Très septique à l'idée de suivre de nouveau cette dérivée d'Arrow, c'est bien la première fois que j'ai quasiment adoré une saison des Legend. En effet, lorsque précédemment, nous étions envahis de costumes et accessoires historiques pas franchement crédible, à la limite d'un ridicule de niveau maternelle, avec des dizaines de figurants parfois en roue libre, cette 4ème saison à fait table rase des scènes gigantesques avec figurant par centaines, costumes n'ayant ni queue ni tête, mise en scène parfois très douteuse...
Une saison ayant bénéficiée de plusieurs points forts : l'arrivée au casting de Matt Ryan en John Constantine, le retour de Courtney Ford alias Eleanor « Nora » Dark, avec ces deux-là la magie noire et la sorcellerie occulte... En effet cette ambiance gothique sombre avait apportée en saison précédente un vrai dynamisme qui à donner un renouveau à l'ensemble. Avec ces éléments-ci, la 4ème est donc portée de nouveau sur l'objectif d'un affrontement face à un démon de l'enfer. Plus bien entendu, des multiples missions globales des Legends étant de corriger les anachronismes disséminés un peu partout dans l'histoire. Les premiers et derniers épisodes ayant été très bien gérer : de la Licorne diabolique en pleine année 60 à la bonne fée démonique au temps "Victorien" de la ville de Salem jusqu'à l'œuf de dragon dorer en pleine 2ème guerre mondiale... Saison marquée par les liaisons amoureuses enfin réelles entre Ava et Sara (suite à l'épisode spécial "Purgatoire"), entre Nathaniel et Zari (leur mise en scène globale fut géniale) et entre Mona et son "loup-garou". Toutes ces relations ayant donner un coup de peps à l'ensemble.
Sur le castin secondaire, je n'peux pas dire sincèrement que les personnages de Mona Wu et Gary Green aient été d'une grande ampleur et efficacité puisque du début à la fin, ils auront montrer un jeu caricatural, enfantin et donc sur-jouer sur ces plans-là. Mais l'autre point fort aura été cette relation père / fils très bien montrer ou tous deux furent diamétralement opposés, travail différent, objectif différent et donc, relation personnelle opposée.
Le final avec l'enfer, ces décors urbains (chaque ambiance respecter) sur fond de tempête volcanique et ces trois démons originels furent les grands atouts.
Le parc à monstre fut assez moyen mais la morale étant : "Pour vaincre l'horreur et la peur, il faut être heureux et joyeux". Finalement alors, Cette 4ème aventure d'une grande quinzaines d'épisodes fut endiablée,
emmenée par une Amaya totalement relookée et sérieusement sexy à souhait et incarnée par l'enfer
, repensée sur sa mise en scène globale, très bien écrite sur son ensemble et plutôt bien jouée également.
Très bien écrite aussi, puisque la saison fut une avalanche d'hommages à bons nombres de programmes télés, séries et autres jeux-vidéos des années 70 à 90, des hommages qui auront été maniablement bien incrustés à chaque missions pour que tous ne devienne que crédibilité.
Donc du coup, sur ce final, très curieux d'en suivre sa 5ème globalité.