Une série à mon sens très prometteuse. Les acteurs sont corrects, avec un gros coup de coeur pour Elizabeth Lail, qui a très bien interpréter le rôle de Beck, et bien sûr Penn Badgley. J'ai beaucoup aimé le côté psychologique du personnage principal, qui se trouve être un sociopathe incapable de ne pas chercher une femme qui lui convient, et qui finalement, aime vraiment cette femme, car malgré tous ces défauts, il l'aime et l'aimera toujours. L'intrigue est vraiment bien marquée, on n'a pas du tout envie d'arrêter de regarder, notamment dans la saison 1. Une saison 1 très intéressante,qui nous fait signer pour plusieurs autres.
Hélas, la saison 2 est répétitive, vous allez me dire que c'est normal, que la situation est la même que la première et que cet homme refait les mêmes erreurs, mais la c'est du copié collé.
Mais bon sang, lorsque l'on croyait qu'il avait enfin trouver quelqu'un avec qui être sans problème, sans ses techniques de sociopathe, on est déçus d'apprendre que tout était planifié
. Cela devient redondant de savoir que l'on repart pour de nouveau une situation complexe avec toujours les mêmes étapes :
sortir avec la fille, se faire aimer de ses amis, repérer les éléments toxiques, les corriger (par un meurtre ou la ptite cage sympa).
Je reviens également sur un détail qui m'a fait soupirer dans l’histoire : les personnages féminins !! Quels clichés à chaque situation, et qui se répète comme par surprise dans les deux saisons. Les personnages féminins sont justes à mon goût horribles : elles sont égoïstes, ne pensent qu'à elles, commettent des erreurs et sont pardonnées à la minute où elles les confessent, comme un mensonge par exemple, alors que notre ami Joe, si ne dit pas la bonne phrase au bon moment, la bonne réaction attendu pour ne pas froisser madame : c'est le drame. Les rôles féminins sont ceux de petites filles gâtées sans aucune personnalité, susceptible à un niveau élevé, et qui demande toujours plus. Exemples :
Beck, saison 1, si elle n'est pas réconforter toutes les cinq minutes, si on est honnête, on lui dit donc la vérité qui peut être parfois dure, elle s'énerve telle une gamine à qui on a critiqué son dessin, alors que lorsque Joe lui fait plaisir, cela lui fait tout simplement perdre des points, il aurait du être honnête. Dans la saison 2 c'est Love, qui oblige son petit ami qu'elle fréquente depuis peu de supporter son frère très spécial, qui lui capte d'ailleurs toute son attention, auquel il ne protestera que très peu, assez pour se faire envoyer paître. Sans parler de sa famille, auquel il doit être confronté tout en se faisant critiquer pour sa non capacité à s'intégrer.
Ces exemples, bien qu'une partie de tous les défauts de ces personnages, montrent pour moi à quels points ces personnages se ressemblent, et sont insupportables. On se croirait dans les vieilles séries des années 50, où la femme est éternellement insatisfaite et susceptible au plus haut point.
Malgré ces gros défauts, je trouve que cette série a du potentiel et peut, avec beaucoup d'espoir pour la saison 3, devenir une très bonne série psychologique et dramatique.
(PS aux écrivains de la saison 3 : ne nous remettez pas la même situation des deux saison dans une autre ville)