fameux ni-ni, les réseaux sociaux et leur parodie, la recherche Google qui aboutit à des trucs délirants, les partis classiques en décomposition) 0
    et de thématiques récentes spoiler: (le fameux ni-ni, les réseaux sociaux et leur parodie, la recherche Google qui aboutit à des trucs délirants, les partis classiques en décomposition) 1
    . Surtout, la série montre les divergences entre les membres d'un même parti spoiler: (le fameux ni-ni, les réseaux sociaux et leur parodie, la recherche Google qui aboutit à des trucs délirants, les partis classiques en décomposition) 2
    et l'opposition entre l'engagement local et les ambitions nationales spoiler: (le fameux ni-ni, les réseaux sociaux et leur parodie, la recherche Google qui aboutit à des trucs délirants, les partis classiques en décomposition) 3
    , tout en narrant les procédés politiques douteux spoiler: (le fameux ni-ni, les réseaux sociaux et leur parodie, la recherche Google qui aboutit à des trucs délirants, les partis classiques en décomposition) 4
    . Les différents twists sont très bien gérés, car chaque pièce du puzzle est utilisée au bon moment.

    Pour l'épisode 4, on rentre dans tout autre chose, à savoir un focus sur Philippe et ses difficultés, et la présidente confrontée à des problèmes plus sérieux et délicats que les guéguerres internes. À propos de la présidente, la série colle à l'actualité, en traitant la menace Daesh spoiler: (le fameux ni-ni, les réseaux sociaux et leur parodie, la recherche Google qui aboutit à des trucs délirants, les partis classiques en décomposition) 5
    et en faisant référence à des événements de notre histoire politique spoiler: (le fameux ni-ni, les réseaux sociaux et leur parodie, la recherche Google qui aboutit à des trucs délirants, les partis classiques en décomposition) 6
    . Je trouve qu'Anna Mouglalis a beaucoup de charisme en présidente et que la réalisation alternativement aérienne, dynamique et intimiste rend bien compte de l'urgence de la décision et de la difficulté de devoir l'assumer.
    Concernant Philippe, tout part en sucette, spoiler: (le fameux ni-ni, les réseaux sociaux et leur parodie, la recherche Google qui aboutit à des trucs délirants, les partis classiques en décomposition) 7
    . Mon seul regret à ce niveau est l'abus de dialogues philosophico-politiques théoriques, un peu lourds à la longue.

    L'épisode 5 délivre une peinture très réaliste des basculement politiques opérés lors de la dernière présidentielle. Baron Noir a tout compris du nouvel échiquier politique à trois branches spoiler: (le fameux ni-ni, les réseaux sociaux et leur parodie, la recherche Google qui aboutit à des trucs délirants, les partis classiques en décomposition) 8
    et montre bien les manigances de chacun pour sortir du lot spoiler: (le fameux ni-ni, les réseaux sociaux et leur parodie, la recherche Google qui aboutit à des trucs délirants, les partis classiques en décomposition) 9
    . Au-delà de cela, le scénario évoque très bien la question religieuse, spoiler: (il se prend pour Jeanne d'Arc) 0
    . Ce climat dangereusement haineux et asphyxié par la religion qui veut gouverner se ressent parfaitement et fait malheureusement écho avec la réalité.

    Après un épisode 5 basé principalement sur le côté structurel de la politique, l'épisode 6 aborde le fond idéologique avec brio. spoiler: (il se prend pour Jeanne d'Arc) 1
    À travers cela, le scénario parle intelligemment de la difficulté pour un politique d'effacer une bévue de communication, évoque le climat actuel ultra sensible et fait référence à des événements récents spoiler: (il se prend pour Jeanne d'Arc) 2
    .
    Pour le reste, Philippe est particulièrement intéressant, spoiler: (il se prend pour Jeanne d'Arc) 3
    . Le script donne à Kad Merad de très bons dialogues percutants spoiler: (il se prend pour Jeanne d'Arc) 4
    Je suis un peu plus sceptique sur le rôle de Salomé, sous-utilisée.

    L'épisode 7 se montre extrêmement passionnant dans les différentes tentatives et ruses pour reconstruire l'échiquier politique. spoiler: (il se prend pour Jeanne d'Arc) 5

    Concernant l'épisode 8, on rassemble ce qui a fait toute la saison: spoiler: (il se prend pour Jeanne d'Arc) 6

    La seule chose qui m'a dérangé dans cet épisode, spoiler: (il se prend pour Jeanne d'Arc) 7


    Bilan: j'ai trouvé cette saison encore meilleure que la première, sûrement car elle retrace à fond un événement majeur de notre vie politique en 2017, alors que la saison 1 ne s'appuyait pas sur cela.
    david c
    david c

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 janvier 2018
    Fantastique Kad Merad. Fantastiques dialogues. Fantastique scénario. Une série qui fait du bien au cerveau.
    Fred C.
    Fred C.

    1 abonné 11 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 janvier 2018
    Lourd, répétitif, surjoué, pauvre, inesthétique. Comme si le net n’avait pas déjà tout étalé sur les coulisses du pouvoir depuis des années! Et qui s’interesse encore aux bobos de Solférino (toujours en vente)?
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    300 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 mars 2018
    Un tout petit cran en dessous de la première saison à mon sens, "Baron noir" reste néanmoins une série de haute volée. Le personnage du baron noir s'efface un peu plus au profit des autres personnages plus secondaires, ce qui explique peut-être pour moi le léger bémol par rapport à la saison précédente. Les deux derniers épisodes ne sont toutefois pas décevants du tout, et la saison se termine sur un final haletant.
    Back to Top