Ce premier épisode démarre directement de manière étrange, avec une intro sombre
(accident de voiture provoqué et mort d'une jeune fille)
suivie d'un générique d'une grande légèreté totalement inapproprié à la tonalité dramatique. Passé cela, j'ai mieux compris ce choix, puisque l'affaire en elle-même occupe une place assez faible dans l'épisode, avec
un suspect vu 3 secondes, une mère vengeuse incontrôlable, des premières investigations non montrées (on ne voit pas Paule écouter l'enregistrement téléphonique ou fouiller sur l'enquête bâclée d'il y a 5 ans) et Paule Lebowitz très peu mise dans son environnement (pas de scènes dans une cour de justice) et pas forcément convaincante (dans le bureau du juge, elle n'est pas très active pour calmer et défendre sa cliente). Les 2 seuls trucs potables sont la culpabilité de la fille de l'accusée (c'est elle qui a tué le suspect), le sacrifice de la mère en suivant, et le complot derrière.
Concernant le reste, le scénario se focalise surtout sur les péripéties au cabinet, avec la mort de Simon et l'héritage partagé entre son ex (Paule) et son associée (et femme de Simon) Irène. Malheureusement, l'épisode délivre quelque chose de très classique et pas assez mordant (dans les dialogues) dans la confrontation
(se piquer l'assistante, le spray et le mur pour séparer le cabinet)
entre les 2 femmes et je regrette que Paule semble trop prendre le dessus sur Irène. Heureusement, Caroline Anglade et Clémentine Célarié mettent l'énergie nécessaire pour doper le tout.
L'épisode 2 confirme les défauts de la série, à savoir un contraste étrange entre le générique léger et l'affaire sérieuse
(un viol potentiel)
et un affrontement moyen entre les Lebowitz. Il faut bien le dire, l'enquête n'est pas passionnante, en dépit de petits twists
(l'enfant en situation irrégulière, une ancienne patiente du doc violée elle aussi)
et de la mise en avant
de la culpabilité injustifiée que peuvent ressentir les femmes victimes de ce genre de situation
, et c'est assez prévisible (la fin) et parfois torchée
(l'exclusion du médecin)
.
Concernant le conflit Lebowitz, le mordant n'y est pas trop, la fin est trop teasée pour surprendre et l'histoire avec le client qui ne veut que parler à Paule est relativement bâclée.
Ça se confirme avec l'épisode 3, la série gère très mal le duel Lebowitz Vs Lebowitz, enchaînant les lourdeurs
(le chat)
, une fin bien nulle
avec le mur
(c'est de l'humour bas de gamme) et une collaboration de courte durée sur l'affaire de l'erreur médicale sur le rabbin qui ne tient pas ses promesses.
Sur la grosse affaire de l'épisode, le scénario dilue les éléments pour un résultat long et attendu. Entre-temps, il y a bien 2-3 trucs pertinents
(l'emballement médiatique, les toc de la mère de la fillette sur l'hygiène, l'enquêteur qui bafoue la scène de crime, Paule qui arrive à sauver la face)
mais aussi des lenteurs, un manque de crédibilité
un suspect vu 3 secondes, une mère vengeuse incontrôlable, des premières investigations non montrées (on ne voit pas Paule écouter l'enregistrement téléphonique ou fouiller sur l'enquête bâclée d'il y a 5 ans) et Paule Lebowitz très peu mise dans son environnement (pas de scènes dans une cour de justice) et pas forcément convaincante (dans le bureau du juge, elle n'est pas très active pour calmer et défendre sa cliente). Les 2 seuls trucs potables sont la culpabilité de la fille de l'accusée (c'est elle qui a tué le suspect), le sacrifice de la mère en suivant, et le complot derrière.
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et du pénible (Annie et son collègue).
L'épisode 4 est médiocre, avec une affaire de pseudo-légitime-défense beaucoup trop longue et peu emballante. Néanmoins, le pire réside dans la relation entre les 2 Lebowitz et des bisbilles faiblardes que les actrices ne parviennent pas à rendre passionnantes. Bien au contraire, Caroline Anglade et Clémentine Célarié sont réduites à en faire des caisses et c'est fort déplaisant. La trame secondaire sur le gars
un suspect vu 3 secondes, une mère vengeuse incontrôlable, des premières investigations non montrées (on ne voit pas Paule écouter l'enregistrement téléphonique ou fouiller sur l'enquête bâclée d'il y a 5 ans) et Paule Lebowitz très peu mise dans son environnement (pas de scènes dans une cour de justice) et pas forcément convaincante (dans le bureau du juge, elle n'est pas très active pour calmer et défendre sa cliente). Les 2 seuls trucs potables sont la culpabilité de la fille de l'accusée (c'est elle qui a tué le suspect), le sacrifice de la mère en suivant, et le complot derrière.
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est quant à elle dispensable et courte, et la touche dramatique tentée
un suspect vu 3 secondes, une mère vengeuse incontrôlable, des premières investigations non montrées (on ne voit pas Paule écouter l'enregistrement téléphonique ou fouiller sur l'enquête bâclée d'il y a 5 ans) et Paule Lebowitz très peu mise dans son environnement (pas de scènes dans une cour de justice) et pas forcément convaincante (dans le bureau du juge, elle n'est pas très active pour calmer et défendre sa cliente). Les 2 seuls trucs potables sont la culpabilité de la fille de l'accusée (c'est elle qui a tué le suspect), le sacrifice de la mère en suivant, et le complot derrière.
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est foirée, par manque de temps et de profondeur sur le sujet.