Hé bien, j'ai franchement apprécié, après avoir pourtant commencé à regarder la série un peu à reculons, en fan de DBZ qui avais eu de mauvais retours, ou disons, globalement mitigés. Ce fut un tort car, une fois acceptée l'idée que les nouvelles transformations étaient somme toute logiques pour des saiyans, on retrouve l'esprit DBZ, voire même DB.
Les pauses, enfin, les temps d'attente entre chaque période de combat, sont divertissantes, amusantes et même rafraîchissantes, et donc bienvenues, alors qu'elles avaient parfois un goût de superficiel dans DBZ, étant un peu subies avant les prochains combats, qui constituaient le principal intérêt de la série, il faut le reconnaître (et pourtant, je l'adore).
On les retrouve essentiellement pendant les deux premiers tiers de DBS, avec l'esprit DB, ensuite, c'est l'esprit DBZ qui prend le dessus avec le grand tournoi.
Si on peut regretter la disparition de certaines des voix de personnages secondaires et également signaler l'horreur qu'ils ont faite avec le vieux Kaioshin qui a la voix du grand-père de South Park et qui abuse des "m'voyez" du conseiller scolaire Mackey jusqu'à l'arc du tournoi du pouvoir, celles qui comptent vraiment sont là, ce qui permet de passer outre, et les intrigues permettent également de dépasser certaines erreurs telle Sangohan qui se transforme encore alors qu'il a normalement atteint sa forme ultime (que certains appellent la forme "mystic") grâce au vieux Kaioshin. Heureusement, pour ceux qui auront la patience d'attendre le dernier arc, cette erreur est corrigée.
Les musiques sont travaillées et accompagnent comme il faut les scènes selon leur aspect comique ou dramatique.
J'ai également apprécié le côté sentimental légèrement plus travaillé que dans DBZ dans les relations Vegeta-Bulma et Sangoku-Chichi. Chacun des membres des couples montre son attachement à l'autre, alors que dans la précédente série, ce point était quasiment inexistant.
A noter que la Toei a visiblement demandé aux scénaristes de plus forcer sur l'origine japonaise de la série, avec la présence de certaines postures (de respect, les courbettes) et attitudes (de politesse exagérée) des personnages propres à la société et aux productions du pays du soleil levant.
Egalement, ceux qui connaissent Stargate SG-1 reconnaîtrons la voix française du général Hammond qui présente et termine les épisodes. Jiren, l'un des combattants de la dernière intrigue de la série, bénéficie de la voix française de Jason Statham.
PS : les fans de DBZ qui ont déjà lu la bédé (gratuite et disponible sur internet) Dragon Ball Multiverse pourront se demander si Dragon Ball Super n'a pas eu étonnamment les mêmes idées que le scénariste Salagir (je pense très fort au tournoi entre les univers, qui a la même récompense, ou notamment au bras prolongé avec de l'énergie en forme d'épée...).