Avis Stranger Things S4

Honnêtement cette saison 4 avec la première partie est la meilleure saison de Stranger Things!
On prend plaisir à replonger dans cette univers et cette époque si bien retranscrite. Plus mature, plus horrifique que jamais, plus détaillé.. un vrai kiff !!

Super début de saison les épisodes de 1 h 15 c'est un régale, la 3 était moins cool mais celle là
prend un nouveau tournant avec plus d'horreur que d'humour et le montage et la réalisation est super !!!!!!

Plutôt intéressant avec de vraies bonnes révélations. Mais si j'aime quand les épisodes durent longtemps, je ne vois pas l'intérêt de les faires si long pour nous imposer d'interminables mièvreries ! Certes c'est une série avec des ados mais les passages bisounours m'ennuient profondément.

Est-il étonnant de voir que la série coqueluche de Netflix est devenu l'homologue télé du gros blockbuster contemporain ? À rebrousse-poil d'un post-modernisme qui fait le bilan du passé pour aller de l'avant, Stranger Things a fait le choix de stagner dans un cocon nostalgique relevant plus du fantasme de ce qui fut que de ce qui a réellement été.

La première saison trouvait son identité entre les renvois et l'élaboration de sa mythologie. La seconde surfait sur la vague, sans être aussi maîtrisée mais en conservant un énorme capital sympathie. Le vrai tournant à lieu avec la partie 3, négligeant le vrai cœur du récit (la relation Max/Billy) en le bloquant en périphérie d'un festival référentiel 80's mécanique et lourd. Le casting limitait la casse, pour certains les dégâts sont tout de même considérables (Hopper, Joyce). On se serait également passé de la peinture caricaturale réservée aux représentants Russes, qui nous fait dégringoler de l'hommage au pastiche.

Étonnamment, le schisme se situe-là, une partie des fans montrant des signes de lassitude quand une autre aime encore plus la direction empruntée. Un constat qui rappelle évidemment la situation des grosses licences ciné, dont l'élévation commerciale est proportionnelle à la régression artistique. Le quatrième chapitre conforte l'analyse de manière encore plus flagrante.

La direction artistique est à l'avenant, heureusement puisque chaque épisode a coûté 30 millions de dollars (un record). D'un autre côté, le scénario n'a jamais été aussi anémique. La séparation des personnages - artifice jadis idéal pour faire monter la sauce - devient le gros point faible, la majorité des segments étant minés par une écriture défectueuse. Les rares éléments qui suscitent l'intérêt (la difficile intégration de Eleven/Jane) se diluent inexorablement, à l'instar d'un fil rouge désordonné. Cette nouvelle fournée passe l'essentiel de son temps à le perdre à force de temporisations, reniements ou panne d'inspiration.

Plus encore que la saison 3, les frères Duffer poussent les archétypes et facilités un cran plus haut. Une grosse partie des personnages n'a plus que des miettes pour subsister. Millie Bobby Brown fait littéralement du surplace pendant les 3/4 des épisodes, réduite à un concours de pleurnicheries indigne de son talent. Ce qui gravite autour d'El va du remplissage stérile à la réécriture bêta en passant par l'incohérence manifeste. Chez Mike et sa clique, on est encore moins bien loti. La bande n'a tellement rien à faire que la narration la fait basculer du film qu'elle pourrait même être occultée de la narration sans grande conséquence. Jonathan est maintenu en pleine catatonie, et l'intégration d'un Argyle en caricature ultime de hippie est gênant au possible.

Le pire est cependant atteint lors de l'escapade russe, véritable désastre d'écriture dont presque chaque séquence suscite l'embarras voire l'irritation. Cette partie seule explose le compteur des aberrations, entre les interprètes en roue libre complète (Winona Ryder, Brett Gelman & Nikola Đuričko), les dialogues et rebondissements imbéciles. Seule consolation, la petite réhabilitation de Hopper après un passage à vide sur la précédente saison.

Le positif, on le situera du côté de Max, Eddie (seul apport constructif) et l'éternel duo en béton Steven/Dustin.
Leur pérégrinations ne vont pas sans quelques couacs (la milice à leurs trousses, les amourettes hors-sujet), la cavalcade est néanmoins agréable. C'est là qu'on situe les meilleurs moments de la saison (l'épisode 4, et le zénith de l'épisode 9). Une solide équipe pataugeant dans une grande mare.

C'est du divertissement, pour pas se prendre la tête il parait (refrain rabâché très souvent chez....les gros blockbusters). Arrivé au stade de regarder sans y accorder le moindre crédit et n'y prendre plus beaucoup de plaisir, la notion est-elle encore valide ? Divertissement, concept (très) hétérogène.
Incompréhension devant 9 chapitres aisément réductibles à 6 en éjectant pas mal de scories, de sous-intrigues vaines, de répétitions superflues et d'échanges sur-signifiants. L'excellence formelle (mise en scène inspirée, VFX de haute tenue) est un joli habillage, il ne fait cependant pas oublier le corps mutilé qu'il recouvre. La finalité ? Voir Stranger Things rejoindre le grand atlas super-héroïque, ponctué d'enjeux co(s)miques et de ritournelles passéistes. Ce que le long épilogue conforte, à mon grand regret. La promesse d'un carnage à venir n'est pas plus excitante que celle (non-tenue) chantée à tue-tête pendant cette quatrième saison. Je m'en tiendrai là, ça vaudra mieux pour la série et pour moi.

Cette saison est emplie de moments à couper le souffle on a constamment l'impression d'être face à des scènes dignes de final de série alors qu'on est qu'au milieu de celle-ci (épisode 4). Il est rare qu'une série s'embellisse encore à la 4 eme saison pour cela, chapeau aux acteurs et réalisateurs !

Autant les 3 premières saisons semblaient suivre une intrigue et le déroulement était prenant, autant cette 4e saison est nettement moins intéressante. On sent la re exploitation de la franchise paS très inspirée ... même si les acteurs font leur possible, le rythme est beaucoup moins bien géré, on n a plus l effet de surprise... on se demande où l on va ... et en même temps on s en fout tellement c est peu crédible en terme de scénario, d intérêt, de tension ... enfin bof quoi !!! Pas terrible...

magnifique je note rarement mais la c'est nécessaire, bon après il doit y avoir 100 caractères minimum et j ai pas envie de spoil

Autant j'ai adoré les 3 saisons précédentes que là je suis déçu et au bout de trois épisodes je n'arrive toujours pas à rentrer dans l'histoire. Des longueurs et des longueurs vraiment trop longues...

Avec une générosité incompressible, cette quatrième saison n'épargne pas les fans, dubitatifs face à une structure chargée et des séquences inadaptées pour ressusciter le personnage de David Harbour. L'univers poisseux d'Hellraiser conjugué à celui cauchemardesque de Freddy, pour une saison dans laquelle s'invite Robert Englung, n'éloigne pas la série de son produit de base aux multiples références. Mais le découpage est lourd et aussi torturé que son sujet et il est malheureux d'admettre qu'on s'ennuie grandement.

Après un début un peu mou mais plein de questions avec l'arrivée de Vecna, la suite s'emballe totalement jusqu'à son apogée de l'épisode 7 que j'ai trouvé exceptionnel !! Plusieurs trame dans cette saison permettant de suivre tout les personnages même si certains sont plus discret, d'un côté ce n'est pas plus mal pour se concentrer au sujet principal !! Violent par moment, pas mal de tensions, pas mal de réponses et aussi d'autres interrogations !! Une saison 4 qui a tenu ses promesses !!

Stranger Things c'était à Hawkins, et cette nouvelle saison étend le terrain de jeu sur le continent mais ais aussi en URSS. Les épisodes s'étendent aussi avec un rythme aléatoire et un épisode final de près de 2h30 ! Était-ce utile ? Non. Toutes les bonnes idées sont tirées en longueur jusqu'à provoquer des baillements. En fait les frères Duffer use et abuse des mêmes effets et tire trop sur la corde jusqu'à la faire casser (le labo, la prison... pitiééé !). Et si certains personnages sont vraiment sympa (dont un nouveau : Eddie !), d'autres ne servent à rien (coucou l'équipe du van à pizza) ou sont carrément exaspérants (Eleven notamment !).
Les jeunes adorent cette nouvelle saison, les quinqua comme moi qui ont été enthousiasmés par l'esprit 80's devraient en avoir ras le bol. Oui oui, j'ai vu les références à Freddy cette fois-ci. Et dire qu'une ultime saison est en préparation...

Je viens de terminer la saison et je doit dire que j'ai pris une claque , les saisons d'avant était déjà très très bonne , la c'est très très très bon , le scénario les effets spéciaux c'est hyper travailler les personnages sont de plus hyper touchant , je prend mon pied à regarder une série aussi réussi merci au réalisateur pour avoir crée tout simplement un chef d'œuvre !!!

Ce dernier épisode de la saison quatre était tellement attendu que j’ai été déçu par son manque de puissance évocatrice , émotionnelle et épique , il y a quelques moments intéressants mais le faite d’avoir diviser tous les groupes en trois rend l’aventure un peu bancale, le faite que le monstre soit toujours vivant rend l’ensemble des combats des derniers jours assez vains, le fait que les acteurs aient grandi enlève le caractère réaliste de cette aventure adolescente et on a moins de référence aux années 80, la musique moins présente, tout cela fait qu’on passe un bon moment mais hélas la magie n’opère plus

Plus de moyens dans cette saison, mais moins d'idées, moins de logique, moins de sens, plus de facilités scenaristiques...

Incroyablement épique. Une épopée remarquable. Un hymne aux années 80. Merci pour cette bande originale magistrale.