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    Baron Noir
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    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 188 abonnés 5 196 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 mars 2020
    Captivant et prenant mais en même temps déprimant sur la réalité du pouvoir caché au commun des mortels.
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    416 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mars 2020
    Le début de Baron Noir offrait un feuilleton intense tendant vers la série bouclée où à chaque épisode, une entrave politico-judiciaire se trouve résolue et toujours conclue par le terrifiant gimmick musical caractéristique. Les derniers épisodes quant à eux perdent ce schéma et le réalisateur Ziad Doueiri nous embarque au plus près de l’inévitable descente aux enfers dont aucun ne sortira indemne.
    On regarde quoi ce soir ?
    On regarde quoi ce soir ?

    41 abonnés 868 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 mars 2021
    Calculs politiques, coups bas, trahisons, tension extrême, absence de vie de famille, Baron Noir a le mérite d'être ultra réaliste sur le monde politique.
    Des dialogues ciselés et percutants ponctuent les épisodes. On s'y croit vraiment et on ne doute point que cela se déroule réellement ainsi. La politique n'est finalement rien de plus qu'une mafia : le second rêve d'être premier et est prêt à tout pour cela, quitte à mentir, trahir et écraser. Les cartes sont constamment redistribuées.
    Kad Merad est impressionnant en loup politique ! Il est tant fort qu'inquiet, bourré d'assurance que les traits tirés. Les autres acteurs ne sont pas en reste, ils se glissent à merveille dans le costume du politique : Philippe Résimont (Daniel Kalhenberg), Anna Mouglalis (Amélie Dorendeu), Hugo Becker (Cyril Balsan), Astrid Whettnall (Véronique Bosso), Niels Arestrup (Francis Laugier), Erika Sainte (Fanny Alvergne), Alain Bouzigues (François Boudard), Michel Voïta (Jean-Marc Auzanet), Eric Caruso (Laurent Mirmont).
    Les prises de vue sont folles et la mise en scène ultra maîtrisée : c'est filmé à l'américaine et c'est ultra appréciable, cela en jette. La réalisation est vivante, punchy. La BO, tout en sévérité et suspens, est top. Dès l'épisode 1 le suspens est présent et intense, c'est rare ! Le fait que chaque situation marquante soit commentée façon BFM TV est aussi vecteur de réalisme et de modernité. C'est hyper réaliste : les unes de journaux, les passes d'armes, les discours, les interviews…
    Plus que jamais, les ennemis d'hier deviennent les amis d'aujourd'hui…
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 355 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 juillet 2016
    Ah la politique… Sujet ô combien passionnant, mais pourtant sujet tellement casse-gueule à traiter... On ne va pas se le cacher, parler de politique, même sur écran, c’est encore pire que de parler de religion ou de sexe : les tabous et les pressions sont légion ; la peur de la polémique terrifie les producteurs ; et parfois c’est même carrément l’ignorance totale ou partielle du sujet traité qui saborde le contenu. Ainsi, bien que le monde sériel connaisse actuellement un remarquable âge d’or qui l’amène à repousser sans cesse les limites de l’audace et de la profondeur narrative, j’avoue que j’accueille toujours avec pas mal de méfiance un projet qui entend aborder de front la politique. Après tout, parmi les rares projets qui ont émergé jusqu’à présent, peu m’ont pleinement convaincu jusqu’à présent. Soit ils m’ont totalement laissé sur la touche à cause de leur aseptisation et de leur angélisme (« West Wing ») ; soit ils m’ont fait connaître d’atroce montagnes russes à cause d’une inégale capacité à traiter ses sujets (« House of Cards »). Au final, avant de voir ce « Baron noir », seul « Borgen » était parvenu à me satisfaire, et cela malgré l’inconstance de sa démarche et les quelques errances de sa forme. Et franchement, avant de me plonger dans cette nouvelle tentative de thriller politique, je ne pensais clairement pas que Canal+ avait la maturité et l’audace nécessaires pour remettre cette situation en cause. Et pourtant… Je ne vous le cache pas : pour moi, « Baron noir », ça a été une énorme claque. Sur tous les secteurs, la série m’a totalement bluffé. Audace : check. Pertinence du propos : check. Connaissance du milieu : check. Identité et raffinement formel : check. Pour être honnête : « Baron noir » a même totalement dépassé mes espérances. Et pourtant, c’est peu dire que ce n’était pas gagné. Parler de politique française, parler du Nord, parler du militantisme local comme des tensions de palais, avec moi, c’était prendre un très gros risque. Pour avoir personnellement un peu roulé ma bosse dans ces milieux là, je peux vous dire que la moindre faiblesse du scénario sur de telles questions m’auraient forcément sauté aux yeux et flingué mon immersion dans l’intrigue. Et pourtant niet, nada. Il faut dire que le scénariste à la tête du projet. Eric Benzekri, est un ancien du PS. Lui aussi il a roulé sa bosse, et pas auprès de n’importe qui… Le gars a passé des années aux côtés de Jean-Luc Mélenchon au temps où celui-ci était encore dans le parti à la rose, mais aussi il a côtoyé de très près Julien Dray, celui que la presse avait justement baptisé le « baron noir » quand celui-ci avait cherché à retourner la jeunesse contre un gouvernement de son propre camp. Du coup, oui c’est documenté, oui c’est sensé, et non ce n’est pas lisse. Et rien que pour ça, mais que c’est bon ! ENFIN on parle de politique dans une série. De vraie politique. D’idéologie politique. De culture politique. D’enjeux politiques. D’histoire politique… Pas seulement de structures et de mécaniques comme c’est le cas dans « House of Cards »… Là on sent durant toute la saison à quel point le PS est connu de l’intérieur : ses composantes, ses ambivalences, ses tensions entre réseaux d’énarques parisiens et barons à la tête de fiefs locaux. Chaque épisode foisonne de situations ou de phrases cultes riches d’enseignement pour mieux comprendre la bête de l’intérieur. Mais la cerise sur le gâteau – que dis-je : la plantation entière de cerisiers ! – c’est qu’en plus de ça, la série est formellement belle. Plus que ça, elle est aboutie. Qu’il s’agisse aussi bien de la plastique, du cadrage, que de la musique, tout fait corps. Rien n’est de trop. Tout est mesuré. L’écriture évite à merveille l’écueil du didactisme pour en plus se targuer d’un fin cisèlement capable de soutenir un rythme hallucinant sur huit épisodes. Alors après, certes, j’avoue que le dernier épisode me dérange un peu de par sa conclusion presque moraliste ( spoiler: au final le méchant politicien qui a fraudé est rattrapé par le système et en paye les pots cassés : ça, pour le coup, ce n’est pas très crédible au regard de la réalité de l’Histoire récente
    .) mais il ne remet pas en cause toutes les qualités citées précédemment. Ah ça non ! Je ne reviens pas là-dessus : « Baron noir » est une incroyable surprise. C’est le chef d’œuvre de Canal+ ; c’est la série de sa consécration. La première production de la chaine cryptée qui peut regarder les productions anglaises et américaines dans les yeux… et, concernant le domaine de la politique, en se permettant même de baisser la tête. Chapeau donc et bravo. Vivement la saison 2…
    MrKast
    MrKast

    3 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 avril 2024
    Je me suis accroché mais au 6ème épisode j'ai craqué. Rien ne paraît crédible dans le scénario du coup les acteurs rament, déçu car j'apprécie Kad Merad et Nils Arestrup.
    matthieud
    matthieud

    2 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 août 2021
    Le Baron Noir est une sorte de House of Cards avec moins de moyens, des acteurs qui déjouent (Kad Merad s'agite beaucoup mais n'a pas beaucoup de variations dans son jeu, Niels Arestrup parait fatigué et semble forcer son jeu) et une intrigue assez simpliste. Surtout, c'est comme House of Cards une série frustrante où l'on voit un homme cynique, et donc que l'on se plait à détester, faire tout pour accéder au pouvoir, et qui finit forcément par y arriver. Pourquoi ne pas changer un peu de registre et montrer des politiques qui veulent faire (un tant soit peu) le bien ? Canal produit aussi "Les sauvages" qui à ce titre est beaucoup plus rafraichissante.
    Camille Martin
    Camille Martin

    2 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 janvier 2022
    Je ne m'attendais pas à ça, je pensais à quelque chose de plus élaboré, de plus soigné.
    Grosse déception, j'ai tenu 4 épisodes, difficilement d'ailleurs.
    Déjà, en dehors de K Merad et de N Arestrup, les acteurs n'articulent pas et avalent un mot sur deux. Rien compris à ce qu'ils baragouinent !! Ça parle d'untel ou untel, on ne sait pas du tout de qui il s'agit d'autant plus que le nom est mal prononcé.
    Ensuite, la musique d'ascenseur est bien gonflante, quant à l'omniprésence des téléphones portables qui font désormais partie intégrante du scenario de certaines (mauvaises) séries, bien gonflant aussi.
    Pas mal de scènes relèvent du remplissage et sont vite ennuyeuses, je ne parle pas des incohérences ni de l'accumulation de rebondissements contrefaits à 2 balles...

    Bref, j'ai cru me trouver devant Un si grand soleil ou Plus belle la vie !
    Arnaud R
    Arnaud R

    91 abonnés 826 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2017
    Une première saison qui pose des personnages très forts et un duo Kad Merad - Niels Arestrup exceptionnel. Avec des intrigues relativement à échelle humaine la série sait se rendre passionnante et rythmée avec un cliffhanger final qui donne envie de voir la suite.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 200 abonnés 4 185 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2018
    La lutte pour le pouvoir au sein des démocraties occidentales constitue actuellement un terreau fertile pour les créateurs de séries ("Borgen", "House of Cards",...). Le grand show qu'est devenue depuis quinze la vie politique française dont les coulisses sont relatées en continu par les chaines d'info et les magazines people ne pouvait manquer d'être croqué sur le petit écran. C'est le cinéma qui s'est en premier lieu saisi du phénomène avec des films aussi divers que "La conquête" (Xavier Durringer en 2011), "L'exercice de l'état" (Pierre Schoeller en 2011) ou "Quai d'Orsay" (Bertrand Tavernier en 2013). L'heure était donc venue pour une série télévisée de poids. Rien de mieux que Niels Arestrup à la stature enfin reconnue pour incarner un président en exercice. De ce côté-là point de surprise. Mais imaginer Kad Merad en politicien teigneux et enjôleur, prêt à tout pour se venger de son mentor quand celui-ci l'oublie sur les marches du pouvoir qu'ils ont gravies ensemble, il fallait oser. C'est le pari qu'on tenté et réussi Eric Benzekri et Jean-Baptiste Delafon. L'acteur quasiment omniprésent à l'écran tout au long des huit épisodes de la série est proprement prodigieux à la manière d'un Bourvil ou d'un Michel Serrault quand ils passaient de leurs emplois habituels de bouffons à leurs grands rôles dramatiques qui sont restés gravés dans les mémoires ("Le miroir à deux face", "Le cercle rouge", "Garde à vue", "Les fantômes du chapelier", "On ne meurt que deux fois"). Sûr qu'après ce rôle, l'horizon de Kad Merad va s'élargir. Le scénario qui surfe habilement sur l'actualité la plus récente, faisant d'Arestrup un savant mélange entre le charisme de François Mitterrand et l'absence de convictions de François Hollande, nous décrit un milieu vivant en vase clos où tout est mis au service des ambitions personnelles et des vengeances froides à assouvir. Les plus importantes décisions paraissent quelques fois prises en fonction d'intérêts plus mineurs pour ne pas dire dérisoires quand il s'agit de sauver sa réputation salie par les affaires. Philippe Rickwaert (Kad Merad), fidèle lieutenant est sans arrêt à la manœuvre pour colmater les brèches, devant en plus lutter contre le système qui admet mal son ascension alors qu'il n'est pas issu de l'immuable sérail de l'énarchie. Bien sûr on connait tout cela, terreau de l'abstention qui monte et l'on se dit qu'il faut vraiment être masochiste pour prendre plaisir à ce qui souvent nous dégoûte. Mais l'homme est ainsi fait qu'il n'aime rien tant à l'instant présent que ce qu'il a autrefois honni et inversement. C'est sur ce paradoxe humain que le monde politique base sa survie. Pour combien de temps encore ? A noter la présence envoûtante d'Anna Mouglalis dont la voix grave et légèrement enrouée distille un charme auquel le spectateur comme le héros ont du mal à résister. Une excellente série dont une deuxième saison aussi bien écrite serait bienvenue.
    stallonefan62
    stallonefan62

    298 abonnés 2 574 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 février 2018
    très bonne série politique !! on ne s'ennuie pas, c'est très rythmés, prenant ... la réalisation est très bonne, énergique avec une BO excellente !!! Entre trahison, complots, coup bas, revirements, on prend un malin a plaisir à suivre tous les protagonistes . le casting est vraiment bon avec Neils Arestrup très convaincant en président et Kad Merad livrant une prestation remarquable
    Vinz1
    Vinz1

    186 abonnés 2 449 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 février 2018
    Excellente série sur les arcanes et les coups-bas de la politique française avec de formidables acteurs (Kad Merad en tête) et un très bon scénario. C'est bien simple, on ne décroche pas une seule seconde, vivement la suite !
    LALALALALERE
    LALALALALERE

    18 abonnés 195 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 janvier 2018
    Réalisation ratée (Ziad Douairi ne sait pas faire du cinéma), image dégueulasse, intrigue invraisemblable, décors limites, et voir Kad Merad essayer de pleurer prête plutôt à rire. A fuir absolument.
    Xavier R.
    Xavier R.

    12 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 février 2016
    Je trouve la série très réussite quelque longueur par moment mais dans l ensemble ç est réussi et ça donne une vision réaliste et actuel du monde de la politique française. La série n est pas du niveau de house of card mais pour une série française ç est du bon !!!
    Caine78
    Caine78

    6 798 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mai 2017
    Pas mal de découvrir ce « Baron Noir » en pleine élection présidentielle : moi qui ne regarde quasiment jamais de séries françaises, la pertinence de celle-ci n'en est que plus grande. Plutôt bien faite, pas mal rythmée et manifestement documentée, cette première saison peut compter sur des personnages complexes et intéressants, dont l'évolution et les relations les uns aux autres évoluent assez subtilement, entre jeux de dupes, manipulations et défiance, où l'on sent souvent une grande violence intérieure. De plus, si l'interprétation d'ensemble est à la hauteur (petite mention pour Astrid Whettnall), Niels Arestrup en impose évidemment, mais Kad Merad s'en sort aussi très honorablement dans un contre-emploi total. Ce qui m'a surtout gêné, et même si cela devrait être plutôt un compliment : cette série est « trop » intelligente. Je m'explique : ça va à toute allure, si bien qu'on a parfois beaucoup de mal à comprendre le pourquoi du comment et les motivations des uns et des autres pour prendre telle ou telle décision. Si bien que si l'on aime la politique sans être directement impliqué dans le milieu, je crains qu'à plusieurs reprises le scénario soit fort confus, ce qui gêne notre capacité d'implication et d'immersion dans l'œuvre. Enfin, alors qu'une des grandes forces de la série était la capacité à voir son héros rebondir et s'adapter à toutes les situations, aussi complexes et intenables soient-elles, ce spoiler: tournant « moral » avec prise de conscience m'a paru bien peu cohérent avec le reste
    , les scénaristes semblant à mon sens pousser par moments le bouchon un peu loin spoiler: (la démission du président de la République : mouais)
    . Des faiblesses, donc : je n'ai été ni aussi sensible, ni aussi fasciné que je ne l'aurais imaginé, et ce alors que sur le papier j'avais tout pour me régaler. Mais « Baron Noir » a de la personnalité, est capable de nous montrer à quel point un homme seul peut parfois bousculer le pouvoir en place, les luttes hallucinantes pouvant avoir lieu au sein d'un même parti, ainsi que de nombreux aspects de la politique jamais abordées et pourtant essentiels, les allers-retours entre Élysée et réalité du « terrain » permettant une intéressante vision d'ensemble. Pas le coup de cœur attendu, mais une série valant clairement le détour.
    Antoine H
    Antoine H

    34 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juillet 2019
    Une série haletante.
    Des personnages caricaturaux, juste comme il faut.
    Et voilà pour arriver à 100 caractères.
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